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La convention de développement au Brésil contemporain

Ce projet de recherche de Fabio Erber avait pour objectifs: I) Au niveau analytique, l'analyse économique a été combinée à des contributions d'autres sciences humaines - théorisant sur les "représentations et pratiques sociales" et la théorie de la rhétorique. II) Sur le plan empirique, il a été discuté de la question de savoir si, au Brésil, dans les années 1990 et 2000, il existait un "accord de développement" dominant tout au long de la période. Comme il l'a présenté plus en détail, cette convention était divisée en représentations, identifiées par la théorie rhétorique, et en pratiques sociales, parmi lesquelles la recherche privilégiait les politiques économiques et les réformes institutionnelles. Cet article comporte deux sections: la première est "La Convention en tant qu’instrument d’analyse" et la seconde a étudié s'il était possible de dire qu'il aurait une "convention de développement dans le Brésil contemporain"

1. La Convention comme un  instrument d’analyse

La perception dont, dans des situations d’incertitude, les agents économiques font appel à un accord tacite pour coordonner leurs actions, monte, au moins, aux analyses de Keynes, (par exemple, le chapitre XIII de la Théorie Générale). Pour Keynes, une convention était une régularité qui avait origine dans les interactions sociales mais que se présentait aux agents sous une forme objective, réifié, en devant se reproduire identiquement dans l’avenir. Plus récemment, l’importance des conventions dans la théorie économique et dans les pratiques économiques (par exemple, dans les marchés financiers et du travail) a été amplifiée et approfondie à travers les analyses d’un groupe d’économistes français,  qui a établi un programme de recherche sur l’économie des conventions (voir Jagd, 2004 pour un sommaire). Comme remarque Orléan (1989, p.244), dans un des textes fondateurs de ce programme de recherche, “la légitimité des procédures conventionnelles naît de l’existence d’un problème spécifique de coordination, que pose au système social l’incertitude “… “La convention… désigne l’organisation sociale au travers de laquelle la communauté s’arme d’une référence commune, produit une représentation collective extériorisée qui fonde les anticipations individuelles… Ainsi, la caractéristique de la convention est-elle d’agir sur les interprétations des agents. Elle s’identifie à une représentation collective qui délimite a priori le champ des possibles “(p.265). Le programme de recherches du groupe – et de ce projet – cherche à “intégrer plus étroitement contraintes cognitives et contraintes de coordination” (ibid p. 269). 

Les éléments cognitifs qui composent une convention sont de  connaissances codifiées, théories économiques et politiques, par exemple, et des connaissances tacites, originaires de la culture de la société où la convention se structure, à exemple de mythes téléologiques comme la Terre Promise, comme j’ai discuté dans Erber (2002).

Si la convention est un “dispositif cognitif collectif” (Orléan, 1989, p. 266), alors on peut appliquer à son analyse le  traitement donné aux représentations sociales, procédure que, auquel je sache, n’a pas été faite.

Une des définitions le plus usé de “représentation sociale” la caractérise comme “une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, en ayant un objectif pratique et en concourant pour la construction d’une réalité commune à un ensemble social “(Jodelet, 1989, p.36).   L’abordage structurel des représentations sociales, développée principalement par des auteurs français, connus comme l’ “École du Midi” (voir Alves-Mazzoti, 2002) pour une révision, sur laquelle le texte à suivre est basé) propose que toute représentation est organisée autour d’un noyau central, que détermine sa signification et son organisation interne, et par un système périphérique qui rend opérante la représentation. 

Le noyau central (NC) est “déterminé par la nature de l’objet représenté, par le type de relations que le groupe maintient avec l’objet et par le système de valeurs et de normes sociales qui constituent le contexte idéologique du groupe” (Alves-Mazzotti,2002 p.6) et il joue trois fonctions essentielles: i) une fonction génératrice – il est l’élément par lequel se crée ou se transforme une représentation; ii) une fonction d´organisation – c’est lui qui détermine la nature des liaisons entre les éléments d’une représentation; et iii) une fonction stabilisatrice – les éléments du noyau sont ceux qui plus résistent au changement. 

Les autres éléments qui entrent dans la composition de la représentation, les éléments périphériques (EP), constituent la partie opératoire de la représentation, en jouant cinq fonctions dans le fonctionnement et dynamique des représentations: a) concrétisation de la NC dans des termes ancrés dans la réalité, immédiatement compréhensibles et transmissibles ; b) règlement, que consiste à l’adaptation de la représentation aux transformations du contexte, en intégrant des nouveaux éléments ou en modifiant autres en fonction de situations concrètes avec lesquelles le groupe est confronté, c) prescription de comportements: l’EP fonctionne comme des schémas organisés par le NC, en garantissant le fonctionnement instantané de la représentation comme une  grille de lecture d’une situation et, conséquentement, en guidant des prises de position; d) protéction du NC : l’ÉP est l’element central des méchanismes de défense qui protègent le significat central de le representation en absorbant les informations nouvelles qui peuvent mettre en quéstion le NC. Une transformation, même petite, du noyau central est préparé longuement dans la périphérie et  e) modulations individualisées : c’est l’EP qui permet l’adaptation de la représentation sociale aux conditions des sujets individuels. 

Les conventions sont un phénomène historique et socialement localisé,  qu’ont un cycle de vie ils – elles naissent, évoluent et meurent, dépassées par autres conventions. Orléan (op.cit., p.266/7) remarque que la convention est un dispositif cognitif qui fait prévaloir les attitudes “confirmationnistes” (comme l’avait déjà écrit Keynes dans la Théorie Générale), en conduisant à une routinisation des calculs et des prises décisions. La convention serait basée sur un “principe d’économie des ressources cognitives, au  sens où on ne cherche à produire de nouvelles connaissances que dans la mesure où ont été épuisées toutes les tentatives d’interprétations compatibles avec l’état antérieur du savoir”. En utilisant la théorie ci-dessus décrite des représentations sociales, les acteurs sociaux changent une convention quand le noyau central de cette convention est incompatible avec les nouvelles informations apparues entre ceux qui souscrivent la convention,  produites par l’environnement économique, social ou politique.

Les conventions sont souvent associées au paradigme  kuhnien (Orléan, op cit) mais l’analyse précédente les ramènent aux programmes de recherche de Lakatos (1970)  en partageant avec ceux derniers la même morphologie: un noyau central, composé par des éléments “non négociables”, axiomatiques, et un système périphérique  qui fonctionne comme une ceinture de protection. 

L’identification du noyau central et des éléments périphériques d’une convention exprimée par des connaissances codifiées sous la forme des discours et des documents techniques peut être faite en utilisant  les ressources de l’analyse rhétorique, développée par Perelman et Olbrechts-Tyteca (1996), en identifiant l’orateur et l’auditoire auquel se destine le discours, et en analysant les prémisses concernant au réel et le préférable et les arguments (procédures de liaison ou dissociation) utilisés.

Les conventions et les représentations sociales ne se réduisent pas à un dispositif cognitif: celui ci est constitué pour servir de guide à des pratiques sociales des agents qui souscrivent la convention. Cette guide contient soit des prescriptions soit des interdictions – de la convention on dégage une heuristique, un “ordre du jour”, positif et un autre négatif. Le noyau central établit quels sont les problèmes q’on doit résoudre et quels sont les problèmes q’on doit éviter, tandis que le système périphérique établit les solutions acceptables à ces problèmes.   

En dépendant de l’univers couvert para la convention ces pratiques sociales peuvent entamer décisions d’investissement, préparation et exécution de politiques, etc. Dans tous les cas, le dispositif cognitif et les pratiques sociales interagissent et vont se modifiant au long du temps. En conséquence, l’analyse des conventions exige l’étude des pratiques sociales qui d’elles s’écoulent et, idéalement, du processus d’interaction entre le projet cognitif et sa praxis.

La cohérence entre le dispositif cognitif et les pratiques sociales des agents qui souscrivent une convention n’est pas garantie a priori –elle doit être vérifié empiriquement. Telle cohérence peut-être définie comme la “force” de la convention et “l’affaiblissement” de la convention signale sa perte de légitimité et son dépérissement.

La pluralité d’agents implique dans la possibilité que, pour des mêmes problémes, coexistent des conventions conflictuelles. Néanmoins, dans une période donnée dans une certaine société, il y a une convention hégémonique entre les conventions conflictuelles qu’ont peut  identifier à travers l’importance économique et politiques des agents qui souscrivent cette convention, à travers la “force” de cette convention et de l’importance des pratiques sociales qui sont liées a la convention.

Au présent étage de la recherche, les remarques présentées au dessus sur les conventions ont un caractère nettement conjectural. Une part du projet vise, précisément, son approfondissement et vérification, y compris à travers l’étude d’une convention spécifique, la convention du développement, dans un contexte historique spécifique, le Brésil dans la période qui va du début des années quatre-vingt-dix jusqu’au présent.

2. La Convention du Développement au Brésil contemporain

La problématique du développement, entendu comme transformation structurelle, est caractérisée par l’incertitude. Dans ce contexte, la coordination d’acteurs, nécessaire pour que le processus de développement ait lieu, exige, comme discuté ci-dessus, une convention. 

Comme on sait, la codification des connaissances relatifs au développement des pays qui étaient insérés dans la division internationale du travail comme des fournisseurs des produits primaires gagne corps à partir du Second Après-Guerre,  au milieu de la Guerre Froide et du processus de décolonisation. L’hégémonie exercée dans l’Amérique Latine par la convention national-developmentaliste, codifiée et diffusée par la Commission pour l’Amérique Latine des Nations Unies (CEPAL), est aussi bien connue. Dans cette convention les priorités (le noyau central de la convention) étaient la croissance rapide, amenée par l’industrialisation et la direction du processus était attribuée à l’État, notamment le pouvoir Exécutif. Dans la région, le Brésil a représenté le cas le plus distingué et réussi de mise en détail des dispositifs cognitifs de cette convention aussi bien que de  sa mise en oeuvre (voir Castro, 1993).

Bien qu’au Brésil la convention national- developmentaliste s’aille maintenue vigoureuse jusqu’au début de l’années quatre-vingt et aille agonisé le reste de la décennie, dans le plan international une autre convention prennait forme à partir des années soixante-dix. Celle-ci partait de la critique aux résultats des pratiques national-developmentalistes, notamment l’inefficacité due au protectionnisme,  a la répression financière et, d’une forme générale, à l’intervention de l’État (voir, par exemple, Krueger (1974) et Shaw (1973)), mais elle allait au-delà de la critique, en présentant une codification de connaissances qui posait d’autres pratiques sociales.

La convention qui va se rendre hégémonique dans l’années quatre-vingt-dix est basée, à mon avis, sur un trépied analytique. Sommairement : en premier lieu, les contributions de l’économie néo-classique sur l’inefficacité des politiques d’état dans des contextes dans lesquels les agents possèdent des attentes rationnelles. Deuxièmement, et en résultant de l’application des axiomes de la théorie économique néo-classique à la politique, les apports des théories sur le choix public et leurs conclusions sur l’appropriation de l’État par des groupes d’intérêt et par la bureaucratie elle-même. En troisième lieu  la vision de la ‘”nouvelle économie institutionnelle”, inspirée aussi par l’économie néo-classique, que le développement était fonction de la prévalence d’institutions qu’à travers le marché (lui-même une institution), conduisent à l’innovation et à la réduction des coûts de transaction (voir Caporaso et Levine, 1999). Mutuellement solidaires, les conclusions d’une en renforçant celles des autres, les trois jambes du trépied trouvaient une expression téléologique dans la vision de la “fin de l’Histoire”, par laquelle le développement convenablement conduit prenait nécessairement la forme d’une société régie par le marché et avec un système politique de démocratie représentative (Fukuyama, 1989). 

Telle représentation de la dynamique de la société se traduisait dans un ensemble de recommandations de pratique sociale, un ordre du jour positif, à la première vue seulement de politique économique, mais qui contenait, sous-jacente, une profonde transformation des sociétés auxlesquelles elle était dirigé. Codifiées, symboliquement, dans un décalogue – le Consensus de Washington  -(Williamson,1990), ces recommandations originairement étaient destinées à l’Amérique Latine, mais rapidement elles ont été élargies pour le reste des pays en développement, sous le nom de “programmes d’ajustement structurel”, avec l’appui de la Banque Mondiale e du Fond Monétaire Intérnational. L’universalisme de la nouvelle convention est explicité par le même Williamson (1993 p.1334),  quand il affirme que le Consensus est “universel” et est partagé “par tous les économistes sérieux”.  

Ainsi, au Brésil, quand la convention national-developmentaliste est arrivée à son état agonisant, à la fin des années quatre-vingt, il y avait disponible une codification de connaissances qui pouvait servir de base à une nouvelle convention. Néanmoins, “history matters” et la nouvelle convention de développement devait être constituée à partir du contexte laissé dans le pays par l’ancienne convention.

Dans la seconde partie du présent projet, en ayant comme rideau de fond un approfondissement de la connaissance codée ci-dessus décrite1, j’envisage, en premier lieu, confirmer l’existence d’une nouvelle convention de développement prépondérant pendant la période qui va des années quatre-vingt-dix jusqu’au présent. 

La procédure d’identification de l’existence et de la continuité de cette convention sera faite à partir de deux types de documents qui explicitent la vision sur les problèmes et les solutions du développement brésilien, présentés par des acteurs sociaux significatifs. Un premier type de document est constitué par des discours prononcés par un “orateur” important dirigés à un auditoire “universel” (la société brésilienne) et qu’ont pour objectif présenter une vision de développement auquel la majorité de la population doit adhérer. Dans cette catégorie on détache les discours de mise en possession des Présidents de la République. Ces discours ont le poids du pouvoir de la charge, de la légitimité de l’élu et du symbolisme du renouvellement. Pour complément, on analysera des discours manifestement importants de campagne électorale (par exemple, la “Lettre aux Brésiliens” du candidat Lula dans 2002) et des documents d’institutions patronaux  et de travailleurs, qui sont aussi destinés à l’auditoire universel. Un second type de document sont ceux documents dirigés à un public plus restreint, bien qu’important du point de vue de décisions et dans la configuration de l’avis public, à exemple des Expositions de Raisons de mesures cruciales de politique économique (le Plan Real, par exemple) et justifications de changements institutionnels comme les réformes de la Constitution.

Ces deux types de documents seront soumis à une analyse rhétorique2 (Perelman et Olbrechts-Tyteca, 1996), en identifiant soit les prémisses concernant le réel et au préférable qui constituent le noyau central de la convention, soit les éléments périphériques de la convention  en analysant les arguments (procédures de liaison ou dissociation) utilisés pour gagner l’adhésion des auditoires et qu’elles sont les “ordres du jour”  positif et négatif qui apparaissent dans les discours et qui constituent le système d’opération de la convention.    

Je crois qu’à travers de ces procédures c’est possible de donner  solidité à la conjecture que pendant la période étudiée une nouvelle convention de développement prévaut, dont le noyau central est maintenu constant quoique son système périphérique change.

 Néanmoins, comme souligné avant, une convention est un instrument de guide pour les actions des acteurs sociaux. Ainsi, il est nécessaire d’associer à l’analyse du discours une discussion des pratiques sociales liées à la nouvelle convention. Pour ça, les principales lignes de réformes économiques et institutionnelles adoptées par les successifs gouvernements seront analysées pour

leur consistance avec la vision explicitée dans la convention de développement, notamment avec les prémisses de cette convention. Pour le mêmes raisons on identifiera les lacunes dans l’éxecution de la vision explicite de la convention –lignes d’action pour lesquelles on a cherché lê consensus dans la vision explicite mais qui n’on pás eté poursuivies comme pratiques sociales.  Ainsi, nous aurons, à la fin de l’analyse, une évaluation de la “force” de la convention de développement actuellement en vigueur. 

Finalement, il faut réitérer que la procédure même d’analyse de la convention de développement au Brésil à partir des années quatre-vingt-dix doit conduire à une révision de ce qui a été présenté comme la “première partie” du projet, c’est à dire la discussion du concept de convention et de ses liens avec des théories économiques, de représentation sociale et d’utilisation de l’analyse rhétorique.

Le résultat final du projet serra un livre, que, au présent, je suppose aura la même structure de l’exposé décrit au-dessous. Des deux parties avant décrites devront apparaître divers papiers indépendants et que, plus tard, pourront constituer des chapitres du livre. En principe, j’imagine que trois types d’articles pourront être produits. Le premier type aurait une nature plus analytique, en explorant, par exemple, les relations entre les théories sur des conventions et les représentations sociales ou le support mutuel établi entre les jambes du trépied de la nouvelle convention de développement. Le second type aurait une nature plus méthodologique, discutant, par exemple, l’utilisation de l’analyse rhétorique pour identifier le noyau central et le système périphérique des conventions. Le troisième type serait plus descriptif,  par exemple, la continuité/discontinuité dans les visions de développement présentées par les plusieurs Présidents de la République au Brésil. Néanmoins, dans le stage actuel de la recherche cette taxonomie est évidemment conjecturale.

Comme j’ai rémarqué en haut l’inspiration de cet projet parvient des théories sur les conventions developpées en France. Il est possible que les formes ici proposées pour traiter les conventions et l’étude de la convention du développment interéssent a certains chercheurs français. Un séjour en France comme chercheur associé nous donnerait la possibilité de travailler ensemble avec une synergie positive.

Referências Bibliográficas

Alves-Mazzotti, A. (2002) A abordagem estrutural das representações sociais, Psicologia da Educação, n. 14/15

Caporaso, J. e Levine, D. (1999) Theories of political economy, Cambridge University Press, Londres.

Castro, A. B. (1993) Renegade Development: Rise and Demise of State-Led Development in Brazil, dans W. Smith, C. Acuña e E. Gamarra (comp.) Democracy, Markets and Structural Reform in Latin America, Transaction Publishers, Londres.

Erber, F. S (2002) The Brazilian development in the nineties – myths, circles and structures, Nova Economia, vol. 12 n.1

Fukuyama, F. (1990) The End of History?, National Interest

Jagd, S. (2004) French Economics of Convention and Economic Sociology, mimeo, Roskilde University, Dinamarca.

Jodelet, D. (1989) Les représentations sociales, Presses Universitaire de France, Paris.

Krueger, A. (1974) The political economy of the rent-seeking society, American Economic Review, n. 64

Lakatos, I. (1970) Falsification and the Methodology of Scientific Research Programmes, em I. Lakatos e A. Musgrave (comp.) Criticism and the Growth of Knowledge , Cambridge University Press, Londres.

Orléan, A. (1989) Pour une approche cognitive des conventions économiques, Révue Économique, vol.40 n.2

Perelman, C. e Olbrechts-Tyteka, L. (1996) ratado da argumentação: a nova retórica, Martins Fontes, São Paulo.

Salviano Jr., C. (1993) O Discurso Cepalino: Ensaio de Análise Retórica, Tese de Mestrado, FEA/USP.

Shaw, E. (1973) Financial Deepening in Economic Development, Oxford University Press, Londres.

Stiglitz, J. (1988) More instruments and broader goals: moving toward the post-Washington consensus, WIDER Annual Lecture, Helsinque.

Williamson, J. (1990) Latin American Adjustment: how much has happened?, Institute for International Economics, Washington

__________ (1993) Democracy and the Washington Consensus, World Development vol. 21,n.8.

As Convenções de Desenvolvimento no Governo...

1. Introdução

O objetivo deste ensaio é discutir as concepções de desenvolvimento que se encontram no Brasil contemporâneo. Parte do conhecido dito de Keynes de que, por detrás dos “homens práticos”, estão as ideias de economistas,...

As Convenções de Desenvolvimento no Governo Lula: um ensaio de Economia Política

Fabio S. Erber, Revista de Economia Política, vol. 31, nº 1 (121), pp.31-55, janeiro-março/2011

O artigo parte do princípio epistemológico que a Economia é ontologicamente política. Um dos seus propósitos é contribuir para a discussão dos interesses econômicos que estão subjacentes às teorias sobre os objetivos e procedimentos recomendados para o desenvolvimento brasileiro. Ou seja, move-se na contramão da visão que os conflitos são de ordem técnica. O objeto do ensaio é o processo de desenvolvimento brasileiro contemporâneo. Pelas suas características, o processo de desenvolvimento traz aos atores sociais uma incerteza substantiva, que não pode ser eliminada pela busca de mais informações e implica problemas de coordenação entre os atores. O artigo apresenta, sucintamente, o conceito de convenção, sua utilização na seleção de problemas e soluções e a disputa pela hegemonia entre convenções. Analisa o caso brasileiro, que é estudado em cinco partes. Na primeira, é analisada a incerteza vigente à posse do Presidente Lula e o reclamo por uma nova “convenção de desenvolvimento”. Nas duas partes seguintes, apresentam-se as duas convenções que se formaram, apoiadas em forças políticas diferentes, denominadas, por razões explicadas no texto, de “institucionalista restrita” e “neodesenvolvimentista”. A quarta parte examina as relações entre as duas convenções. A última parte discute brevemente as convenções de desenvolvimento alternativas surgidas na sociedade civil.

1. Introdução

O objetivo deste ensaio é discutir as concepções de desenvolvimento que se encontram no Brasil contemporâneo. Parte do conhecido dito de Keynes de que, por detrás dos “homens práticos”, estão as ideias de economistas, frequentemente mortos há muito tempo. Ou seja, a teoria econômica é importante para a política econômica. No entanto, como advertia Schumpeter, há quase um século, devemos nos precaver contra o “erro intelectualista” — as “ideias dos economistas” têm raízes nos problemas práticos que têm que enfrentar, assim como na filosofia (Schumpeter 1954).1 Mesmo a “economia pura”, concebida como uma “caixa de ferramentas”, é socialmente inserida — “o trabalho analítico principia com material extraído da nossa visão das coisas, e esta visão é, por definição, ideológica” (Schumpeter, 1964, p. 70) e a profissão de economista “desenvolve atitudes relativas às questões políticas e sociais que são similares também por outras razões além das científicas” (ibid, p. 75, ênfase do original). Na direção inversa, ele (ibid.) aponta para o papel que as teorias e o instrumental econômico desempenham na constituição dos “sistemas de economia política”, como o liberalismo e o socialismo.

Em síntese, parte-se do princípio epistemológico que a Economia é ontologicamente Política. Um dos seus propósitos é contribuir para a discussão dos interesses econômicos que estão subjacentes às teorias sobre os objetivos e procedimentos recomendados para o desenvolvimento brasileiro. Ou seja, move-se na contramão da visão que os conflitos são de ordem técnica.

O objeto do ensaio é o processo de desenvolvimento brasileiro contemporâneo. Pelas suas características, o processo de desenvolvimento traz aos atores sociais uma incerteza substantiva, que não pode ser eliminada pela busca de mais informações e implica problemas de coordenação entre os atores.

Para lidar com os problemas de incerteza e coordenação, as sociedades utilizam instituições — as “regras do jogo”. Nos planos cognitivo e comportamental estas regras estão estruturadas por convenções. Formalmente, temos uma convenção se, dada uma população P, observamos um comportamento C que tem as seguintes características:

(i) C é compartilhado por todos os membros de P;

(ii) cada membro de P acredita que todos os demais seguirão C e

(iii) tal crença dá aos membros de P razões suficientes para adotar C (Orléan, 2004).

Na próxima seção, discute-se, sucintamente, o conceito de convenção, sua utilização na seleção de problemas e soluções e a disputa pela hegemonia entre convenções. O caso brasileiro é tratado na terceira seção, em cinco partes. Na primeira, é analisada a incerteza vigente à posse do Presidente Lula e o reclamo por uma nova “convenção de desenvolvimento”. Nas duas partes seguintes, apresentam-se as duas convenções que se formaram, apoiadas em forças políticas diferentes, denominadas, por razões explicadas no texto, de “institucionalista restrita” e “neodesenvolvimentista”. A quarta parte examina as relações entre as duas convenções. A última parte discute brevemente convenções de desenvolvimento alternativas surgidas na sociedade civil. A seção final contenta-se em resumir as conclusões do ensaio.

2. O conceito de convenção de desenvolvimento

Tomemos como ponto de partida uma distinção tradicional entre crescimento e desenvolvimento: o primeiro consiste, essencialmente, em “mais do mesmo”, o segundo implica transformações estruturais. Estas transformações fazem com que os atores enfrentem uma incerteza substantiva, que não pode ser eliminada através da busca de mais informações.

Tal incerteza reduz a possibilidade de coordenação das ações dos atores, especialmente das suas estratégias. A sinergia e as externalidades que surgem através da ação conjunta são reduzidas, a mudança torna-se mais lenta e errática.

Instituições provêm a sociedade com meios para lidar com os problemas de incerteza e coordenação — “regras do jogo”, na definição de North (1990), amplamente aceita. Tais regras sobre a problemática social derivam de metáforas que são de conhecimento e aceitação gerais e que geram outras metáforas, complementares (Schön, 1968) ou, como argumentam Denzau e North (2004), de “modelos mentais compartilhados”.

Tais metáforas servem para definir os problemas, descrevendo o que está errado com a situação presente de tal forma a estabelecer a direção para sua transformação futura, Para cumprir adequadamente os seus papeis de redução de incerteza e aumento de coordenação, tais regras especificam agendas positivas e negativas — uma hierarquia de problemas que devem ser enfrentados (p.ex. controle da inflação, distribuição de renda), soluções para esses problemas que são aceitáveis (p.ex. metas de inflação) ou não (p.ex. controles administrativos de preços), organizações encarregadas (o Banco Central), assim como regras e regulamentos (Regras de Basileia). Ou seja, estabelecem uma ordem para a transformação.

O poder destas regras é substancialmente aumentado se elas obtêm coerência através de uma metáfora histórica — uma história, uma teoria que explica como o presente surgiu a partir do passado e, especialmente, como o futuro será se as regras forem seguidas. Em síntese, uma teleologia.

Este conjunto de regras, as agendas, positiva e negativa, que gera e a teleologia subjacente, constituem uma convenção — uma “representação coletiva” (Jodelet, 1989) que estrutura as expectativas e o comportamento individual, tal como definido na Introdução.

Uma convenção de desenvolvimento, seguindo a definição deste, acima dada, trata das transformações estruturais que devem ser introduzidas na sociedade, estabelecendo o que há de “errado” no presente, fruto do passado, qual o futuro desejável, quais estruturas devem ser mudadas e as agendas de mudança, positiva e negativa.

Uma convenção surge da interação entre atores sociais, mas é externa a esses atores e não pode ser reduzida à sua cognição individual — ou seja, é um fenômeno emergente, em que o todo não é redutível às partes (De Wolf & Holvoet, 2005). 

A força de uma convenção é proporcional ao tamanho de P e ao poder político e econômico dos seus membros. Tal força proporciona benefícios aos que aderem à convenção e sanciona os que dela se afastam. Em consequência, P contem não apenas “crentes”, como “oportunistas”, movidos apenas por razões utilitárias (Choi, 1993).

A legitimidade das convenções depende da fé depositada por seus aderentes no seu conteúdo cognitivo e, acima de tudo, da adequação de seus resultados às expectativas dos membros da população P.

O conteúdo cognitivo de uma convenção de desenvolvimento2 é composto de conhecimentos codificados e conhecimentos tácitos, estruturados por um “núcleo duro”, de natureza axiomática, que organiza o conhecimento, e por um “cinturão protetor”, que operacionaliza este conhecimento e o adapta às condições específicas.

Parte dos conhecimentos codificados tem origem na ciência, notadamente as ciências sociais — teorias econômicas, sociais e políticas — conhecimentos especializados, elaborados por profissionais no âmbito da academia internacional. A partir desta “versão erudita” (Sá Earp, 2000), normalmente expressa por afirmativas contingentes (“admitindo que os agentes econômicos têm expectativas racionais…”), são elaboradas versões mais simplificadas e normativas, através de outras instituições, como as organizações internacionais (veja-se o papel do Banco Mundial e do FMI), a mídia e a própria academia (através de manuais), que se expressam por indicadores empíricos (por exemplo, os de “boa governança” do Banco Mundial) e receituários de política, como o decálogo do Consenso de Washington. A integração internacional da academia e demais organizações difunde este conhecimento codificado nas sociedades específicas. A retórica atualmente adotada nas versões eruditas, em que “teoria” tornou-se sinônimo de “modelos formais”, sujeitos a um tratamento matemático sofisticado, torna restrito o público que as entende e confere-lhes um caráter sagrado.

Outra parte dos conhecimentos codificados tem origem religiosa e em procedimentos de socialização, a exemplo de mitos, fábulas e cerimônias de iniciação, que são compartilhados pelos membros da população P. Estes conhecimentos, além de estabelecer laços comunitários, têm a função de reduzir a incerteza, mostrando como, cumpridas certas condições, é possível sair de situações “más” (o pecado, a inflação, a pobreza) e chegar a situações “boas” (a virtude, a estabilidade, a riqueza).

O conhecimento tácito refere-se às percepções não codificadas sobre como a sociedade “é” e como “deveria ser”, compartilhadas pelos membros da população P, que resultam da experiência dos atores e que são transmitidas, dentro da mesma geração e entre gerações, através de vários mecanismos culturais e educacionais — por exemplo, provérbios como “manda quem pode, obedece quem tem juízo”.

A “visão das coisas” a que se referia Schumpeter, que precede a codificação científica do conhecimento, é constituída por conhecimentos tácitos e conhecimentos codificados não científicos. Através de alguns destes conhecimentos, como os mitos, a “visão das coisas” ganha um componente teleológico.3

Os conhecimentos codificados tendem a se traduzir em regras formais de conduta, frequentemente dotadas de um poder coator externo — o Estado, ao passo que os conhecimentos tácitos são normalmente expressos por regras em que a força de coação reside na aprovação do grupo.

Embora os conhecimentos codificados tenham, forçosamente, que ser adaptados às condições locais para se transformarem em regras de conduta, é nos conhecimentos tácitos, que refletem a vivência dos atores quanto à sociedade, e na interação entre os dois tipos de conhecimento, que a especificidade local mais se manifesta, até pela ineficácia das regras formais (as leis que “não pegam”).

Os conhecimentos tácitos e as regras informais de conduta são importantes na concepção e implementação das convenções de desenvolvimento, mas, atemo-nos aqui, por razões de espaço, aos conhecimentos codificados de base científica.

Uma convenção de desenvolvimento não se limita a um dispositivo cognitivo — para ser eficaz ela tende a se espraiar em outras instituições/regras, como leis e regulamentos e a inserir-se em organizações, como as burocracias públicas e privadas e a academia. Por gerar outras organizações e regras, é uma instituição constitucional. Este processo de difusão cumulativa assume características de auto-organização (De Wolf & Holvoet, 2005), formando um sistema adaptativo em que a estrutura é mantida sem que seja necessário um controle externo. Em consequência, a convenção passa a ser vista como algo natural e externo aos seus aderentes.

Conforme já apontado, a legitimidade de uma convenção depende da congruência dos seus resultados com as expectativas da população P. Se P é um grupo relevante dentro da estrutura de poder da sociedade, a legitimidade da ordem social da qual a convenção de desenvolvimento faz parte é reforçada.

No entanto, a natureza cumulativa do processo de constituição e difusão de uma convenção de desenvolvimento torna-a dependente em relação à trajetória que vinha sendo seguida. Assim, se surgem problemas distintos daqueles que a convenção identificou como prioritários e que demandam soluções não compatíveis com o núcleo duro da convenção, esta entra em crise e tende a ser substituída por outra convenção. Os episódios da dívida externa na América Latina ou da derrocada do socialismo na Europa Oriental e a substituição do desenvolvimentismo e do socialismo pelo neoliberalismo ilustram bem este processo.

As convenções de desenvolvimento constituem, pois, dispositivos de identificação e solução de problemas. Embora sejam sempre apresentadas como “projetos nacionais” que levam ao “bem comum”, refletem, na verdade a distribuição de poder econômico e político prevalecente na sociedade, num determinado período. Como o processo de desenvolvimento envolve mudanças estruturais, uma convenção eficaz deve oferecer escopo a grupos emergentes, que não pertencem ao bloco de poder, especialmente quando o regime político é democrático. No entanto, em sociedades complexas, em que existem diversos interesses conflitantes, nenhuma convenção de desenvolvimento consegue acomodar a todos. Assim, existem sempre diversas convenções de desenvolvimento que competem pela hegemonia.

Embora uma convenção que foi hegemônica durante um período possa deixar de sê-la, a perda de hegemonia não implica no seu desaparecimento — os grupos sociais a que servia de representação continuam presentes e ela está inserida em múltiplas instituições, cuja mudança é lenta. Assim, embora derrotada, ela segue competindo pela hegemonia, adequando-se à nova problemática.

A história brasileira ilustra bem a competição entre convenções.4 Mesmo quando o nacional-desenvolvimentismo foi hegemônico, os liberais não deixaram de apresentar uma convenção alternativa (Bielschowsky, 1982). Da mesma forma, são conhecidos os conflitos entre neodesenvolvimentistas e neoliberais, durante a hegemonia do liberalismo no período Cardoso, mesmo no seio do Governo (Sallum Jr. ,2000). Conforme detalhado a seguir, esta competição encontra-se no governo Lula.

3. As convenções de desenvolvimento no Governo Lula

3.1 A necessidade de uma nova convenção de desenvolvimento

Todo começo de governo é incerto, mas, no início do primeiro mandato do Presidente Lula, a incerteza era extraordinária. Embora durante a campanha eleitoral de 2002 o candidato Lula tivesse abandonado a retórica radical de “ruptura com o modelo neoliberal” em favor de uma “transição lúcida”, assegurando, na Carta aos Brasileiros, “o respeito aos contratos”, pairavam sobre seu futuro governo as dúvidas decorrentes do seu passado, onde figurava inclusive a . operário e a insistência dos oponentes, secundada pela mídia, sobre sua falta de preparo intelectual para o exercício da Presidência. Somava-se a estas dúvidas a brusca deterioração da economia no segundo semestre de 2002, quando a ação conjunta de vários atores econômicos, temerosos quanto aos resultados das eleições e visando estabelecer condições de barganha vantajosas, produziu brusca elevação da taxa de inflação, desvalorização da taxa de câmbio e redução da taxa de crescimento. Para completar, as cores do quadro internacional eram sombrias: ainda se faziam sentir os efeitos das crises da Argentina e das empresas de energia e tecnologia de informação e uma nova guerra no Golfo era iminente.

Respondendo à incerteza, o discurso de posse de Lula no Congresso, reiterou sua convicção de que o antigo modelo estava esgotado e que “mudança” era a palavra-chave, mesmo que esta devesse ser gradual, perseguida com paciência e perseverança. Para tanto, eram necessários um “projeto nacional de desenvolvimento”, apoiado num “planejamento estratégico”.

Tal projeto seria dirigido principalmente para as necessidades dos pobres — empregos, educação, saúde e, especialmente, alimentação. Para atingir estes objetivos, Lula enfatizou a necessidade de estabilidade macroeconômica, principalmente a administração responsável das finanças públicas. O crescimento resultaria de um aumento das poupanças e investimentos, com foco no mercado interno, principalmente nas pequenas e médias empresas, infraestrutura e capacidade tecnológica. Uma ampla gama de reformas institucionais era prevista, nos campos fiscal, previdenciário, agrário, da legislação trabalhista e político. Para realizar este ambicioso programa, seria necessário um novo “pacto social”, unindo trabalho e capital produtivo, de forma a gerar uma “energia solidária”.

Pode-se interpretar tal discurso como o reconhecimento da necessidade de uma nova “convenção de desenvolvimento”, ratificada pelo recuo da convenção neoliberal, tanto no plano internacional como no Brasil. O apelo a um “pacto social amplo” também era consistente com o “presidencialismo de coalizão” que caracteriza o sistema político brasileiro e que obriga o Presidente a realizar coalizões com forças que não sustentaram a sua candidatura e que têm objetivos programáticos (quando os têm) distintos.

Na verdade, a necessidade de uma nova convenção, de natureza mais inclusiva do ponto de vista econômico e social, foi interpretada, no âmbito do Governo, de forma diferenciada, gerando duas convenções distintas, tratadas, a seguir, a partir de documentos programáticos governamentais.

Antes, porém, cabe registrar uma ironia da História. Ao governo Cardoso, que apostou todas as suas fichas no comportamento favorável do mercado externo, coube um período de grande conturbação deste mercado — da crise mexicana à argentina, passando pela nossa. Ao contrário, o governo Lula, que iniciou sob o consenso de restrições externas, foi beneficiado, entre meados de 2003 e a crise de 2008, por uma enorme expansão do comércio e da liquidez internacionais, concentrado o primeiro em commodities primárias e produtos semielaborados, o Brasil conta com inequívocas vantagens comparativas.

3.2 A convenção institucionalista restrita

A convenção institucionalista, tal como apresentada pelo Ministério da Fazenda e pelo Banco Central, tem uma visão de sociedade competitiva e meritocrática, cuja eficiência é garantida pelo funcionamento do mercado.

Seu cerne analítico é neoclássico, enriquecido pelos aportes da Nova Economia Institucional (North, 1990). Visa ao estabelecimento de normas e organizações que garantam o correto funcionamento dos mercados, de forma que estes cumpram suas funções de alocar recursos do modo mais produtivo, gerando poupanças, investimento e, em consequência, crescimento econômico. Quanto mais eficientes forem os mercados em termos presentes e futuros, maior será a probabilidade de crescimento. Para tanto, são essenciais a garantia dos direitos de propriedade e a redução dos custos de transação, que, por sua vez, demandam instituições estatais eficientes. Os mercados têm dimensão internacional e, portanto, a abertura da economia, em termos comerciais, financeiros e de investimento é essencial para o desenvolvimento.

A inovação, tecnológica e institucional, é vista como o motor do desenvolvimento e a abertura internacional desempenha um importante papel no seu estímulo através da importação de tecnologias mais produtivas, incorporadas em bens de capital e insumos.

Como o mercado de conhecimentos é inerentemente imperfeito, a intervenção do Estado é neste campo, necessária, assim como em atividades em que existem “monopólios naturais”.

Dada a conhecida carência brasileira em inovação e infraestrutura, o Estado deveria ter um papel ativo no seu fomento. Para esta última havia, no Ministério da Fazenda, uma clara preferência pelo modelo principal-agente, no qual o Governo (o principal) fixa as diretrizes de política e a Agência, apoiada em regras estáveis e transparentes de gestão, executa tais diretrizes e presta contas ao principal por sua execução. Este modelo, destinado a evitar as ineficiências do suprimento direto de serviços por instituições estatais e, ao mesmo tempo, reduzir os riscos de “captura” das agencias pelos seus regulados, havia sido adotado no Brasil nos setores privatizados (com variados graus de sucesso) e, conforme discutido a seguir, para a execução do regime de metas inflacionárias pelo Banco Central.

A adesão do governo Lula a esse modelo organizacional foi muito parcial. As relações governo-agências setoriais têm sido marcadas por fortes conflitos. A exceção corre pelo caso do Banco Central, visto a seguir.

Reconhecida a prioridade a ser dada a uma distribuição de renda mais equitativa, inclusive para os objetivos de maior crescimento, recomendava-se não só o investimento em capital humano através da educação, como políticas “focalizadas” nos “pobres”. A “focalização”, que seguia o cânone estabelecido por instituições internacionais como o Banco Mundial, encontrava apoio no diagnóstico de que os gastos sociais feitos pelo Estado brasileiro eram significativos — o problema estava na sua ineficácia, posto que parte substancial destes gastos estaria dirigida aos “não pobres”. A solução, pois, era a “focalização” nos “pobres” através de mecanismos institucionais eficientes e eficazes, mesmo que tal orientação estivesse em oposição ao “universalismo” defendido pelo PT. O Bolsa Família viria a concretizar a focalização.

A estabilidade de preços e a expectativa dos atores econômicos de que esta é duradoura constituem parte indispensável desta convenção, posto que afetam não apenas as transações correntes como os contratos futuros e, portanto, a poupança e o investimento. Ao mesmo tempo, afeta positivamente a equidade, posto que os “pobres” tendem a ser mais afetados pela alta inflação.

O cânone liberal condiciona a estabilidade ao estabelecimento de regras formais que disciplinem o comportamento do Governo e dos agentes privados. Tais regras se expressam através de metas, fiscais e de inflação, que permitem à sociedade monitorar o desempenho do Governo. Implícita, está a crença na tendência do Governo em incorrer num “viés inflacionário”, mas os agentes privados também necessitam ser disciplinados, cabendo à política monetária do Banco Central o papel central na “ancoragem” das expectativas, através de metas inflacionárias, e à flexibilidade da taxa de câmbio a correta adequação da economia às condições internacionais.

Ao iniciar-se o primeiro mandato do Presidente Lula, o Ministério da Fazenda (2003) anunciou que “o novo governo tem como primeiro compromisso da política econômica a resolução dos graves problemas fiscais que caracterizam nossa história econômica, ou seja, a promoção de um ajuste definitivo das contas públicas” (p. 8, ênfase original). No mesmo sentido de estabilização, deveria ser dada prioridade à reforma da Previdência, conferida autonomia legal ao Banco Central e reforçados os direitos de credores, o que, em tese, conduziria a uma redução dos prêmios de risco e, portanto, à redução da taxa de juros.

“Reforma fiscal” é um bordão de todo Ministro da Fazenda a partir da agonia do Estado desenvolvimentista nos anos 1980 e constitui um tema que, em termos gerais evoca consenso, mas que, quando busca-se implementá-lo, esbarra em interesses incontornáveis e irreconciliáveis, à semelhança das reformas administrativa e política. O governo Lula seguiu as linhas de menor resistência, aumentando a carga tributária, sem deixar de enviar ao Congresso a ritual proposta de reforma, que se encontra “em discussão”. Para a Previdência, feita uma pequena reforma, o tema foi abandonado.

Quanto às reformas dirigidas ao sistema monetário e financeiro, o Banco Central não ganhou sua independência legal, mas seu Presidente foi alçado ao status ministerial e a organização reteve sua capacidade de estabelecer objetivos e sua forte autonomia operacional para implementá-los (veja-se a seguir). Os direitos dos credores foram reforçados (p.ex. via Lei de Falências), mas os efeitos da sua maior segurança sobre as taxas de juros são difíceis de discernir.

O silêncio é tão eloquente como a fala. Embora privilegiasse a eficiência institucional, o documento da Fazenda omitia-se quanto a mudanças institucionais de caráter estrutural, como a reforma administrativa do Estado e a reforma política, apesar dos inequívocos efeitos destas sobre a eficiência dos mercados e do próprio Estado. A trajetória histórica manifestava seu peso.

Do ponto de vista cognitivo, as reformas institucionais propostas eram derivadas da convenção liberal e faziam parte da “segunda geração” de reformas do Consenso de Washington, dando continuidade ao processo iniciado na década de 1990. Não obstante, apontavam para problemas estruturais, como a reforma fiscal e o equacionamento financeiro da Previdência. A solução destes problemas não necessita ser feita segundo as propostas liberais — soluções alternativas podem ser encontradas, desde que a importância dos problemas seja reconhecida e as alternativas resolvidas politicamente. A minimização do debate e o adiamento das soluções, apontam para uma preferência pelo curto prazo e para as dificuldades inerentes à governança no “presidencialismo de coalizão”. A mesma conjectura aplica-se às reformas omitidas.

Concebida de forma restrita e implementada parcialmente, a agenda institucionalista acabou por restringir sua prioridade à estabilização de preços, deixando o Banco Central no epicentro da política macroeconômica. Esta configuração não é nova — remonta aos anos 1980, em que o principal instrumento para impedir a eclosão da hiperinflação foi a alta taxa de juros paga por títulos da dívida pública, transformados em quase moeda. A centralidade do BACEN foi mantida no governo Collor e ampliada no primeiro mandato do Presidente Cardoso, quando o Banco estabeleceu a ancoragem cambial, a despeito da oposição de parte da equipe econômica. Apesar de ter conduzido o país à anunciada crise de 1999, o BACEN ressurgiu das cinzas sob o regime de metas de inflação, com poderes ampliados.

No Brasil, as metas de inflação são definidas pelo Conselho Monetário Nacional. As atas do Conselho, que poderiam indicar quais os critérios usados para sua definição, não são divulgadas, mas pode-se supor que, à semelhança do Federal Reserve Board, envolvam “ciência e arte” (Bernanke, 2007). Dado o traumático passado inflacionário brasileiro e os efeitos deletérios da inflação sobre os rendimentos das camadas mais pobres da população, que compõem o grosso do eleitorado, há uma compreensível relutância política do Governo em mostrar-se leniente com a inflação, o que torna a definição de metas dependente da sua evolução anterior. Na avaliação de executivos do Banco Central (Bevilaqua et al., 2007), a estabilidade de preços está associada a uma taxa de inflação inferior a 5% anuais.

No regime de metas de inflação em que o Banco Central tem, nominalmente, apenas autonomia operacional, o Banco recebe as metas de uma autoridade e tem a incumbência de executá-las, seguindo normas de transparência e de prestação de contas — um arranjo institucional do tipo principal-agente. No caso brasileiro, a separação entre fixação e execução (principal e agente) de metas é muito parcial, posto que o Presidente do Banco Central tem assento no Conselho Monetário Nacional, ao lado dos Ministros da Fazenda e Planejamento, e sua opinião, lá, pesa, e muito.

Cabe, ainda, insistir sobre dois pontos. Primeiro, o centro da meta inflacionária e a banda de variação são o resultado de uma decisão política. A dependência em relação à trajetória passada não impede que, face a mudanças bruscas de cenário ou a objetivos eventualmente conflitantes com a manutenção do centro da banda, este ou os seus limites sejam alargados pelo CMN. Na verdade, o próprio BACEN pode fazê-lo, como já o fez em janeiro de 2003, quando “ajustou” o centro da meta em função da crise do segundo semestre do ano anterior, e em setembro de 2004, a título de acomodação à inércia inflacionária (Bevilaqua et al., 2007). Em segundo lugar, como testemunha o insuspeito Bernanke (2007), por mais sofisticados que sejam os modelos de previsão, há uma necessária dose de discrição nessas previsões.

Conforme explicado por seus executivos, o BACEN “guia suas decisões de política [para atingir as metas] por suas próprias previsões de inflação e dos respectivos balanços de riscos. As expectativas de inflação do mercado são insumos importantes nos modelos de previsão do BACEN… e são influenciadas pelo comportamento passado da inflação, as metas de inflação, o desenvolvimento da taxa de câmbio e do preço das commodities, a atividade econômica e o posicionamento da política monetária” (Bevilaqua et al., 2007, p. 5). Embora acreditem que o peso do passado na definição de expectativas tenha diminuído, atestando o sucesso da política de metas, constatam que, “muitas vezes, as expectativas apresentaram reações excessivas a eventos correntes, especialmente a surpresas inflacionárias… Neste sentido, o processo de desinflação tem sido, e ainda é, um processo de domar as expectativas inflacionárias” (ibid., p. 5) e “os custos de curto prazo, em termos de atividade econômica perdida, devem ser vistos como um investimento em estabilidade” (ibid., p. 13, ênfase adicionada).

Ao longo deste processo de disciplinar o mercado, o BACEN é rápido na elevação das taxas de juros e lento na sua redução (Modenesi, 2008) e pratica taxas de juros que, apesar de oscilarem, estão sempre entre as mais altas do mundo. Nesta operação, condiciona as outras duas pontas do tripé de políticas macro.

Do lado cambial, a entrada de capitais estrangeiros, atraída pelo diferencial de juros, valoriza o Real e contém o preço dos bens e serviços comercializáveis internacionalmente. Instrumentos financeiros como swaps cambiais reversos adicionam importantes aliados à política de manter a Selic elevada e a taxa de câmbio valorizada.

Do lado fiscal, obriga a política a estabelecer suas metas em termos primários, comprimindo gastos, notadamente de investimento, de forma a liberar recursos para o pagamento de juros sobre a dívida pública (não incluídos no resultado primário). A valorização do real e a liquidez do mercado internacional permitiram a acumulação de reservas cambiais e que o Tesouro eliminasse a sua dívida externa. Estas reservas foram um importante instrumento de defesa da economia durante a crise de 2008. No entanto, dado o diferencial entre os juros internos e externos, as reservas têm um importante “custo de carregamento”, que é contabilizado no déficit nominal do setor público.5

Argumenta-se com frequência que a estabilidade de preços tem a natureza de um bem público, no sentido de que ninguém pode ser excluído de seus benefícios. No entanto, a política acima resumida tem distintos perdedores e ganhadores.

Entre os perdedores, os devedores encimam a lista. Entre estes, destaca-se o Estado, que pagou, em média, cerca de 6% do PIB ao ano à conta de juros no período 2003-2008, aproximadamente dez vezes o gasto no programa Bolsa Família. Dado que a tributação no Brasil é notoriamente regressiva, resulta uma maciça transferência de renda dos pobres para os ricos.

Há também perdedores no setor privado — todos os que necessitam utilizar mecanismos de crédito, dos consumidores que desejam adquirir ativos familiares a empresas que precisam financiar o seu capital de giro e investimentos.

Em consequência, a demanda final de bens de consumo é contida, com reflexos sobre toda a cadeia produtiva e os investimentos. O curto prazo da política monetária e o poder discricionário do BACEN aumentam a incerteza e o alto rendimento, grande liquidez e baixo risco das aplicações financeiras elevam a taxa mínima de retorno (hurdle rate) dos investimentos produtivos. Assim, o portfolio de investimentos produtivos das empresas tende a se concentrar em projetos de curto prazo e baixo risco, exceto quando o mercado em expansão e a concorrência obrigam as empresas a investir, como foi, no período 2003-2007, o caso das atividades exportadoras de produtos primários e semielaborados.

As aplicações dos grandes gestores de recursos financeiros, como os fundos de pensão sofrem o mesmo viés e o sistema financeiro é encorajado a concentrar suas operações em títulos públicos, em detrimento da concessão de crédito, que tende a priorizar operações de curto prazo e baixo risco. Em consequência, o sistema privado de financiamento torna-se pouco funcional para as transformações estruturais típicas do desenvolvimento, deixando este papel a cargo dos bancos públicos.

Atividades cruciais para o desenvolvimento, como a inovação, notadamente projetos mais criativos, são desestimuladas, a taxa de crescimento do emprego diminui e o crescimento e a igualdade também. O “investimento em estabilidade” tem altos custos.

Do outro lado da lista, entre os ganhadores, destaca-se, primum inter pares, o sistema financeiro. O balanço consolidado dos bancos brasileiros mostra que o volume de lucros líquidos triplicou entre 2003 e 2007 e que a sua taxa de lucro passou de 14,8% em 2003 para 22,9% em 2007 (Valor Econômico, 2008). No entanto, o sistema financeiro não está só. Investidores institucionais como fundos de pensão, companhias de seguro, empresas com alta geração de caixa (empresas industriais produtoras de bens intermediários, produtores e vendedores de commodities agrícolas, atacadistas, cadeias de lojas de bens de consumo) também se beneficiam, assim como os domicílios mais ricos, notadamente os que pertencem ao 1% superior da pirâmide de distribuição de renda e recebem cerca 13% da renda total do país. Os dados de Bruno (2007) indicam que as empresas não financeiras e indivíduos receberam, na média, cerca de 80% das rendas financeiras durante o período 1995-2005.

A valorização do câmbio é irmã siamesa dos altos juros. Os exportadores e os produtores locais de bens comercializáveis são os principais prejudicados pela valorização. No entanto, entre os primeiros, os que exportam commodities, sejam produtos primários ou semielaborados, foram, a partir de 2003, parcialmente compensados pelo aumento dos preços no mercado internacional e, sendo grandes geradores de caixa, pelos altos juros locais. Em contrapartida, os importadores de bens e serviços beneficiam-se muito com a valorização do câmbio, de tal forma que, apesar das condições favoráveis para as exportações brasileiras, o saldo em transações correntes, que havia chegado a quase 2% do PIB em 2004, foi praticamente nulo em 2007 e negativo a seguir. Vistas pelo ângulo da conta de capitais, as duas irmãs atuam no sentido de favorecer as empresas que têm condições de aceder ao crédito externo e a todos a quem convém remeter recursos para o exterior, seja para investimentos (principalmente os produtores de commodities), seja a título de juros, lucros e dividendos, cujo montante mais do que dobrou entre 2003 e 2008.

Existe, pois, uma ampla e poderosa constelação de interesses, estruturada ao longo do tempo em torno à combinatória altos juros-câmbio valorizado, que estabeleceu uma convenção que estes elementos são essenciais para o desenvolvimento do país. A política do Banco Central atende estes interesses e minimiza os riscos de ocorrência de episódios de turbulência, como os ocorridos no segundo semestre de 2002.

Argumentos como o “pecado original” da moratória de 1987, a “incerteza jurídica” dos credores e o crédito “não livre” ou o déficit público são oferecidos como justificativa. Fatos como as taxas de juros muito mais baixas que as brasileiras em países que também entraram em moratória, como o México, a concessão de “grau de investimento” por agências internacionais de avaliação de risco, que deveria ter redimido o pecado, o reforço das garantias dos credores, acima mencionado, a falta de disposição do sistema financeiro privado para o crédito agrícola e de longo prazo e o bom desempenho fiscal do Governo são convenientemente omitidos.

Esta coalizão de interesses tem poderosos instrumentos para consolidar e difundir sua convenção de desenvolvimento. O mais explícito está nas mãos do sistema financeiro, como demonstrado na crise do segundo semestre de 2002, que tão efetivamente domou as expectativas do governo entrante. Mas há outros instrumentos, mais sutis, como o financiamento de campanhas políticas,6 as relações com os membros do Congresso, os “anéis burocrático-empresariais” de que, no passado, falava Cardoso, o sociólogo, e as relações com a mídia, que difunde a convenção de estabilidade.

O Banco Central é um membro necessário desta coalizão — é a instituição que concebe e executa a política monetária, com os efeitos já apontados sobre a política cambial e fiscal e a distribuição de rendas. A autonomia do BACEN reflete a força da coalizão e, ao mesmo tempo, dadas as características já apontadas da política que pratica, reforça o peso econômico e político da coalizão, num processo cumulativo — sem que isto implique, necessariamente, uma “captura” do Banco pelo sistema financeiro no sentido da “escolha pública”. Para o estabelecimento da coalizão e da convenção que lhe serve de representação social, basta que o Banco Central e os membros privados derivem benefícios conjuntos da mesma política — no caso, o prestígio de cumprir as metas e os lucros derivados dos altos juros e do câmbio valorizado.

Além de objetivos comuns, diversos mecanismos reforçam a coesão desta coalizão e a força da convenção a ela vinculada.

A atual estrutura do sistema financeiro brasileiro foi muito influenciada pela crise bancária de 1995 e pela privatização dos bancos estaduais, processos em que o Banco Central teve um papel decisivo, participando da gênese ou desenvolvimento dos grandes grupos privados que dominam o sistema. A mesma crise levou ao aprofundamento das atividades de supervisão do sistema financeiro exercidas pelo Banco Central (p.ex. a aplicação das regras de Basileia), estreitando os laços entre as partes. Como toda agência reguladora, o Banco Central tem que manter contato estreito e contínuo, formal e informal, com os atores regulados, formando uma percepção comum dos problemas e soluções. A execução da política monetária aumenta a integração: as estimativas de inflação feitas pelo sistema financeiro (que tem implícito um viés favorável ao aumento de juros) constituem um importante insumo para as estimativas do Banco Central e as reuniões do COPOM onde a taxa de juros básica é definida têm periodicidade fixa e são precedidas de incontáveis manifestações de representantes do sistema financeiro sobre a decisão do Comitê. Finalmente, o horizonte com que as metas são estabelecidas pelo Conselho Monetário — um ano e meio adiante — facilita a convergência entre o BACEN e o sistema financeiro.

No plano cognitivo, a convenção se expressa na crença, partilhada pelos membros da coalizão que a sustenta, na eficácia e legitimidade do mercado como a principal instituição encarregada de organizar e conduzir a economia e a sociedade através de uma distribuição eficiente no uso de recursos. Tal crença valida o uso da força da coalizão para ampliar a gama de relações sociais regidas pelo mercado (a exemplo da saúde, previdência e educação) e vetar projetos e políticas que possam reduzir o poder do mercado em favor de outras instituições. Implícita nestas duas agendas — positiva e negativa — está a tese neoliberal de que, mesmo que o mercado não se coadune ao ideal concorrencial, as falhas introduzidas no processo de alocação eficiente de recursos pela ação de outras instituições, notadamente o Estado, são ainda maiores. Neste sentido, a crise não resolvida do Estado desenvolvimentista, manifesta nos aspectos político, fiscal e administrativo, joga a favor da convenção.

Um viés conservador une ainda mais o Banco Central e os interesses privados — o primeiro quer manter a estabilidade de preços, os segundos o rentável status quo, consolidado ao longo dos anos. Ambos se opõem a mudanças estruturais que alterem a distribuição de riqueza e renda e preços relativos, aumentando o risco de inflação. Em consequência, a coalizão usa seu poder não apenas para promover políticas que a beneficiem, mas também para obstar políticas que alterem o status quo.

Denominamos, inicialmente, a convenção acima descrita como sendo institucionalmente “restrita”. No entanto, conforme a análise acima aponta, o adjetivo pode também ser aplicado à gama de mudanças estruturais que tal convenção propugna. Se desenvolvimento é mudança estrutural, trata-se, na melhor das hipóteses de um “desenvolvimento restrito”.

3.3 A convenção neo‑desenvolvimentista

Coexistindo com a convenção acima descrita, mas a ela subordinada, há outra, a que podemos chamar de “neodesenvolvimentista”. À diferença da convenção institucionalista, esta tem uma visão de sociedade essencialmente cooperativa, expressa através do conceito de “pacto social” e das metáforas usadas pelo Presidente da República, que assemelham a sociedade a uma família ou a uma equipe esportiva, que se traduz, na prática, na prioridade à inclusão social.

Do ponto de vista econômico, seu núcleo duro é de inspiração keynesiana — o crescimento é impulsionado pelo aumento autônomo da renda familiar dos grupos mais “pobres”, via salário mínimo e transferências fiscais, e de investimentos em infraestrutura e construção residencial, regidos pelo Estado. No entanto, distingue-se da convenção “novo-desenvolvimentista”, que tem a mesma matriz teórica (ver quarta seção), pela aceitação, mesmo que a contragosto, da política macroeconômica da convenção institucionalista restrita, que os “novo-desenvolvimentistas” explicita e fortemente rejeitam.

Proposta inicialmente no Plano Plurianual de Aplicações (PPA) 2003-2007, ampliada pela Política Industrial, Tecnológica e de Comércio Exterior (PITCE) e pela tentativa de estabelecer parcerias público-privadas, em 2003, a convenção neodesenvolvimentista foi reforçada, a partir de 2006, pela mudança de equipe no Ministério da Fazenda e pela reeleição do Presidente Lula. Encontra sua forma atual no Programa de Aceleração do Crescimento 2007-2010 (PAC) e na recente Política de Desenvolvimento Produtivo (PDP).

A convenção repousa sobre cinco pilares, que justificam a denominação dada:

  • Investimento em infraestrutura (principalmente energia, logística e saneamento), a ser feito majoritariamente por empresas estatais e privadas, com o financiamento do BNDES e, em menor grau, diretamente pelo Estado. Parte destes investimentos responde a carências há muito identificadas e podem ser vistos como a “recuperação do atraso”. No entanto, a descoberta de grandes jazidas de petróleo em águas muito profundas (o pré-sal) abre a perspectiva de enormes investimentos nesta área e, a seguir, da remoção da restrição de divisas pela exportação de petróleo e seus derivados. Para tanto, porém, será necessário equacionar adequadamente as condições institucionais que regerão a exploração desta área e o esquema de financiamento para os referidos investimentos, que, na sua maior parte, serão realizados após a conclusão do PAC atual.
  • Investimento residencial incentivado pelo crédito, público e privado, amparado por maiores garantias dos credores. Buscava-se aqui também reduzir o enorme déficit habitacional do país (estimado em 6 milhões de residências) e da baixa participação do crédito para este fim no PIB (menos de 2%).
  • Círculo virtuoso entre, de um lado, o aumento de consumo das famílias — derivado dos aumentos do salário mínimo, das transferências do Bolsa Família, da expansão do emprego formal7 e do crédito8 — e, do outro lado, o aumento do investimento em capital fixo e inovação, incentivado pela desoneração fiscal e pelo crédito dos bancos públicos.
  • Investimento em inovação, amparado por incentivos fiscais, crédito subsidiado e subvenções.
  • Política externa independente, que privilegia as relações com outros países em desenvolvimento (seja da América Latina, seja do grupo BRIC) e busca afirmar o papel do Brasil como protagonista do processo de mudanças na arquitetura institucional mundial.

O Estado, nesta convenção, volta a assumir um papel de liderança no processo de desenvolvimento, recuperando, inclusive, o protagonismo das empresas estatais e dos bancos públicos, perdido durante o período liberal.

Nos dois primeiros pilares e no último, é clara uma atualização da antiga proposta desenvolvimentista. Restabelece-se a tradicional coalizão entre empreiteiras da construção pesada e leve, fornecedores de insumos e equipamentos e seus empregados com o governo.

A capacidade local de inovação (o quarto pilar), buscada pelo desenvolvimentismo dos anos 1970, é, hoje, objeto de um consenso que abarca todas as correntes de pensamento, contando com forte apoio do Banco Mundial. A PITCE de 2003 tinha um forte componente heterodoxo em sua agenda positiva, ao estabelecer claras prioridades setoriais e tecnológicas9, em função de encadeamentos tecnológicos e dos déficits no comercio internacional. Esta heterodoxia foi atenuada em favor de políticas “horizontais”, possivelmente devido à redução da restrição externa. Também, à diferença do período desenvolvimentista, na agenda atual não se distinguem os detentores da capacidade de inovação pela origem do seu capital, apesar dos efeitos desta diferença sobre a competitividade internacional e a soberania nacional.

Cabe destacar que, à diferença da antiga convenção desenvolvimentista e da convenção neoliberal, o governo Lula, colocou no topo de sua agenda, através dos mecanismos apontados no que é descrito acima como o terceiro pilar neodesenvolvimentista, a redução da pobreza, herdada do longo período em que as duas convenções foram hegemônicas. A agenda atual almeja o consumo de massas e seu investimento derivado, mas também sanar a restrita inclusão econômica, há muito apontada como óbice principal à sustentabilidade do desenvolvimento (Furtado, 1961).

Do ponto de vista político, a forma como a política de inclusão foi implementada, de outorga de um benefício pelo Estado, é consistente com trajetória de um Estado paternalista que remonta ao varguismo10 e tem como efeito colateral a perda de importância das organizações da sociedade civil, notadamente as que representam os “pobres” e o aumento da importância dos poderes locais, responsáveis pela inclusão dos “pobres” nos programas de assistência. A redução dos conflitos sociais, inerente à política e sua forma de implementação, inclusive pelo baixo custo fiscal que envolve, é de interesse também dos grupos de maior renda, estabelecendo uma ponte entre as duas convenções.

A inclusão se dá via aumento de renda — não contempla a redistribuição de riqueza. Os detentores desta última (notadamente a financeira), fortemente beneficiados pelas políticas da convenção de estabilização, têm seus interesses preservados. Dada a regressividade da estrutura fiscal, na medida em que a inclusão é financiada via gastos fiscais são os “pobres” que arcam com parcela maior do seu custo. Neste sentido, os “pobres” são as vítimas principais dos impasses que cercam a reforma fiscal do Estado brasileiro.

O principal ativo desenvolvido pela política de inclusão é o da educação, através da condicionalidade das transferências à presença das crianças das famílias beneficiadas nas escolas — um efeito intergeracional. Aos adultos, a política oferece poucas “portas de saída”, entre as quais destaca-se a expansão do emprego de baixa qualificação.

Este efeito intergeracional é, infelizmente, mitigado pela má qualidade do ensino público. A esta lacuna somam-se outras deficiências no atendimento dos serviços básicos, de responsabilidade do Estado, como saúde, transporte público, segurança pessoal e acesso à proteção legal, que incidem principalmente sobre os “pobres”.

O lento progresso nessas áreas, historicamente carentes, enfrenta inúmeros obstáculos institucionais. Aumentar os gastos públicos nestas áreas esbarra, de um lado, na resistência política ao aumento da carga tributária e, de outro, nas metas de superávit primário, estipuladas pela convenção de estabilização. Reformas dos sistemas de governança desses serviços públicos, incluindo as atribuições de responsabilidade, estabelecimento de metas e procedimentos de monitoramento e avaliação, esbarram em interesses particularistas fortemente constituídos (por exemplo, as empresas privadas de transporte público e sua projeção política nos governos municipais) e na representação dos “pobres” por políticos que privilegiam medidas de curto alcance, de natureza clientelística.11 Desta forma, uma vez mais, são os “pobres” os principais perdedores da ausência das reformas (fiscal e administrativa) do Estado brasileiro.

Em síntese, a convenção desenvolvimentista do governo Lula também reúne um conjunto de relevantes interesses, econômicos e políticos, embora sua dimensão “inclusiva” também seja restrita. Não obstante, é importante destacar que a prioridade dada aos “pobres”, manifesta na redução dos índices de pobreza e desigualdade, constitui uma modificação crucial na agenda positiva de desenvolvimento que, dado o seu impacto político, tende a se manter.

3.4 A coexistência entre as duas convenções

Conforme apontado acima, as duas convenções têm “visões das coisas” e “núcleos duros” distintos e atendem interesses diferentes. Tais diferenças se traduzem nas prioridades de modificação estrutural postuladas pelas duas convenções e em agendas de políticas distintas.

As diferenças nas agendas se expressam de forma clara nas políticas atinentes aos investimentos e à taxa de câmbio.

À primeira vista, ambas as convenções compartilham o desejo de ampliar os investimentos, notoriamente baixos no Brasil.

Para a neodesenvolvimentista, esta é a mola do crescimento e, para tanto, segue, para os investimentos privados, uma estratégia de “pinça”: de um lado amplia o mercado, via consumo familiar e governamental e pelos encadeamentos do investimento público autônomo, e de outro, concede estímulos fiscais e de crédito, via bancos públicos, que reduzem o custo do investimento. Ao mesmo tempo vem ampliando os investimentos públicos, notadamente em infraestrutura e energia. Os diferentes prazos de maturação destas medidas implicam a forte probabilidade de ocorrerem descompassos temporários entre oferta e demanda em mercados específicos, que, num regime de metas de inflação, podem ser acomodados na margem de variação em torno do centro da meta. A previsibilidade das taxas de juros e câmbio, baixa taxa de juros e taxa de câmbio que mantenha as atividades locais competitivas internacionalmente, constituem ingredientes básicos de uma agenda de estímulo ao investimento.

Para o BACEN, o aumento da capacidade de oferta é essencial para um cenário “benigno” para a inflação futura, evitando que a demanda exerça pressões sobre o nível de preços. O Banco não divulga suas estimativas de hiato de produto, mas Barbosa (2009) argumenta que os estudos do BACEN sobre o hiato utilizam procedimentos que, num contexto de aceleração do investimento, tem um viés conservador.

Dado o poder do BACEN de afetar o crescimento, a ampliação da taxa de investimento torna-se essencial não apenas no plano “real” como no simbólico, reduzindo a probabilidade de interrupções no processo de crescimento impostas pelo Banco, para o qual os “custos de curto prazo, em termos de atividade econômica perdida, devem ser vistos como um investimento em estabilidade” (Bevilaqua et al., 2007, p. 13). Ao investimento em estabilidade seguir-se-ia, algum dia, o investimento em capacidade produtiva. Conforme apontado acima, ao contrair a demanda via aumento da taxa de juros, o BACEN afeta negativamente, de forma direta e indireta, o investimento produtivo.

A hierarquia de prioridades é, pois, distinta entre as duas convenções. A história recente mostra claramente não apenas as preferências como o poder do BACEN.

Assim, o temor da pressão de demanda foi um dos principais determinantes da elevação da taxa de juros em setembro de 2004 (alta que durou um ano), visando reduzir o crescimento do PIB, que vinha evoluindo a taxas de cerca de 6% nos trimestres anteriores (ibid.). Como resultado, a taxa de crescimento do PIB caiu de 5,7% em 2004 para 3,2% em 2005.

Em 2008, o BACEN deu outras demonstrações de poder e conservadorismo. Embora o aumento da inflação no primeiro trimestre fosse atribuível aos preços internacionais, o Banco a atribuiu à pressão da demanda interna sobre a capacidade produtiva e, estimando que havia um forte risco da inflação ficar acima do centro da meta (embora dentro da margem de variação de 2%), deu início, em abril, a um novo — e forte — ciclo de elevação da taxa básica de juros, que passou de 11,25% ao ano em março para 13,75% em setembro. Em outubro, mais de um mês após a crise internacional tornar-se virulenta, o COPOM continuava preocupado com os riscos “para um cenário menos benigno” de inflação, postos pelo descompasso entre os aumentos de demanda e oferta (Ata da Reunião 138). À diferença dos seus pares no mundo, tanto de países desenvolvidos como emergentes, o Banco Central manteve a taxa de juros no seu nível elevado, quando a crise de liquidez e as condições fiscais sugeriam a conveniência de reduzi-la. Mais, o COPOM acenava claramente com a elevação da taxa de juros se as expectativas de inflação não convergissem para o centro da meta (ibid). Assim, à incerteza para a produção e investimentos, decorrente da situação internacional, somava-se a produzida pelo BACEN. Com a retração do crescimento do PIB no último trimestre do ano, o BACEN, além de adotar medidas de ampliação da liquidez, cortou a Selic, chegando a 8,75% em agosto de 2009, quando deu fim às reduções. Embora o investimento tenha apresentado forte contração em 2009, há consenso que o BACEN voltará aumentar a taxa de juros em 2010.

Assinale-se que, durante as fases de redução da Selic, há uma convergência entre os interesses representados pelas duas convenções. A redução da remuneração dos títulos do Tesouro e as medidas institucionais que reduziram o risco do crédito pessoal e habitacional, estimulam o sistema financeiro a ampliar sua oferta de crédito. Como a remuneração destas operações cai menos que a Selic, a expansão do crédito aumenta a rentabilidade do sistema financeiro. Associada ao aumento da massa salarial, a expansão do crédito possibilita forte aumento do consumo familiar e condições mais favoráveis para a operação das empresas. Estabelecida entre 2005 e 2008, a convergência rompeu-se com a crise, quando o sistema privado contraiu sua oferta de crédito. Em resposta, sob a orientação do Ministério da Fazenda, os bancos públicos ampliaram substancialmente sua participação no mercado, reforçando o peso político da convenção desenvolvimentista. A convergência restabeleceu-se no segundo semestre de 2009.

A valorização do câmbio, agravada recentemente, fornece evidência adicional sobre as relações entre as duas convenções. Denunciada como causa de “doença holandesa”, torna a indústria localizada no país pouco competitiva no mercado externo e na competição contra importações, e, no limite, ameaça a economia brasileira de desindustrialização (Bresser-Pereira, 2008). A manter-se a valorização do câmbio, o estímulo a investimentos industriais no país seria reduzido e haveria perda de densidade das cadeias produtivas, reduzindo os efeitos de encadeamento e sinergia e a capacidade de inovação associada às relações próximas entre vendedores e produtores.

A valorização está associada a movimentos da conta de capitais, alimentados pela alta taxa de juros brasileira e pela busca de aplicações rentáveis por investidores externos. Conta com a inequívoca simpatia do BACEN, que vem tomando medidas para ampliar a liberalização do câmbio, e dos atores no mercado de crédito e de capitais. Ambos atribuem a valorização aos “fundamentos” da economia brasileira. Em contrapartida, refletindo a convenção neodesenvolvimentista, o Ministério da Fazenda manifesta-se contra a valorização e estabeleceu em 2009 uma taxação sobre a entrada de capitais destinados a investimentos mobiliários, que, embora tenha valor simbólico, é de eficácia limitada.

Mais eficaz do ponto de vista desenvolvimentista foi a política fiscal, especialmente no combate à crise de 2008-9.12 A meta de superávit primário foi reduzida para 2,5% do PIB e os investimentos da Petrobras excluídos do cálculo. O consumo das famílias foi fomentado pela antecipação do aumento do salário mínimo, pelo aumento do valor e da cobertura da Bolsa Família e pela redução de impostos sobre bens de consumo. O investimento foi estimulado pela ampliação de recursos do BNDES e pela redução da TJLP, assim como por incentivos fiscais para bens de produção e pela manutenção dos investimentos do PAC, ampliados por um novo programa de habitação popular. No entanto, o Ministério da Fazenda já anunciou a volta, em 2010, à meta de superávit primário de 3,3% do PIB, respondendo à “normalização” das condições econômicas.

Existem, porém, “pontes” entre as duas convenções, que reduzem os conflitos entre elas e, ao mesmo tempo, consolidam a hegemonia da convenção de estabilidade. Entre estas, destaca-se a percepção de que os “pobres” tendem a ser os mais prejudicados em períodos de alta inflação e o sucesso político das políticas de inclusão, que, obtido com baixo custo fiscal e taxas de crescimento relativamente restritas, reduz a importância de altas taxas de crescimento como instrumento de legitimação política, típica do desenvolvimentismo, seja em seu período democrático (os “50 anos em 5”), seja no período autoritário (“ninguém segura este país”) e permite a conciliação entre as duas convenções.

A interpretação dominante sobre a crise de 2008-9 reforça esta correlação de forças. Argumenta-se que a crise foi causada exclusivamente por fatores exógenos, gerados nos países mais desenvolvidos. No Brasil, inexistiriam fatores estruturais que o tornassem propenso a crises — ao contrário, os “fundamentos” da economia brasileira seriam mais sólidos que os daqueles países e o Estado brasileiro mostrou-se extremamente eficaz na reação à crise. A rápida recuperação da economia, a partir do segundo semestre de 2009 e a expectativa de uma volta aos patamares de crescimento e inflação pré-crise seriam a demonstração inequívoca de que a convenção de desenvolvimento existente é a melhor possível.

Em síntese, a convivência entre as duas convenções se estabelece sob a hegemonia da convenção institucional restrita, assegurada pelo controle do tripé de políticas macroeconômicas e pelo fato das políticas neo-desenvolvimentistas não ferirem os interesses representados pela convenção institucionalista restrita, desde que as políticas em que esta última se materializa sejam mantidas. A combinação entre as duas convenções atende a uma ampla gama de interesses, que a torna muito forte, nos termos antes definidos.

3.5 Convenções alternativas

Conforme apontado acima, em toda sociedade complexa existem várias convenções de desenvolvimento que disputam a hegemonia. No Brasil contemporâneo destacam-se duas visões críticas às convenções acima descritas.

De um lado, há uma forte reação liberal ao desenvolvimentismo presente no governo Lula, notadamente ao aumento da participação do Estado na economia. Criticam-se o protagonismo das empresas e bancos públicos, a carga tributária e o aumento dos gastos correntes. Dados, porém, o colapso do modelo liberal no mundo e o seu desempenho no Brasil, a probabilidade que esta venha a se tornar uma convenção dominante parece remota.

De outro lado, economistas, principalmente de origem pós-keynesiana, críticos da convenção liberal, têm levado à frente um conjunto de estudos e propostas de política econômica que tem a intenção de fundar uma nova convenção de desenvolvimento, aplicável aos países de renda média. Reunidos sob a expressão “novo-desenvolvimentismo”, buscam a “virtus in medio”, situando-se, no plano político, entre o liberalismo e o socialismo e, no plano econômico, entre o desenvolvimento endógeno e a integração internacional (Sicsu, de Paula & Michel, 2005; Sicsu & Vidotto, 2008).

Uma sistematização recente dos aspectos macro-econômicos (Bresser-Pereira e Gala, 2010) enfatiza sua especificidade, demarcando as diferenças com o tradicional pensamento estruturalista latino-americano (por exemplo, em relação à “complacência” com a inflação e os déficits públicos e à centralidade da política industrial) e, notadamente, com o mainstream neoliberal. Contra este, argumenta que a “nação” é o agente responsável pela definição da principal instituição para o desenvolvimento — uma “estratégia nacional”13 e que, portanto, as trajetórias de desenvolvimento tem especificidades nacionais. Ainda no plano institucional, defende o fortalecimento do Estado, notadamente, de sua capacidade de regular os mercados e executar políticas industriais “estratégicas”.

Do estruturalismo, recupera a existência, nestes países, de tendências à valorização da taxa de câmbio, causando os problemas da “doença holandesa” (Bresser-Pereira, 2008) e ao crescimento dos salários inferior aos aumentos de produtividade, que acarreta problemas de distribuição de renda e falta de demanda efetiva. Finalmente, contrapõe-se fortemente à ideia, compartilhada por neoliberais e antigos desenvolvimentistas, de que o desenvolvimento tenha que ser financiado por poupanças externas.

Em consequência, propõe uma política macro-econômica distinta da atual, em que a taxa de câmbio seja administrada, inclusive através de controles de capitais, visando a uma taxa de equilíbrio industrial, o padrão fiscal seja mais rigoroso em termos de déficit público e que a política de rendas seja tal que os salários cresçam de acordo com os aumentos de produtividade.

A recuperação da “nação” como agente econômico e de uma “estratégia nacional de desenvolvimento” como instituição traz ao primeiro plano a problemática da economia política em termos da composição de interesses do “agente nacional” e da estratégia de desenvolvimento a ser seguida.

4. Conclusões

Argumentamos acima que o processo de desenvolvimento requer um dispositivo congnitivo coletivo, composto por conhecimentos codificados e tácitos, que permita hierarquizar problemas e soluções e facilitar a coordenação entre os atores sociais — uma convenção de desenvolvimento. Esta convenção reflete a distribuição de poder econômico e social na sociedade, constituindo, pois, um objeto de economia política.

Atualmente, após o fracasso da convenção neoliberal, não há, internacionalmente, uma convenção de desenvolvimento hegemônica. Embora a crise em curso tenha descartado alguns postulados como a capacidade de autorregulação dos mercados e tenha recolocado o Estado num papel central, a indefinição quanto a uma convenção de desenvolvimento foi provavelmente ampliada. A saída da crise nos países desenvolvidos atua a favor das forças, notadamente o capital financeiro internacional, que têm interesse em retornar, tanto quanto possível, ao status quo ante.

No governo Lula, havia, desde o início, o reconhecimento da necessidade de uma nova convenção de desenvolvimento e que, no governo duas convenções disputavam a hegemonia, a que chamamos de “institucionalista restrita” e “neodesenvolvimentista”. As convenções apresentam “visões de mundo” e núcleos duros analíticos distintos e são, portanto, ontológicamente conflitivas. A convivência entre elas se dá através da hegemonia da primeira, que privilegia a estabilidade de preços ao custo de um desenvolvimento restrito.

Sumariamente, a hegemonia é explicada, de um lado, pela força da coalizão conservadora que sustenta a primeira, somada à percepção de que as políticas desenvolvimentistas e de inclusão não prejudicam os interesses desta coalizão e, de outro, pela percepção de que taxas de crescimento restritas não obstam a inclusão social e que os “pobres” são os mais prejudicados pela alta inflação.

A convivência das duas convenções atende a uma ampla gama de interesses, que confere-lhe força. Esta é ampliada pela retomada da atividade econômica após a crise, que enseja a interpretação de que a crise foi de natureza exógena e o desenvolvimento em curso satisfatório. No entanto, a médio prazo, a contradição entre investimentos produtivos e a política macro de juros altos e câmbio valorizado tende a exacerbar os conflitos.

Conforme previsto pelo quadro analítico proposto, as duas convenções presentes no Governo não exaurem o debate. Na sociedade civil estão presentes pelo menos duas convenções que radicalizam o debate — uma convenção mais liberal, que se opõe à ampliação dos papeis do Estado e outra convenção autodenominada “novo-desenvolvimentista”, que propõe uma síntese entre elementos de origem keynesiana e do antigo desenvolvimentismo que leva a políticas macro distintas das atualmente em vigor.

Para concluir, chamamos a atenção para o fato de que nenhuma das duas convenções em disputa no Governo enfrenta os problemas da transformação do Estado, notadamente as reformas política, fiscal e administrativa, que, a nosso juízo, são essenciais para um processo de desenvolvimento alto, sustentável e inclusivo. Possivelmente, a explicação para este silêncio encontra suas raízes na governança que caracteriza o presidencialismo de coalizão brasileiro e que acaba por induzir a dependência em relação à trajetória passada e tem, assim, um forte viés conservador.14

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Convenções do Desenvolvimento no Brasil...

0.      Apresentação

A Comissão Econômica para a América Latina e o Caribe (Cepal) e o Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada (Ipea) mantêm atividades conjuntas desde 1971, abrangendo vários aspectos do estudo do desenvolvimento econômico e social do Brasil, da América Latina...

Convenções do Desenvolvimento no Brasil Contemporâneo

Fabio S. Erber, CEPAL – Escritório no Brasil/IPEA, 2010. (Textos para Discussão CEPAL-IPEA, 13). 46p.

O objeto do ensaio é o processo de desenvolvimento brasileiro contemporâneo. O ponto de partida é a distinção tradicional entre crescimento e desenvolvimento: o segundo implica transformações estruturais, o primeiro consiste, essencialmente, em “mais do mesmo”. Pelas suas características, o processo de desenvolvimento traz aos atores sociais uma incerteza substantiva, que não pode ser eliminada pela busca de mais informações e implica problemas de coordenação entre os atores. Na próxima seção, discute-se, sucintamente, o conceito de convenção, a sua utilização na seleção de problemas e soluções e a disputa pela hegemonia entre convenções competitivas. A segunda seção aponta as incertezas que cercam atualmente a teorização internacional do desenvolvimento, em contraste com as certezas da convenção neoliberal dos anos 1990. O caso recente brasileiro é tratado na quarta seção, em quatro breves partes. Na primeira, é analisada a incerteza vigente à posse do presidente Lula e o reclamo por uma nova “convenção de desenvolvimento”. Nas duas partes seguintes, apresentam-se as duas convenções que se formaram, apoiadas em forças políticas diferentes, denominadas, por razões explicadas no texto, de “institucionalista restrita” e “neodesenvolvimentista”. Argumenta-se que, na disputa pela hegemonia, a primeira, que privilegia a estabilidade de preços, foi dominante ao longo do período 2003-2008. A quarta parte discute a reação do governo brasileiro à crise internacional e como isso afetou a correlação de forças entre as duas convenções.

0.      Apresentação

A Comissão Econômica para a América Latina e o Caribe (Cepal) e o Instituto de Pesquisa Econômica Aplicada (Ipea) mantêm atividades conjuntas desde 1971, abrangendo vários aspectos do estudo do desenvolvimento econômico e social do Brasil, da América Latina e do Caribe. A partir de 2010, os Textos para Discussão Cepal– Ipea passaram a constituir instrumento de divulgação dos trabalhos realizados entre as duas instituições.

Os textos divulgados por meio desta série são parte do Programa de Trabalho acordado anualmente entre a Cepal e o Ipea. Foram publicados aqui os trabalhos considerados, após análise pelas diretorias de ambas as instituições, de maior relevância e qualidade, cujos resultados merecem divulgação mais ampla.

O Escritório da Cepal no Brasil e o Ipea acreditam que, ao difundir os resultados de suas atividades conjuntas, estão contribuindo para socializar o conhecimento nas diversas áreas cobertas por seus respectivos mandatos. Os textos publicados foram produzidos por técnicos das instituições, autores convidados e consultores externos, cujas recomendações de política não refletem necessariamente as posições institucionais da Cepal ou do Ipea.

1. Introdução

O objetivo deste trabalho1 é discutir as concepções de desenvolvimento que se encontram em disputa no Brasil contemporâneo. Parte do conhecido dito de Keynes que por detrás dos “homens práticos” estão as ideias de economistas, frequentemente mortos há muito tempo. Ou seja, a teoria econômica é importante para a política econômica. No entanto, como advertia Schumpeter, há quase um século, devemos nos precaver contra o “erro intelectualista” – as “ideias dos economistas” têm raízes no estudo da filosofia e nos problemas práticos que têm de enfrentar (SCHUMPETER, 1954).2 Mesmo a “economia pura”, concebida como uma “caixa de ferramentas”, é socialmente inserida – “o trabalho analítico principia com material extraído da nossa visão das coisas, e esta visão é, por definição, ideológica” (SCHUMPETER, 1964, p. 70) e a profissão de economista “desenvolve atitudes relativas às questões políticas e sociais que são similares também por outras razões além das científicas” (SCHUMPETER, 1964, p. 75, grifos do original). Schumpeter (1964) aponta ainda para o papel que as teorias e o instrumental econômico desempenham na constituição de ideologias, notadamente dos “sistemas de economia política”, como o liberalismo e o socialismo, em que amplo conjunto de políticas econômicas era unificado por uma visão normativa.

Em síntese, parte-se do princípio epistemológico de que a economia é ontologicamente política – daí parte do título do ensaio. Um dos seus propósitos é contribuir para a discussão dos interesses econômicos que estão subjacentes às teorias sobre os objetivos e os procedimentos recomendados para o desenvolvimento brasileiro. Ou seja, move-se na contramão da corrente que vê os conflitos como sendo de ordem técnica e busca, assim, politizar o debate.

O objeto do ensaio é o processo de desenvolvimento brasileiro contemporâneo. Tomamos como ponto de partida a distinção tradicional entre crescimento e desenvolvimento: o segundo implica transformações estruturais, o primeiro consiste, essencialmente, em “mais do mesmo”. Pelas suas características, o processo de desenvolvimento traz aos atores sociais uma incerteza substantiva, que não pode ser eliminada pela busca de mais informações e implica problemas de coordenação entre os atores.

Para lidar com os problemas de incerteza e coordenação, as sociedades utilizam instituições – as “regras do jogo”. Nos planos cognitivo e comportamental, essas regras estão estruturadas por convenções. Formalmente, temos uma convenção se, dada uma população P, observamos um comportamento C que tem as seguintes características: i) C é compartilhado por todos os membros de P; ii) cada membro de P acredita que todos os demais seguirão C; e iii) tal crença dá aos membros de P razões suficientes para adotar C (ORLÉAN, 2004).

Na próxima seção, discute-se, sucintamente, o conceito de convenção, a sua utilização na seleção de problemas e soluções e a disputa pela hegemonia entre convenções competitivas.  A segunda seção aponta as incertezas que cercam atualmente a teorização internacional do desenvolvimento, em contraste com as certezas da convenção neoliberal dos anos 1990.

O caso recente brasileiro é tratado na quarta seção, em quatro breves partes. Na primeira, é analisada a incerteza vigente à posse do presidente Lula e o reclamo por uma nova “convenção de desenvolvimento”. Nas duas partes seguintes, apresentam-se as duas convenções que se formaram, apoiadas em forças políticas diferentes, denominadas, por razões explicadas no texto, de “institucionalista restrita” e “neodesenvolvimentista”. Argumenta-se que, na disputa pela hegemonia, a primeira, que privilegia a estabilidade de preços, foi dominante ao longo do período 2003-2008. A quarta parte discute a reação do governo brasileiro à crise internacional e como isso afetou a correlação de forças entre as duas convenções. A última seção contenta-se em resumir as conclusões do ensaio.

1.2 O conceito de convenção de desenvolvimento

Tomemos como ponto de partida uma distinção tradicional entre crescimento e desenvolvimento: o primeiro consiste, essencialmente, em “mais do mesmo”, o segundo implica transformações estruturais. Estas transformações fazem que os atores enfrentem uma incerteza substantiva, que não pode ser eliminada pela busca de mais informações.

Tal incerteza reduz a possibilidade de coordenação das ações dos atores, especialmente das suas estratégias. A sinergia e as externalidades que surgem por meio da ação conjunta são reduzidas, a mudança tornase mais lenta e errática.

Instituições provêm a sociedade com meios para lidar com os problemas de incerteza e coordenação – “regras do jogo”, na definição de North (1990), amplamente aceitas por institucionalistas de todos os matizes. Tais regras sobre a problemática social derivam de metáforas que são de conhecimento e aceitação gerais e que geram outras metáforas, complementares (SCHÖN, 1988) ou, como argumentam Denzau e North (2004), de “modelos mentais compartilhados”.

Tais metáforas servem para definir os problemas, descrevendo o que está errado com a situação presente de tal forma a estabelecer a direção para sua transformação futura. Para cumprir adequadamente seus papéis de redução de incerteza e aumento de coordenação, tais regras especificam agendas positivas e negativas – uma hierarquia de problemas que devem ser enfrentados (por exemplo, controle da inflação, distribuição de renda), soluções para esses problemas que são aceitáveis (por exemplo, metas de inflação) ou não (por exemplo, controles administrativos de preços), organizações encarregadas (o Banco Central do Brasil – Bacen), assim como regras e regulamentos (Regras de Basileia). Ou seja, estabelecem uma ordem para a transformação.

O poder dessas regras é substancialmente aumentado se elas obtêm coerência por meio de uma metáfora histórica – uma história, uma teoria que explica como o presente surgiu a partir do passado e, especialmente, como o futuro será se as regras forem seguidas. Em síntese, uma teleologia.

Esse conjunto de regras, as agendas, positiva e negativa, que gera e a teleologia subjacente constituem uma convenção – uma “representação coletiva” (JODELET, 1989), que estrutura as expectativas e o comportamento individual, tal como definido na introdução.

Uma convenção de desenvolvimento, seguindo a definição deste, anteriormente comentada, trata das transformações estruturais que devem ser introduzidas na sociedade, estabelecendo o que há de “errado” no presente, fruto do passado, qual o futuro desejável, quais estruturas devem ser mudadas e as agenda de mudança, positiva e negativa. Conforme já apontado, uma convenção é um dispositivo cognitivo compartilhado por uma população P, que segue um comportamento C, adotado por todos os membros de P, na suposição de que todos os membros de P o compartilharão. Uma convenção surge da interação entre atores sociais, mas é externa a esses atores e não pode ser reduzida à sua cognição individual – ou seja, é um fenômeno emergente, em que o todo não é redutível às partes (DE WOLF; HOLVOET, 2005).

A força de uma convenção é proporcional ao tamanho de P e ao poder político e econômico dos seus membros. Tal força proporciona benefícios aos que aderem à convenção e sanciona os que dela se afastam. Em consequência, P contém não apenas “crentes”, como “oportunistas”, movidos apenas por razões utilitárias (CHOI, 1993).

A legitimidade das convenções depende da fé depositada por seus aderentes no seu conteúdo cognitivo e, acima de tudo, da adequação de seus resultados às expectativas dos membros da população P.

O conteúdo cognitivo de uma convenção de desenvolvimento3 é composto de conhecimentos codificados e conhecimentos tácitos, estruturados por um “núcleo duro”, de natureza axiomática, que organiza o conhecimento, e por um “cinturão protetor”, que operacionaliza esse conhecimento e o adapta a condições específicas.

Os conhecimentos codificados – teorias econômicas, sociais e políticas – são elaborados no âmbito da academia internacional. A partir dessa “versão erudita” (SÁ EARP, 2000), normalmente expressa por afirmativas contingentes – “admitindo que os agentes econômicos têm expectativas racionais”… –, são elaboradas versões mais simplificadas e normativas, por meio de outras instituições, como as organizações internacionais – veja-se, por exemplo, o papel do Banco Mundial e do Fundo Monetário Internacional (FMI) –, a mídia e a própria academia (por meio de manuais), que se expressam por indicadores empíricos (por exemplo, os de “boa governança” do Banco Mundial) e receituários de política, como o decálogo do Consenso de Washington.  A integração internacional da academia e das demais organizações difunde esse conhecimento codificado nas sociedades específicas. Vale notar que a retórica atualmente adotada nas versões eruditas em que “teoria” tornou-se sinônimo de “modelos formais”, sujeitos a um tratamento matemático sofisticado, torna restrito o público que as entende e confere-lhes um caráter sagrado.

O conhecimento tácito refere-se às percepções sobre como a sociedade é e como deveria ser, compartilhadas pelos membros da população P, não codificadas em linguagem científica, que resultam da experiência dos atores e que são transmitidas, na mesma geração e entre gerações, por meio de vários mecanismos culturais e educacionais. Os provérbios constituem uma dessas formas de transmissão e expressam, de forma eloquente, a percepção sobre a sociedade. Por exemplo, no caso brasileiro, “manda quem pode, obedece quem tem juízo” é bem ilustrativo do autoritarismo que permeia nossa sociedade. Outra manifestação importante do conhecimento tácito são os mitos, cujo papel na configuração das teleologias que compõem as convenções de desenvolvimento é discutido em Furtado (1974), ao apontar a especificidade dos países subdesenvolvidos (o Mito do Progresso), e em Erber (2002), que analisa o papel do Mito da Terra Prometida na conformação da teleologia da convenção de desenvolvimento neoliberal.

Os conhecimentos codificados tendem a se traduzir em regras formais de conduta, frequentemente expressas na forma de leis, ou seja, regras dotadas de um poder coator externo – o Estado, ao passo que os conhecimentos tácitos são normalmente expressos por regras informais, em que a força de coação reside na aprovação do grupo.

Embora os conhecimentos codificados tenham, forçosamente, de ser adaptados às condições locais para se transformarem em regras de conduta, é nos conhecimentos tácitos e na interação entre os dois tipos de conhecimento que a especificidade local mais se manifesta, inclusive pela ineficácia das regras formais – as leis que “não pegam” –, posto que os conhecimentos tácitos reflitam a vivência dos atores quanto à sociedade em que operam.

Os conhecimentos tácitos e as regras informais de conduta são importantes na concepção e na implementação das convenções de desenvolvimento, mas atemo-nos aqui, por razões de tempo e espaço, aos conhecimentos codificados, discutindo, na próxima seção, o atual “estado das artes” internacional sobre desenvolvimento, dado que este influi sobre o debate brasileiro, objeto deste artigo.

Uma convenção de desenvolvimento não se limita a um dispositivo cognitivo – para ser eficaz ela tende a se espraiar em outras instituições/regras, como leis e regulamentos e a inserir-se em organizações, como as burocracias públicas e privadas e a academia. Nesse sentido, de geração de outras organizações e regras, trata-se de uma instituição constitucional. Esse processo de difusão cumulativa assume características de auto-organização (DE WOLF; HOLVOET, 2005), formando um sistema adaptativo em que a estrutura é mantida sem que seja necessário um controle externo.  Em consequência, a convenção passa a ser vista como algo natural e externo aos seus aderentes.

Conforme já apontado, a legitimidade de uma convenção depende da congruência dos seus resultados com as expectativas da população P. Se P é um grupo relevante dentro da estrutura de poder da sociedade, a legitimidade da ordem social da qual a convenção de desenvolvimento faz parte é reforçada. Em outras palavras, uma convenção de desenvolvimento desempenha importante papel na manutenção da ordem social.

No entanto, a natureza cumulativa do processo de constituição e difusão de uma convenção de desenvolvimento torna-a dependente em relação à trajetória que vinha sendo seguida (path-dependent). Assim, se surgem problemas distintos daqueles que a convenção identificou como prioritários e que demandam soluções não compatíveis com o núcleo duro da convenção, esta entra em crise e tende a ser substituída por outra convenção. Os episódios da dívida externa na América Latina ou da derrocada do socialismo na Europa Oriental e a substituição do desenvolvimentismo e do socialismo pelo neoliberalismo ilustram bem esse processo.

As convenções de desenvolvimento constituem, pois, dispositivos de identificação e solução de problemas. Embora sejam sempre apresentadas como “projetos nacionais” que levam ao “bem comum”, refletem, na verdade, a distribuição de poder econômico e político prevalecente na sociedade em determinado período. Como o processo de desenvolvimento envolve mudanças estruturais, uma convenção eficaz deve oferecer escopo a grupos emergentes, que não pertencem ao bloco de poder que governa aquela sociedade, especialmente quando o regime político é democrático. No entanto, em sociedades complexas, em que existem diversos interesses conflitantes, nenhuma convenção de desenvolvimento consegue acomodar a todos. Assim, existem sempre diversas convenções de desenvolvimento que competem pela hegemonia.

Embora uma convenção que foi hegemônica durante um período possa deixar de sê-la em função de um episódio súbito (como o duplo choque dos preços de petróleo e juros, sofrido pelo desenvolvimentismo no fim dos anos 1970), ou da evolução de problemas com os quais a convenção não consegue lidar (como no caso dos países socialistas), a perda de hegemonia não implica seu desaparecimento – os grupos sociais a que servia de representação continuam presentes e ela está inserida em múltiplas instituições, cuja mudança é lenta. Assim, embora derrotada, ela segue competindo pela hegemonia, adequando-se à nova problemática.

O caso brasileiro ilustra bem a competição entre convenções. Mesmo quando o nacional desenvolvimentismo foi hegemônico, os liberais não deixaram de apresentar uma convenção alternativa, conforme estudado em detalhe por Bielschowsky (1988). Da mesma forma, são conhecidos os conflitos entre neodesenvolvimentistas e neoliberais, durante a hegemonia do liberalismo no período Cardoso, mesmo no seio do governo (SALLUM JR., 2000; PRADO, 2005). Conforme detalhado a seguir, essa competição encontra-se, exacerbada, no governo Lula.

Antes, porém, de discutir o atual debate brasileiro, é conveniente apresentar, sucintamente, a indefinição do estado das artes, que, no mínimo, amplia a margem de discordância interna.

2. A incerteza internacional

A convenção de desenvolvimento neoliberal, que varreu qual um tsunami o mundo durante os anos 1990, encontra-se em crise. Esta incide tanto sobre os seus pilares teóricos quanto sobre sua tradução prática.

Do ponto de vista teórico, a convenção neoliberal apoiava-se em um tripé analítico, constituído pela macroeconomia derivada da microeconomia fundada sobre expectativas racionais e mercados em equilíbrio, pela teoria política da escolha pública, que acoimava qualquer intervenção estatal como estimuladora de investimentos improdutivos, visando à obtenção de rendas (rent seeking) e pela visão neoclássica das instituições que privilegiava os direitos de propriedade e a fluidez dos mercados como mecanismos propulsores da inovação e do crescimento. Capeava este tripé a teleologia do “fim da história”, que apontava para a tendência de todos os países a convergirem rumo a sociedades em que a economia era regida pelo mercado e a política pelos mecanismos da democracia representativa. Subjacente ao tripé estava o individualismo metodológico.

Essa combinação levava a focar a estratégia de desenvolvimento nas transformações da estrutura institucional. “Adotar as instituições corretas” tornou-se o mantra do desenvolvimento a ser aplicado urbi et orbe. As instituições “corretas” eram as do mercado e cabia aos países que haviam incorrido no pecado original do desenvolvimentismo reduzir e controlar a intervenção do Estado e abrir suas economias ao mundo, em termos comerciais, financeiros e de investimento. A seguir, seriam necessárias outras reformas institucionais, de “segunda geração” e de “gerações” subsequentes, mas, com fé e perseverança, virtudes teológicas chegar-se-ia, enfim, à Terra Prometida da sociedade pós-histórica.

No entanto, os dias em que Fukuyama (1989) anunciava o “fim da história”4 e o padrinho do Consenso de Washington5 dizia ser este o “Consenso Universal” que “resumia o núcleo de sabedoria comum adotado por todos os economistas sérios”, ensejando, assim, ampla coalizão de forças políticas a favor das reformas (WILLIAMSON, 1993, p. 1.334), ficaram para trás.

O seu fim foi determinado por causas concretas – as sucessivas crises internacionais dos anos 1990, que mostraram o risco de confiar muito no caráter benfazejo do capitalismo internacional, o fracasso de casos exemplares de aderência ao Consenso, como a Argentina, especialmente quando comparado com o sucesso de caminhos heterodoxos, seguidos por países como a China e a Índia e, especialmente, as baixas taxas de crescimento obtidas nos países em desenvolvimento. Com efeito, o crescimento do produto per capita nesses países durante a vigência da convenção neoliberal foi menos da metade do que alcançaram durante os anos 1960 e 1970, quando seguiram a convenção desenvolvimentista (CHANG, 2007).

A realidade impôs-se também no campo teórico. Reconheceu-se que os agentes econômicos não têm pleno conhecimento do mundo e que formam suas expectativas por meio de um processo de aprendizado; que os mercados, notadamente o de tecnologia, mola propulsora do desenvolvimento, são imperfeitos; que nem toda intervenção estatal redunda em “rendas improdutivas” e, finalmente, que as instituições estão inseridas em contextos específicos, definidos historicamente, e que, portanto, mesmo que sejam formalmente iguais, operam distintamente.

Assim, foram-se as “listas de lavanderia” de reformas institucionais destinadas a transformar Zâmbia na Suécia da noite para o dia. Reformas abruptas e radicais (big bangs) perderam seu charme. A história está de volta por meio do reconhecimento da diversidade das trajetórias nacionais de desenvolvimento – uma das marcas do antigo desenvolvimentismo – e da importância da cumulatividade e da dependência em relação ao passado. A economia política também voltou – veja-se, por exemplo, a acusação feita por Stiglitz (2002) de que as políticas de “ajuda” do FMI aos países endividados durante a década de 1990 atendiam, em verdade, aos interesses do capital financeiro internacional. Até a política industrial – verdadeiro palavrão para os bem-pensantes durante os anos 1990 – foi resgatada por nada menos que o Banco Mundial (WORLD BANK, 2007).

No entanto, a economia política da convenção liberal – notadamente, o fim do “socialismo real” na Europa, a crise do Estado de Bem-Estar nos países desenvolvidos e, especialmente, a hegemonia do capital financeiro sobre os demais (a “financeirização” do capitalismo) – não desapareceu apesar da recente crise, conforme será discutido a seguir.

Nesse quadro, ainda não se divisa uma nova convenção de desenvolvimento – a cautela, quase um agnosticismo, prevalece na esfera internacional. Exemplar, nesse sentido, é o recente relatório da Comissão Spence, cujo nome deriva do seu presidente, o prêmio Nobel Michael Spence,6 voltado para o crescimento sustentável e socialmente inclusivo, sob o patrocínio do Banco Mundial, de uma fundação internacional e de governos de diversos países desenvolvidos. A comissão foi composta por “19 líderes”, a maioria vindos dos países em desenvolvimento, mas incluindo dois Prêmios Nobel em economia (Robert Solow e Michael Spence), e realizou, ao longo de dois anos, 12 reuniões de trabalho, para as quais contribuíram “mais de 300 notáveis acadêmicos” (SPENCE COMMISSION, 2008). Insumo intelectual ortodoxo não foi, pois, o que faltou.

A comissão baseia suas recomendações sobre a análise de 13 países7 que tiveram “crescimento alto e sustentado” no período do pós-guerra – uma lista que abrange de Botswana e Malta até a China e o Brasil.8 Note-se que a lista, apesar da sua heterogeneidade, não inclui aderentes à convenção neoliberal, com a possível exceção de Hong Kong. Ou seja, a nova ortodoxia confere respeitabilidade às estratégias “desviantes”, um artifício retórico semelhante ao executado pelo Banco Mundial no início dos anos 1990 ao analisar o caso dos países do sudeste asiático (WORLD BANK, 2007).

As conclusões da comissão não chegam a surpreender. Os 13 países teriam em comum cinco pontos:

  1. Exploraram plenamente a economia mundial.
  2. Mantiveram estabilidade econômica.
  3. Obtiveram altas taxas de poupança e investimento.
  4. Deixaram os mercados alocarem recursos.
  5. Tiveram governos comprometidos, críveis e competentes.

Embora as conclusões pouco se adicionem a listas semelhantes, o que mais chama atenção são as qualificações apostas a todas as recomendações. Estas vão do geral ao particular. Tomamos apenas dois exemplos, remetendo o leitor interessado ao texto do relatório.

Ao tratar de política econômica, após reconhecer que as recomendações anteriores de simplesmente “estabilizar, privatizar e liberalizar” constituem uma “afirmativa extremamente incompleta”, a comissão conclui que “nosso modelo das economias em desenvolvimento é muito primitivo neste momento para predefinir com sabedoria o que os governos deveriam fazer” (SPENCE COMMISSION, p. 30) e, a seguir, antes de especificar os “ingredientes de política para estratégias de crescimento”, a comissão adverte que “da mesma forma que não podemos dizer que essa lista é suficiente, não podemos dizer com segurança que todos os ingredientes são necessários” (SPENCE COMMISSION, p. 33).

De forma análoga, ao discutir o problema de estabilidade macroeconômica, a comissão realça que “economistas e formuladores de política […] discordam a respeito da definição precisa de estabilidade e a respeito da melhor maneira para preservá-la” (SPENCE COMMISSION, p. 53) e, após discutir as políticas monetária e fiscal, adverte que as regras atinentes a essas políticas “podem tornar-se contra-produtivas se forem aplicadas muito estritamente e por tempo demasiado”, concluindo que as ditas regras devem preservar um elemento de “ambiguidade criativa” (SPENCE COMMISSION, p. 54).

Cautela semelhante transparece na análise de Ben Bernanke (2007), certamente insuspeito de heterodoxia. Após declarar que a estabilidade de preços “é uma coisa boa em si”, e que, a longo prazo, a inflação baixa promove crescimento, eficiência e estabilidade, que, por sua vez, apoiam o nível máximo de emprego sustentável, ele admite que “medir a relação de longo prazo entre crescimento ou produtividade e inflação é difícil” e acaba propondo um consenso negativo, que políticas inflacionárias não promovem o crescimento do emprego a longo prazo (BERNANKE, 2007 p. 2). Posteriormente, após analisar como o Federal Reserve Board prevê a inflação futura, conclui que “em resumo, apesar de todos os avanços que foram feitos em modelagem e análise estatística, na prática, a previsão continua a envolver tanto arte como ciência” (BERNANKE, p. 6).

A recente crise internacional introduziu novos elementos de incerteza no pensamento sobre o desenvolvimento.

Na interpretação ortodoxa, a crise atual tem raízes no “otimismo, gerado por longo período de alto crescimento e baixas taxas de juros reais e volatilidade, junto com falhas de política” (IMF, 2009, p. xix). Essas falhas estariam concentradas na regulação financeira, que não estava equipada para lidar com a concentração de risco e incentivos distorcidos subjacentes ao boom de inovação financeira e nas políticas macroeconômicas, que não levaram em conta o acúmulo de riscos sistêmicos no sistema financeiro e nos mercados de habitação (IMF, 2009).

Assim, recomenda-se aos governos que ampliem o perímetro da regulação do sistema financeiro, cobrindo todas as instituições que sejam sistemicamente relevantes. Os bancos centrais deveriam adotar uma visão macroeconômica mais ampla, dando atenção à estabilidade financeira, além da estabilidade de preços, incluindo o movimento dos preços dos ativos e o crescimento do risco sistêmico do sistema financeiro. Embora reconheça a importância da intervenção do Estado, notadamente da política fiscal, para lidar, a curto prazo, com a crise, essa intervenção é vista como geradora de “distorções” (CLAESSENS, 2009) e deveria ser removida o quanto antes.

Nessa visão, os desequilíbrios mundiais teriam pouca relevância no desencadeamento da crise, cabendo a todos os países evitar o protecionismo, seja nos termos explícitos das políticas comerciais, seja, implicitamente, pela proteção dada a indústrias e empresas nacionais.

Em síntese, removendo imperfeições observadas nos mercados e, notadamente, nas políticas macroeconômicas, o sistema voltaria à “normalidade”.

Outras análises apontam, porém, para desequilíbrios de natureza estrutural, tanto no âmbito de países líderes – a baixa taxa de poupança nos Estados Unidos e o baixo consumo doméstico na China – (BLANCHARD, 2009), quanto no âmbito dos fluxos financeiros internacionais (JOHNSON, 2009). Em termos mais agregados, a crise refletiria a “financeirização” do capitalismo e a hegemonia do capital financeiro sobre o produtivo (CHESNAIS, 2005).

Os dados recentes sobre o desempenho econômico dos países avançados têm propiciado a interpretação de que “o pior” da crise já passou e, a partir de 2010, haveria uma retomada do crescimento. Há muitas dúvidas quanto à rapidez dessa retomada, expressas, sinteticamente, se ela teria o formato de V, rápida, portanto, ou de U, sendo, pois, precedida de um período de estagnação. Os mais precavidos advertem que existem indícios de formação de novas bolhas especulativas – por exemplo, nos mercados de commodities –, que podem levar o sistema a uma configuração de W, com novas crises.

A menos que essa última configuração se verifique, o âmbito das reformas tende a se manter restrito. Conforme identifica Helleiner (2008), existem dois diagnósticos dominantes no debate internacional sobre modificação da regulação do sistema financeiro internacional. O primeiro aponta que os reguladores perderam o passo em relação ao sistema financeiro internacional e o segundo argumenta que o atual sistema tem um viés pró-cíclico, porque está baseado no mercado para avaliar ativos e riscos. Ambos conduzem a medidas incrementais de ajuste, semelhantes às que já vinham sendo debatidas no âmbito do G-7 antes da crise. O controle de capitais, muito debatido após a crise de 1997-1998, aparece, hoje, com ênfase reduzida. Ou seja, o sistema financeiro internacional vem resistindo, discreta, mas eficazmente, às propostas mais radicais de (re)regulação. Stiglitz (2009) já apelidou o plano do atual governo americano para lidar com os bancos de “um substituto inferior (ersatz) de capitalismo”, um jogo de ganha, ganha, perde – os bancos ganham, os investidores ganham e os contribuintes perdem. Em outras palavras, a economia política da financeirização mostra a sua força.

Aos países em desenvolvimento, a crise atual reiterou, com maior ênfase que as anteriores, os riscos inerentes à recomendação da Comissão Spence, antes citada, de “explorar plenamente a economia mundial”, notadamente os riscos da integração financeira internacional. Ao mesmo tempo, a atuação conjunta dos bancos centrais dos países desenvolvidos mostrou a importância da ação coletiva e de mecanismos formais e informais de coordenação.

No auge da crise, a importância de alguns desses países, notadamente os superavitários em divisas e os que têm maiores mercados internos, reunidos no G-20, foi reconhecida pelos países mais avançados. Não obstante, a continuidade do processo de descentralização mundial das decisões econômicas e financeiras ainda não está clara e, provavelmente, dependerá muito do formato da recuperação (se em V, U ou W) dos países do G-7.

Em síntese, a convenção neoliberal e os interesses que nela encontram sua representação social tentam adequar-se à crise e às suas implicações. Embora a crise tenha posto fim à fé na capacidade de autorregulação dos mercados e nos efeitos benéficos desta regulação e o Estado tenha voltado ao centro da cena para, como deus ex machina, resgatar o mercado dos seus desatinos, há forte corrente que prevê e auspicia uma volta à “normalidade” pré-crise, corrigida institucionalmente para evitar a reincidência. No entanto, é possível que estejamos diante de um fenômeno de histerese, no qual não é possível retornar a uma antiga trajetória depois que ela foi modificada por um evento significativo como a recente crise.

Na ausência de uma convenção de desenvolvimento forte no plano internacional, os diversos países terão, mais do que nunca, de buscar suas convenções internamente. “Crise”, conforme o conhecido clichê (um conhecimento comum), aponta para “problemas” e “oportunidades”.

3 As convenções de desenvolvimento no governo Lula

3.1   A incerteza e o discurso de posse: A necessidade de uma nova convenção de desenvolvimento

Todo começo de governo é incerto, mas, no início do primeiro mandato do presidente Lula, a incerteza era extraordinária. Embora durante a campanha eleitoral de 2002 o candidato Lula tivesse abandonado a retórica radical de “ruptura com o modelo neoliberal” em favor de uma “transição lúcida”, assegurando, na Carta aos Brasileiros, “o respeito aos contratos”, pairavam sobre seu futuro governo as dúvidas decorrentes do seu passado, em que figurava inclusive a profissão de fé no socialismo (por mais indefinido que este fosse), o preconceito social contra um ex-operário e a insistência dos seus oponentes, secundada pela mídia, sobre sua falta de preparo intelectual para o exercício da Presidência. Somava-se a essas dúvidas a brusca deterioração da economia no segundo semestre de 2002, quando a ação conjunta de vários atores econômicos, temerosos quanto aos resultados das eleições e visando a estabelecer condições de barganha vantajosas, produziu brusca elevação da taxa de inflação, desvalorização da taxa de câmbio e redução da taxa de crescimento. Para completar, as cores do quadro internacional eram sombrias: ainda se faziam sentir os efeitos das crises da Argentina e das empresas de energia e tecnologia de informação e os atentados de 11 de setembro de 2001 tornavam iminente nova guerra no Golfo.

Respondendo à incerteza, o discurso de posse de Lula no Congresso reiterou sua convicção de que o antigo modelo estava esgotado e que “mudança” era a palavra-chave, mesmo que esta devesse ser gradual, perseguida com paciência e perseverança. Para tanto, eram necessários um “projeto nacional de desenvolvimento”, apoiado em um “planejamento estratégico”.

Tal projeto seria dirigido principalmente para as necessidades dos pobres – empregos, educação, saúde e, especialmente, alimentação. Para atingir esses objetivos, Lula enfatizou a necessidade de estabilidade macroeconômica, principalmente a administração responsável das finanças públicas. O crescimento resultaria de um aumento das poupanças e dos investimentos, com foco no mercado interno, principalmente nas pequenas e médias empresas, infraestrutura e capacidade tecnológica. Uma ampla gama de reformas institucionais era prevista, nos campos fiscal, previdenciário, agrário, da legislação trabalhista e político. Para realizar esse ambicioso programa, seria necessário um novo “pacto social”, unindo trabalho e capital produtivo, para gerar uma “energia solidária”.

Pode-se interpretar tal discurso como o reconhecimento da necessidade de uma nova “convenção de desenvolvimento”, ratificada pelo fracasso do projeto liberal dos governos anteriores, expresso nas taxas de baixo crescimento e alto desemprego.9 Conforme apontado anteriormente, àquela época, o projeto liberal encontrava-se na defensiva, inclusive no plano internacional. O apelo a um “pacto social amplo” também era consistente com o “presidencialismo de coalizão”, que caracteriza o sistema político brasileiro e que obriga o presidente a realizar coalizões com forças que não sustentaram a sua candidatura e que têm objetivos programáticos – quando os têm – distintos.

Na verdade, a necessidade de uma nova convenção, de natureza mais inclusiva do ponto de vista econômico e social, foi interpretada de forma diferenciada, gerando duas convenções distintas, tratadas a seguir, a partir de documentos programáticos governamentais.10

Antes, porém, cabe registrar uma ironia da história. Ao governo Cardoso, que apostou todas as suas fichas no comportamento favorável do mercado externo, coube um período de grande conturbação desse mercado – da crise mexicana à argentina, passando pela nossa. Ao contrário, o governo Lula, que iniciou sob o consenso de restrições externas, foi beneficiado, a partir de meados de 2003, por enorme expansão do comércio e da liquidez internacionais, concentrado o primeiro em commodities primárias e produtos semielaborados, em que o Brasil conta com inequívocas vantagens comparativas. O fantasma da restrição externa só viria a se manifestar no fim de 2007, despertado, do lado interno, pelo galopante aumento das importações e, do lado externo, pela crise do sistema financeiro internacional, que, iniciada no segmento de hipotecas dos Estados Unidos, ampliou-se a partir de setembro de 2008.

3.2 A Convenção Institucionalista Restrita

O cerne da convenção institucionalista, tal como apresentada pelo Ministério da Fazenda e pelo Banco Central, é o estabelecimento de normas e organizações que garantam o correto funcionamento dos mercados, de forma que estes cumpram suas funções de alocar recursos do modo mais produtivo, gerando poupanças, investimento e, em consequência, crescimento econômico. Quanto mais eficientes forem os mercados em termos presentes e futuros, maior será a probabilidade de crescimento. Para tanto, são essenciais a garantia dos direitos de propriedade e a redução dos custos de transação, que, por sua vez, demandam instituições estatais eficientes. Os mercados têm dimensão internacional e, portanto, a abertura da economia, em termos comerciais, financeiros e de investimento é essencial para o desenvolvimento.

A inovação, tecnológica e institucional, é vista como o motor do desenvolvimento e a abertura internacional desempenha importante papel no seu estímulo, notadamente para os países de industrialização retardatária, que se beneficiam da importação de tecnologias mais produtivas, incorporadas ou não em bens de capital e insumos.

Como o mercado de conhecimentos é inerentemente imperfeito, a intervenção do Estado é, nesse campo, necessária, assim como em atividades em que há “monopólios naturais”.

Dada a conhecida carência brasileira em inovação e infraestrutura, o Estado deveria ter papel ativo no seu fomento. Para esta última havia, no Ministério da Fazenda, clara preferência pelo modelo principal–agente, no qual o governo (o principal) fixa as diretrizes de política e a agência (o agente), apoiada em regras estáveis e transparentes de gestão, executa tais diretrizes e presta contas ao principal por sua execução. Esse modelo – destinado a evitar as ineficiências do suprimento direto de serviços por instituições estatais e, ao mesmo tempo, a reduzir os riscos de “captura” das agências pelos seus regulados – havia sido adotado no Brasil nos setores privatizados (com variados graus de sucesso) e, conforme discutido em mais detalhe a seguir, para execução do regime de metas inflacionárias pelo Banco Central.

A adesão do governo Lula a esse modelo organizacional foi muito parcial. As relações governo–agências setoriais tem sido marcada por fortes conflitos. A exceção corre pelo caso do Banco Central que manteve sua independência operacional.

Reconhecida a prioridade a ser dada a uma distribuição de renda mais equitativa, inclusive para os objetivos de maior crescimento, recomendava-se não só o investimento em capital humano por meio da educação, como políticas “focalizadas” nos “pobres”.  A “focalização”, que seguia o cânone estabelecido por instituições internacionais como o Banco Mundial, encontrava apoio no diagnóstico de que os gastos sociais feitos pelo Estado brasileiro eram significativos – o problema estava na sua ineficácia, posto que parte substancial desses gastos estaria dirigida aos “não pobres”. A solução, pois, era a “focalização” nos “pobres” por meio de mecanismos institucionais eficientes e eficazes, mesmo que tal orientação estivesse em oposição ao “universalismo” das políticas públicas defendido pelo Partido dos Trabalhadores (PT). O Bolsa Família viria a concretizar a focalização.

A estabilidade de preços e a expectativa dos atores econômicos de que esta é duradoura constituem parte indispensável dessa convenção, posto que afetem não apenas as transações correntes como os contratos futuros e, portanto, a poupança e o investimento. Ao mesmo tempo, afeta positivamente a equidade, posto que os “pobres” tendem a ser mais afetados pela alta inflação.

O cânone atual condiciona a estabilidade ao estabelecimento de regras formais que disciplinem o comportamento do governo e dos agentes privados. Tais regras se expressam por meio de metas, fiscais e de inflação, que permitem à sociedade monitorar o desempenho do governo. Implícita está a crença na tendência do governo em incorrer em um “viés inflacionário”, mas os agentes privados também necessitam ser disciplinados, cabendo à política monetária do Banco Central o papel essencial na “ancoragem” das expectativas, por meio de metas inflacionárias, e à flexibilidade da taxa de câmbio a correta adequação da economia às condições internacionais.

Ao iniciar o primeiro mandato do presidente Lula, o Ministério da Fazenda (2003) anunciou que “o novo governo tem como primeiro compromisso da política econômica a resolução dos graves problemas fiscais que caracterizam nossa história econômica, ou seja, a promoção de um ajuste definitivo das contas públicas” (p. 8, ênfase do documento). No mesmo sentido de estabilização, deveria ser dada prioridade à reforma da Previdência, conferida autonomia legal ao Banco Central e reforçados os direitos de credores, o que, em tese, conduziria a uma redução dos prêmios de risco e, portanto, à redução da taxa de juros.

“Reforma fiscal” é um bordão de todo ministro da Fazenda a partir da agonia do Estado desenvolvimentista nos anos 1980 e constitui um tema que, enunciado em termos gerais, evoca consenso, mas que, quando se busca implementá-lo, esbarra em interesses incontornáveis e irreconciliáveis, à semelhança das reformas administrativa e política. À falta de poder político, o governo Lula seguiu as linhas de menor resistência, aumentando a carga tributária, sem deixar de enviar ao Congresso a ritual proposta de reforma, que se encontra “em discussão”. Por sua vez, feita uma pequena reforma na Previdência, o tema foi abandonado.

Quanto às reformas dirigidas ao sistema monetário e financeiro, o Banco Central não ganhou sua independência legal, mas seu presidente foi alçado ao status ministerial e a organização reteve sua capacidade de estabelecer objetivos e sua forte autonomia operacional para implementá-los. Os direitos dos credores foram reforçados (por exemplo, via Lei de Falências e instituição da alienação fiduciária para créditos habitacionais), mas os efeitos da sua maior segurança sobre as taxas de juros são difíceis de discernir.

O silêncio é tão eloquente como a fala. Embora privilegiasse a eficiência institucional, o documento da Fazenda omitia-se quanto a reformas institucionais de caráter estrutural, como a reforma administrativa do Estado e a reforma política, apesar dos inequívocos efeitos destas sobre a eficiência dos mercados e do próprio Estado. A trajetória histórica manifestava seu peso.

Do ponto de vista cognitivo, as reformas institucionais propostas eram derivadas da convenção liberal antes descrita e faziam parte da “segunda geração” de reformas do Consenso de Washington (RODRIK, 2004). Ou seja, podiam ser interpretadas como a continuidade do processo de reformas liberais iniciadas na década de 1990. Não obstante, apontavam para problemas estruturais, como a reforma fiscal e o equacionamento financeiro da Previdência. A solução desses problemas não necessita ser feita segundo as propostas liberais – soluções alternativas podem ser encontradas, desde que a importância dos problemas seja reconhecida e as diversas alternativas debatidas e resolvidas politicamente. A minimização do debate e o adiamento das soluções apontam para uma preferência pelo curto prazo e, provavelmente, para as dificuldades inerentes à governança no “presidencialismo de coalizão”. A mesma conjectura aplica-se às reformas omitidas.

Concebida de forma restrita e implementada parcialmente, a agenda institucionalista acabou por restringir sua prioridade à estabilização de preços, deixando o Banco Central no epicentro da política macroeconômica. Essa configuração não é nova – remonta aos anos 1980, durante os anos de agonia do desenvolvimentismo, em que o principal instrumento para impedir a eclosão da hiperinflação foi a alta taxa de juros paga por títulos da dívida pública, transformados em quase moeda. A centralidade do Bacen foi mantida no governo Collor, seja sob a gestão de Ibrahim Eris, seja quando Marcílio Marques Moreira ocupou o Ministério da Economia e utilizou a taxa de juros para conter a demanda, indexar a economia e atrair capitais estrangeiros, condições que favoreceram a posterior implementação do Plano Real. Durante o primeiro governo Cardoso, o poder do Bacen foi ainda maior, tendo imposto, sob a égide da estabilização de preços, a ancoragem cambial, a despeito da oposição de parte da equipe econômica. Apesar de ter conduzido o país à anunciada crise de 1999, o Bacen ressurgiu das cinzas sob o regime de metas de inflação, com poderes ampliados.

As metas de inflação, na institucionalidade brasileira, são definidas pelo Conselho Monetário Nacional (CMN). As atas do conselho, que poderiam indicar quais os critérios usados para sua definição, não são divulgadas, mas pode-se supor que, à semelhança do Federal Reserve Board, envolvam “ciência e arte”. Dado o traumático passado inflacionário brasileiro e os efeitos deletérios da inflação sobre os rendimentos das camadas mais pobres da população, que compõem o grosso do eleitorado, há compreensível relutância política de parte do governo em mostrar-se leniente com a inflação, o que torna a definição de metas dependente da sua evolução anterior. Finalmente, sabe-se que, na avaliação de executivos do Banco Central (BEVILAQUA et al., 2007), a estabilidade de preços está por eles associada a uma taxa de inflação inferior a 5% anuais.

Como se sabe, no regime de metas de inflação em que o Banco Central tem, nominalmente, apenas autonomia operacional, o banco recebe as metas de uma autoridade e tem a incumbência de executá-las, seguindo normas de transparência e de prestação de contas – um arranjo institucional do tipo principal–agente. No caso brasileiro, a separação entre fixação e execução (principal e agente) de metas é muito parcial, posto que o presidente do Banco Central tem assento no Conselho Monetário Nacional, ao lado dos ministros da Fazenda e do Planejamento, e sua opinião, lá, pesa e muito.

Cabe, ainda, insistir sobre dois pontos. Primeiro, o centro da meta inflacionária e a banda de variação são o resultado de uma decisão discricionária, “política”, como se pode dizer. A dependência em relação à trajetória passada não impede que, face a mudanças bruscas de cenário ou a objetivos eventualmente conflitantes com a manutenção do centro da banda, este ou os seus limites sejam alargados pelo CMN. Na verdade, o próprio Bacen pode fazê-lo, como já o fez em janeiro de 2003, quando “ajustou” o centro da meta em função da crise do segundo semestre do ano anterior, e em setembro de 2004 a título de acomodação à inércia inflacionária (BEVILAQUA et al., 2007). Em segundo lugar, como testemunha o insuspeito Bernanke (ver anteriormente), por mais sofisticados que sejam os modelos de previsão, há uma necessária dose de discrição nessas previsões.

Conforme explicado por alguns de seus executivos, o Bacen

[…] guia suas decisões de política [para atingir as metas] por suas próprias previsões de inflação e dos respectivos balanços de riscos. As expectativas de inflação do mercado são insumos importantes nos modelos de previsão do Bacen […] e são influenciadas pelo comportamento passado da inflação, as metas de inflação, o desenvolvimento da taxa de câmbio e do preço das commodities, a atividade econômica e o posicionamento da política monetária (BEVILAQUA et al., 2007, p. 5).

Embora acreditem que o peso do passado na definição de expectativas tenha diminuído, atestando o sucesso da política de metas, constatam que:

[…] muitas vezes, as expectativas apresentaram reações excessivas a eventos correntes, especialmente a surpresas inflacionárias. Assim, o Bacen frequentemente teve de agir de modo que impedisse que desenvolvimentos negativos de curto prazo contaminassem as perspectivas de médio prazo. Nesse sentido, “o processo de desinflação tem sido, e ainda é, um processo de domar as expectativas inflacionárias” (BEVILAQUA et al., 2007, p. 5, ênfase adicionada).

Ao longo desse processo de disciplinar o mercado, “os custos de curto prazo, em termos de atividade econômica perdida, devem ser vistos como um investimento em estabilidade” (BEVILAQUA et al., 2007, p. 13).

Como se sabe, nesse processo de livrar os atores econômicos do peso do passado e de domar as expectativas inflacionárias, o Bacen vem praticando taxas de juros que, apesar de oscilarem, estão sempre entre as mais altas do mundo. Ao fazê-lo, condiciona as outras duas pontas do tripé de políticas macro. Do lado cambial, a entrada de capitais estrangeiros, atraída pelo diferencial de juros, valoriza o real e contém o preço de bens e serviços comercializáveis internacionalmente. O uso de swaps cambiais reversos – em que as instituições financeiras ficam passivas em dólar e ativas em Sistema Especial de Liquidação e de Custódia (Selic)/Certificados de Depósito Interbancário (CDI) e o Banco Central fica na posição inversa – adicionou importantes aliados à política de manter a Selic elevada e a taxa de câmbio valorizada estável. Do lado fiscal, obriga a política a estabelecer suas metas em termos primários, comprimindo gastos, notadamente de investimento, de forma que liberasse recursos para o pagamento de juros sobre a dívida pública – não incluídos no resultado primário.

Argumenta-se com frequência que a estabilidade de preços tem a natureza de um bem público, no sentido de que ninguém pode ser excluído de seus benefícios. No entanto, a política anteriormente resumida tem distintos perdedores e ganhadores.

Entre os perdedores, os devedores encimam a lista. Entre estes, destaca-se o Estado, que pagou, em média, cerca de 7% do produto interno bruto (PIB) ao ano à conta de juros no período 2003-2008, aproximadamente dez vezes o gasto no programa Bolsa Família. Dado que a tributação no Brasil é notoriamente regressiva, resulta uma maciça transferência de renda dos pobres para os ricos.

Há também perdedores no setor privado – todos os que necessitam utilizar mecanismos de crédito, dos consumidores que desejam adquirir ativos familiares a empresas que precisam financiar o seu capital de giro e investimentos.

Em consequência, a demanda final de bens de consumo é contida, com reflexos sobre toda a cadeia produtiva e os investimentos. O curto prazo da política monetária e o poder discricionário do Bacen aumentam a incerteza e o alto rendimento, grande liquidez e baixo risco das aplicações financeiras elevam a taxa mínima de retorno (hurdle rate) dos investimentos produtivos. Assim, o portfólio de investimentos produtivos das empresas tende a se concentrar em projetos de curto prazo e baixo risco.

As aplicações dos grandes gestores de recursos financeiros, como os fundos de pensão, sofrem o mesmo viés, e o sistema financeiro é encorajado a concentrar suas operações em títulos públicos, em detrimento da concessão de crédito. Esta tende a priorizar operações de curto prazo e baixo risco. Em consequência, o sistema privado de financiamento torna-se pouco funcional para as transformações estruturais típicas do desenvolvimento, deixando este papel a cargo dos bancos públicos, notadamente o Banco Nacional do Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES) e Caixa Econômica Federal (CEF).

Atividades cruciais para o desenvolvimento, como a inovação, notadamente projetos mais criativos, são desestimuladas, a taxa de crescimento do emprego diminui e o crescimento e a igualdade também.  O “investimento em estabilidade” tem altos custos.

Do outro lado da lista, entre os ganhadores destaca-se, primum inter pares, o sistema financeiro. O balanço consolidado dos bancos brasileiros mostra que o volume de lucros líquidos triplicou entre 2003 e 2007 e que a sua taxa de lucro passou de 14,8% em 2003 para 22,9% em 2007 (VALOR ECONÔMICO, 2008). No entanto, o sistema financeiro não está só. Investidores institucionais como fundos de pensão, companhias de seguro, empresas com alta geração de caixa (por exemplo, empresas industriais produtoras de bens intermediários, produtores e vendedores de commodities agrícolas, atacadistas, cadeias de lojas de bens de consumo) também se beneficiam, assim como os domicílios mais ricos, notadamente os que pertencem ao 1% superior da pirâmide de distribuição de renda e recebem cerca de 13% da renda total do país. Os dados de Bruno (2007) sobre a participação dos “rentistas” na renda nacional indicam que as empresas não financeiras e os indivíduos receberam, na média, cerca de 80% das rendas financeiras durante o período 1995-2005.

A valorização do câmbio é irmã siamesa dos altos juros. Os exportadores e os produtores locais de bens comercializáveis são os principais prejudicados pela valorização. No entanto, entre os primeiros, os que exportam commodities, seja produtos primários, seja semielaborados, foram, a partir de 2003, parcialmente compensados pelo aumento dos preços no mercado internacional e, sendo grandes geradores de caixa, pelos altos juros locais. Em contrapartida, os importadores de bens e serviços beneficiam-se muito com a valorização do câmbio, de tal forma que, apesar das condições favoráveis para as exportações brasileiras, o saldo em transações correntes, medido como participação no PIB, que havia chegado a quase 2% em 2004, foi praticamente nulo em 2007 e negativo (1,8%) em 2008. Vistas pelo ângulo da conta de capitais, as duas irmãs atuam no sentido de favorecer as empresas que têm condições de aceder ao crédito externo e a todos a quem convém remeter recursos para o exterior, seja para investimentos – principalmente os produtores de commodities –, seja a título de juros, lucros e dividendos, cujo montante passou de US$ 18,6 bilhões em 2003 para US$ 37,3 bilhões em meados de 2008. Entre os beneficiários, conta-se o Tesouro, que eliminou sua dívida externa, passando a ser credor líquido. Finalmente, conforme já apontado, as instituições financeiras que fazem contratos de swap reverso são beneficiadas pelas duas irmãs.

Existe, pois, ampla e poderosa constelação de interesses, estruturada ao longo do tempo em torno à combinatória altos juros/câmbio valorizado, que estabeleceu uma convenção que estes elementos são essenciais para o desenvolvimento do país.

Argumentos como o “pecado original” da moratória de 1987, a “incerteza jurídica” dos credores e o crédito “não livre” ou o déficit público são oferecidos como justificativa. Fatos como as taxas de juros muito mais baixas que as brasileiras em países que também entraram em moratória, como o México, a concessão de “grau de investimento” por agências internacionais de avaliação de risco, que deveria ter redimido o pecado, o reforço das garantias dos credores, já mencionado, a falta de disposição do sistema financeiro privado para o crédito agrícola e de longo prazo e o bom desempenho fiscal do governo são convenientemente omitidos. Provavelmente, pouco importam – o que conta é a manutenção da convenção.

Essa coalizão de interesses tem poderosos instrumentos para consolidar e difundir sua convenção de desenvolvimento. O mais explícito está nas mãos do sistema financeiro, como demonstrado na crise do segundo semestre de 2002, que tão efetivamente domou as expectativas do governo entrante. Mas há outros instrumentos, mais sutis, como o financiamento de campanhas políticas,11 as relações com os membros do Congresso, os “anéis burocrático-empresariais” de que, no passado, falava Cardoso, o sociólogo, e as relações com a mídia, que difunde a convenção de estabilidade.

O Banco Central é um membro necessário dessa coalizão – é a instituição que concebe e executa a política monetária, com os efeitos já apontados sobre a política cambial e fiscal – sem que isto implique, necessariamente, “captura” no sentido da “escolha pública”. Para o estabelecimento da coalizão e da convenção que lhe serve de representação social, basta que o Banco Central e os membros privados derivem benefícios conjuntos da mesma política – no caso, o prestígio de cumprir as metas e os lucros derivados dos altos juros e do câmbio valorizado.

Além de objetivos comuns, diversos mecanismos reforçam a coesão dessa coalizão e a força da convenção a ela vinculada.

A atual estrutura do sistema financeiro brasileiro foi muito influenciada pela crise bancária de 1995 e pela privatização dos bancos estaduais, processos em que o Banco Central teve papel decisivo, participando da gênese ou do desenvolvimento de grandes grupos.12 A mesma crise levou ao aprofundamento das atividades de supervisão do sistema financeiro exercidas pelo Banco Central (por exemplo, a aplicação das Regras de Basileia), estreitando os laços entre as partes. Como toda agência reguladora, o Banco Central tem de manter contato estreito e contínuo, formal e informal, com os atores regulados, formando uma percepção comum dos problemas e das soluções. A forma como a política monetária é implementada aumenta essa integração: as estimativas de inflação feitas pelo sistema financeiro constituem importante insumo para as estimativas do Banco Central – apesar do viés favorável ao aumento de juros implícito nas estimativas privadas –, e as reuniões do Comitê de Política Monetária (Copom) em que a taxa de juros básica é definida têm periodicidade fixa e, portanto, são precedidas de incontáveis manifestações de representantes do sistema financeiro sobre a decisão do comitê. Finalmente, o horizonte com que as metas são estabelecidas pelo Conselho Monetário – um ano e meio adiante – facilita a convergência entre o Bacen e o sistema financeiro.

No plano cognitivo, a convenção se expressa na crença, partilhada pelos membros da coalizão que a sustenta, na eficácia e na legitimidade do mercado como a principal instituição encarregada de organizar e conduzir a economia e a sociedade por meio de uma distribuição eficiente no uso de recursos. Tal crença valida o uso da força da coalizão para ampliar a gama de relações sociais regidas pelo mercado – a exemplo da saúde, da previdência e da educação – e vetar projetos e políticas que possam reduzir o poder do mercado em favor de outras instituições. Implícita nestas duas agendas – positiva e negativa – está a tese neoliberal de que, mesmo que o mercado não se coadune ao ideal concorrencial, as falhas introduzidas no processo de alocação eficiente de recursos pela ação de outras instituições, notadamente o Estado, são ainda maiores. Nesse sentido, a crise não resolvida do Estado desenvolvimentista manifesta-se nos aspectos político, fiscal e administrativo, cujas reformas seguem pendentes, apesar de serem amplamente reconhecidas como necessárias, joga a favor da convenção.

Um viés conservador une ainda mais o Banco Central e os interesses privados – o primeiro quer manter a estabilidade de preços, o segundo, o rentável status quo, consolidado ao longo dos anos. Ambos se opõem a mudanças estruturais que alterem a distribuição de riqueza e renda e preços relativos, aumentando o risco de inflação. Em consequência, a coalizão usa seu poder não apenas para promover políticas que a beneficiem, mas também para obstar políticas que alterem o status quo. Convenções de desenvolvimento que levem a mudanças estruturais destes parâmetros estão excluídas – um bom exemplo de manutenção de trajetória.

Denominamos, inicialmente, a convenção anteriormente descrita como sendo institucionalmente “restrita”. No entanto, conforme a análise aponta anteriormente, o adjetivo pode também ser aplicado à gama de mudanças estruturais que tal convenção propugna. Se desenvolvimento é mudança estrutural, trata-se, na melhor das hipóteses de um “desenvolvimento restrito”.

3.3 A Convenção Neodesenvolvimentista

Coexistindo com a convenção já descrita, mas a ela subordinada, há outra que podemos chamar de “neodesenvolvimentista”. Proposta inicialmente no Plano Plurianual de Aplicações (PPA) 2003-2007, ampliada pela Política Industrial, Tecnológica e de Comércio Exterior (Pitce) e pela tentativa de estabelecer parcerias público-privadas, em 2003, encontra sua forma atual no Programa de Aceleração do Crescimento (PAC) 2007-2010 e na recente Política de Desenvolvimento Produtivo (PDP).

A convenção repousa sobre cinco pilares, que justificam a denominação dada:

1. Investimento em infraestrutura – principalmente energia, logística e saneamento – a ser feito majoritariamente por empresas estatais e privadas, com o financiamento do BNDES e, em menor grau, diretamente pelo Estado. A descoberta de grandes jazidas de petróleo em águas muito profundas (o pré-sal) abre a perspectiva de enormes investimentos nessa área e, a seguir, da remoção da restrição de divisas pela exportação de petróleo e seus derivados. Para tanto, porém, será necessário equacionar adequadamente as condições institucionais que regerão a exploração desta área13 e o esquema de financiamento para os referidos investimentos, que, na sua maior parte, serão realizados após a conclusão do PAC atual.

2. Investimento residencial incentivado pelo crédito, público e privado, amparado por maiores garantias, como a alienação fiduciária.

3. O círculo virtuoso entre, de um lado, o aumento de consumo das famílias, derivado dos aumentos do salário-mínimo, das transferências do Bolsa Família, da expansão do emprego formal (explicado em boa parte por medidas institucionais como o tratamento tributário simplificado para pequenas empresas e maior fiscalização) e do crédito (explicado pela alta rentabilidade dessas operações) e, do outro lado, o aumento do investimento em capital fixo e inovação, incentivado pela desoneração fiscal e pelo crédito dos bancos públicos.

4.  Investimento em inovação, amparado por incentivos fiscais, crédito subsidiado e subvenções.

5. Política externa independente, que privilegia as relações com outros países em desenvolvimento (seja da América Latina, seja do grupo Brasil, Rússia, Índia e China – Bric) e busca afirmar o papel do Brasil como protagonista do processo de mudanças na arquitetura institucional mundial.

O Estado volta a assumir papel de liderança no processo de desenvolvimento, recuperando, inclusive, o protagonismo das empresas estatais e dos bancos públicos, perdido durante o período liberal.

Nos dois primeiros pilares e no último, é clara uma atualização da antiga proposta desenvolvimentista. Restabelece-se a tradicional coalizão entre empreiteiras da construção pesada e leve, fornecedores de insumos e equipamentos e seus empregados com o governo. O terceiro pilar vai além: almeja não só o consumo de massas e seu investimento derivado, sob inspiração keynesiana, mas também sanar a grande deficiência do antigo padrão desenvolvimentista: a restrita inclusão econômica, apontada por keynesianos como Furtado (1961) como óbice principal à sustentabilidade do desenvolvimentismo.

A capacidade local de inovação, buscada pelo desenvolvimentismo dos anos 1970, é, hoje, objeto de um consenso que abarca todas as correntes de pensamento, contando com forte apoio do Banco Mundial. No entanto, a Pitce de 2003 tinha forte componente heterodoxo em sua agenda positiva ao estabelecer claras prioridades setoriais e tecnológicas,14 estabelecidas em função dos seus encadeamentos tecnológicos e do seu peso na balança comercial. Essa heterodoxia foi substancialmente atenuada, em favor de políticas “horizontais”, de natureza mais canônica, possivelmente por causa da redução da restrição externa. Também, à diferença do que ocorria no período desenvolvimentista, na agenda atual não se distinguem os detentores da capacidade de inovação pela origem do seu capital e há inequívoco entusiasmo com a importação de tecnologia. Enquanto no período anterior havia a preocupação, movida por objetivos de soberania econômica nacional, de privilegiar a capacitação tecnológica sob controle nacional, esta prioridade deixou de existir.

Cabe destacar que, à diferença da antiga convenção desenvolvimentista e da convenção neoliberal, o governo Lula colocou no topo da sua agenda desenvolvimentista a redução da pobreza por meio dos mecanismos apontados no que é descrito anteriormente como o terceiro pilar desta agenda. A percepção de que os “pobres” tendem a ser os mais prejudicados em períodos de alta inflação estabelece uma ponte entre a convenção neodesenvolvimentista e a convenção institucional restrita já descrita.

No entanto, essa ponte não implica a necessária adoção das metas de inflação e das políticas monetária e cambial praticadas pelo Bacen. Outras configurações de política macro podem conduzir à manutenção da estabilidade de preços. A análise dessas configurações alternativas foge ao escopo deste ensaio, mas cabe reiterar o peso econômico e político da coalizão de interesses que se expressa por meio da convenção de desenvolvimento restrito, cuja agenda positiva postula que a atual configuração de políticas é a mais “eficiente” do ponto de vista técnico, apagando com a retórica tecnocrática e com o debate político.

Por mais que se possa criticar os programas de transferência por oferecerem poucas “portas de saída” aos seus beneficiários, a prioridade dada aos “pobres” constitui modificação crucial na agenda de desenvolvimento que, dado o seu manifesto impacto político, parece pouco provável que seja infletida no futuro. Ao mesmo tempo, a forma como a prioridade foi implementada, de outorga de um benefício pelo Estado, é consistente com a trajetória de um Estado paternalista que remonta ao varguismo15 e tem como efeito colateral a perda de importância das organizações da sociedade civil, notadamente as que representam os “pobres”.

Assim, a convenção desenvolvimentista do governo Lula também reunia um conjunto de relevantes interesses, econômicos e políticos.

Se implementado o PAC conforme previsto, estimava o governo que a taxa de investimento passaria de 16,4% do PIB, em 2006, para 21%, em 2010, e a taxa de crescimento do PIB seria mantida estável ao longo do período 2008-2010, em 5% ao ano (a.a.). Sem dúvida uma melhora em relação ao período 1998-2003, quando o PIB cresceu a uma média de 1,6% e mesmo em relação ao primeiro mandato do presidente Lula, quando, em média, o crescimento foi de 3,4% a.a. e a taxa de investimento foi 15,9% do PIB, mas longe ainda dos níveis alcançados pelo desenvolvimentismo brasileiro ou, atualmente, pelas nações asiáticas.

Admitida uma taxa de crescimento populacional de 1,5% ao ano, a taxa de crescimento prevista levaria à duplicação da renda per capita em 20 anos, o que não pode ser descrito como um objetivo muito ambicioso.  No entanto, tal taxa era compatível com as estimativas de crescimento potencial do Banco Central.

O programa partia da premissa de um cenário internacional e de evolução macroeconômica do país favorável. A inflação seria 4,1%, em 2007, e se estabilizaria em 4,5% a.a. no período 2008-2010. A taxa básica de juros declinaria lentamente, atingindo 10,1% em 2010, e o superávit fiscal primário permaneceria estável em 4,25% do PIB durante todo o período.

À época de sua elaboração, tais premissas eram plausíveis: a demanda internacional por produtos brasileiros continuava forte, compensando, em parte, a valorização do real, a crise do sistema financeiro internacional ainda não se fizera plenamente manifesta. No plano interno, o superávit primário mantinha-se nas metas previstas, e o Banco Central reduzira gradualmente a taxa de juros básica a partir de setembro de 2005, um ano após elevá-la bruscamente.

Havia outras razões para o otimismo, decorrentes da melhoria dos problemas herdados do passado. Em primeiro lugar, a taxa de investimento apresentava evolução favorável. Em 2006, havia voltado ao nível de 2002 (16,4% do PIB) e apresentava tendência crescente. Essencial para as obras de infraestrutura, o investimento público, que caíra a um nível mínimo em 2003 (0,3% do PIB), aumentara para 0,64% em 2006, prevendo-se que chegaria a 1,2% em 2009. Previa-se também que os investimentos da Petrobras, um dos pilares do PAC, que haviam caído de 0,81% do PIB, em 2003, para 0,76%, em 2006, voltariam a se elevar.16

Em segundo lugar, a redução da remuneração dos títulos do Tesouro, junto a medidas institucionais que reduziam o risco de crédito (como o crédito consignado para pessoas físicas e a alienação fiduciária para o crédito habitacional), estimularam o sistema financeiro a ampliar sua oferta de crédito que, em 2006, representava pouco mais de 30% do PIB. Associada ao aumento da massa salarial, a expansão do crédito levou a forte aumento do consumo familiar. Como a remuneração dessas operações caíra menos que a Selic, a expansão do crédito aumentava a rentabilidade do sistema financeiro.

Os dois fatores anteriormente apontados – ampliação da taxa de investimento e ampliação do crédito e da rentabilidade do sistema financeiro – não cumpriam apenas a função de implementar o PAC, asseguravam também a compatibilidade entre a  convenção desenvolvimentista e a convenção institucionalista restrita.

As convenções de desenvolvimento no governo Lula

Para o Bacen, o aumento da capacidade de oferta é essencial para um cenário “benigno” para a inflação futura, evitando que a demanda exerça pressões sobre o nível de preços. Embora o estudo de Bevilaqua et al. (2007) mostre que o hiato de produto tem pouca influência sobre as expectativas de inflação a serem domadas, a avaliação de que esta pressão de demanda poderia vir a ocorrer, reduzindo o “hiato do produto”, foi um dos principais determinantes da elevação da taxa de juros em setembro de 2004 (alta que durou um ano), visando a reduzir o crescimento do PIB, que vinha evoluindo a taxas de cerca de 6% nos trimestres anteriores (BEVILAQUA et al., 2007). Como resultado, a taxa de crescimento do PIB caiu de 5,7%, em 2004, para 3,2%, em 2005.

Conforme aponta Barbosa (2009), os estudos do Bacen sobre hiato de produto utilizam expectativas “voltadas para trás”, o que, em um contexto de aceleração do crescimento, induz a uma postura conservadora sobre o potencial de expansão da economia. Dado o poder do Bacen de afetar o crescimento, bem ilustrado pelo episódio de 2004-2005, a ampliação da taxa de investimento torna-se essencial não apenas no plano “real” como no simbólico, reduzindo a probabilidade de interrupções no processo de crescimento impostas pelo banco. Como mostra Modenesi (2008), para todo o período de aplicação do regime de metas de inflação, o Banco Central é rápido na elevação das taxas de juros e lento na sua redução.

Para o sistema financeiro, o aumento de rentabilidade trazido pela expansão do crédito era, obviamente, bem-vindo.

A compatibilidade entre as duas convenções teve curta duração.

A forte expansão na oferta de bens de capital era interpretada pelo governo como evidência da formação do círculo virtuoso entre consumo e investimento e equilíbrio entre demanda e capacidade de oferta, atenuando pressões inflacionárias.

No entanto, o círculo virtuoso de consumo–crédito–investimento parecia ter-se estabelecido principalmente no setor de construção, recuperando parte da defasagem na participação da construção na formação bruta de capital17 e na ínfima participação do crédito para construção (menos de 2% do PIB), refletida em um déficit habitacional estimado em 8 milhões de moradias.

Para os demais setores, em que pese o inequívoco aumento de investimentos, os mapeamentos feitos pelo BNDES para os períodos 2007-2010 e 2008-2011 (TORRES FILHO; PUGA, 2007; PUGA; BORÇA JR., 2007), mostravam o forte peso que a expansão da infraestrutura, notadamente em energia, tem nesse processo e que os investimentos no setor industrial continuavam concentrados em setores intensivos em capital e recursos naturais (petróleo e gás, mineração, siderurgia, papel e celulose, petroquímica), orientados principalmente para exportação e substituição de importações. Em que pese a expansão da demanda, os investimentos em bens de consumo – notadamente dos setores automobilístico, eletrônico e fármacos – respondiam por 12% do total. Dados da produção nacional de bens de capital, desagregados por uso e por setores (IEDI, 2008) apontavam na mesma direção – a expansão era mais forte em bens destinados à agricultura, à energia elétrica e ao transporte – notadamente vagões ferroviários, usados pelas indústrias extrativas. Quadro semelhante era mostrado pelas importações de bens de capital, em que, além dos já citados anteriormente, também se destacam os bens do complexo eletrônico (informática, comunicações e automação).

A maior parte dos investimentos em infraestrutura estava sendo, segundo os documentos governamentais de acompanhamento do PAC, realizada segundo o cronograma previsto, embora a imprensa registrasse vozes discordantes. Inequivocamente, existem problemas de compatibilidade entre o nível e, especialmente, o ritmo dos investimentos previstos no programa e outros objetivos de desenvolvimento, como a preservação do meio ambiente. Neste, como em tantos outros aspectos da problemática brasileira, aparecem as dificuldades institucionais inerentes ao nosso Estado, seja em termos de objetivos, seja em termos de adequação administrativa.

Na visão do Bacen, ao fim de 2007, o cenário para a inflação futura ainda era “benigno”, mas o Relatório de Inflação de dezembro daquele ano registrava sua preocupação com a pressão exercida pela demanda sobre a oferta e com o estreitamento do “hiato de produto”.

Os problemas foram substancialmente agravados pela evolução da situação internacional.

Recentemente, o ex-presidente do FED (Reserva Federal dos Estados Unidos da América – em inglês oficialmente Federal Reserve System), Allan Greenspan, ao depor no Congresso americano, descreveu a atual crise internacional como um tsunami. A metáfora é mais adequada que a da “bolha”, posto que o tsunami vem do fundo do oceano, causado por modificações sísmicas. No caso, o terreno sobre o qual repousava a enorme massa de capital financeiro em circulação pelo mundo. O deslocamento teve início no período 2004-2006, quando, após manter taxas de juros muito baixas, o FED elevou-as drasticamente (de 1% para 5,35%). Com essa elevação, o mercado de hipotecas de alto risco (subprime) entrou em crise, reconhecida pelo atual presidente do FED, Ben Bernanke, em meados de 2007. Ao longo de 2007, a crise estendeu-se ao resto do sistema financeiro e provocou um forte movimento especulativo nos preços das commodities, que subiram drasticamente.

Nesse quadro de turbulência internacional, um aumento da inflação seria provável. Com efeito, o Índice Nacional de Preços ao Consumidor Amplo Especial (IPCA), que serve de baliza ao Banco Central, medido no intervalo de 12 meses, passou de 4,56% em janeiro de 2008 para 4,61% em fevereiro e 4,73% em março, superando a meta de 4,5%, mas dentro da margem de variação estabelecida pelo CMN, de mais ou menos 2%.

É legítimo duvidar se a taxa de juros, que incide principalmente sobre a demanda, é instrumento eficaz para debelar pressões de custos, de origem externa, sem que isso implique contração muito forte do nível de atividade. Em outros países, notava o Bacen, verificava-se o “caráter refratário do processo inflacionário, mesmo diante da desaceleração global” (Ata da Reunião no 134, § 57, do Copom. Disponível em: <http:// www.bcb.gov.br/?COPOM134>).

Embora vários analistas sugerissem que a elevação de preços observada no primeiro trimestre de 2008 fosse atribuível ao aumento nos preços internacionais das commodities, o Bacen preferiu interpretá-la como sendo causada pela pressão da demanda interna sobre a capacidade produtiva e, estimando que havia forte risco de a inflação ficar acima do centro da meta, deu início, em abril, a um novo – e forte – ciclo de elevação da taxa básica de juros, que passou de 11,25% ao ano em março para 13,75% em setembro, mantida em outubro. Outras medidas, como a redução dos prazos de financiamento, que seriam eficazes para conter uma demanda movida a crédito, mas que teriam prejudicado o setor financeiro, não foram tomadas.

O silêncio obsequioso do CMN, principal do qual o Bacen é agente, mostra bem a força da convenção de estabilização vigente no país.

3.4 A Crise e os seus desdobramentos

A partir de setembro de 2008, como se sabe, a crise internacional assumiu dimensões sistêmicas, comparadas por muitos aos eventos de 1929. O tsunami estendeu-se pelo mundo, afogando no seu percurso a tese do “descolamento” dos países em desenvolvimento.

Até então, a crise internacional – que eclodira um ano antes – havia repercutido no Brasil principalmente por meio da elevação dos preços das commodities e da saída de capitais, lucros e dividendos, visando, em boa parte, a cobrir perdas sofridas pelos investidores nos países centrais,18 derrubando as cotações da Bolsa de Valores e fechando um canal de capitalização de empresas que vinha tendo utilização crescente, dado o alto custo do crédito.19 No entanto, a taxa de câmbio mantinha-se estável e valorizada.

O governo reagiu, inicialmente, como outros que o precederam, reduzindo o tsunami a uma “marola”. Assim, como no passado fomos “diferentes” do México em 1982 e 1994, da Ásia em 1997, da Rússia em 1998 e da Argentina em 2001, agora éramos “diferentes” dos países desenvolvidos: nossos “fundamentos” são mais sólidos.20 No entanto, como em 1973, o Brasil mostrou, mais uma vez, que não é uma “ilha de tranquilidade” no encapelado mar internacional. A crise manifestou-se, imediatamente, por uma elevação na taxa de câmbio e pela contração da liquidez, mostrando que a retórica do “descolamento” é ineficaz, podendo até ser contraproducente. A busca de ganhos financeiros por parte de grandes e médias empresas que apostaram com derivativos na manutenção da taxa de câmbio impôs-lhes pesadas perdas, mostrou importantes falhas nos mecanismos de regulação do mercado e aumentou a incerteza, à semelhança do que ocorreu em outros países.

Com a crise, o Banco Central ganhou ainda maior peso político. A política de metas de inflação e as próprias metas permaneceram – e permanecem – inalteradas e, ao fim de outubro, mais de um mês após a quebra do Lehman Brothers, o Copom continuava preocupado com os riscos “para um cenário menos benigno” de inflação, postos pelo descompasso entre os aumentos de demanda e oferta (Ata da Reunião no 138). À diferença dos seus pares no mundo, tanto de países desenvolvidos como emergentes,21 o Banco Central manteve a taxa de juros no seu nível elevado, quando a crise de liquidez e as condições fiscais sugeriam a conveniência de reduzi-la. Mas o Copom acenava claramente com a possibilidade de elevar a taxa de juros se as expectativas de inflação não convergissem para o centro da meta (Ata da Reunião no 138 do Copom. Disponível em: http://www.bcb.gov.br/?COPOM138). Assim, à incerteza para produção e investimentos, decorrente da situação internacional, somava-se a produzida pelo Bacen.

No último trimestre de 2008, a crise se fez manifesta, com a queda na taxa de crescimento do PIB. No semestre seguinte, a crise se agravou, e o PIB apresentou evolução negativa.22 

Em consequência, a agenda positiva de políticas públicas concentrou-se no combate à crise.23 No plano macroeconômico, a meta de superávit primária foi reduzida para 2,5% do PIB e os investimentos da Petrobras excluídos do cálculo; o Bacen cortou a Selic em 5 pontos percentuais (p.p.), chegando a 8,75% em agosto de 2009, quando parece ter dado fim ao ciclo de reduções. Não obstante a queda, o Brasil mantém uma das mais altas taxas de juros do mundo.24

Ao mesmo tempo, buscou-se a manutenção da demanda efetiva, tanto em termos de consumo das famílias, quanto do investimento. O primeiro foi fomentado pela antecipação do aumento do salário-mínimo, pelo aumento do valor e da cobertura da Bolsa Família e pela redução de impostos sobre bens de consumo. Para contrabalançar a retração na concessão de crédito do setor privado, os bancos públicos (notadamente o BB e a CEF) ampliaram suas operações e reduziram os encargos cobrados. O investimento foi estimulado pela ampliação de recursos do BNDES e pela redução da Taxa de Juros de Longo prazo (TJLP), assim como por incentivos fiscais para bens de produção e pela manutenção dos investimentos do PAC, ampliados por novo programa de habitação popular.

Em contrapartida, o sistema financeiro privado adotou uma postura defensiva, em termos de concessão de crédito e de taxas de juros, retraindo a primeira e aumentando as últimas, a despeito da queda da Selic, estratégia que preservou a lucratividade do sistema.25

A política anticrise deteve o processo de contração econômica. Estima-se que o crescimento do PIB anual seja levemente positivo no ano em curso e que, em 2010, volte ao patamar desejado de 4% a 5% a.a. Não obstante, a indústria de transformação ainda apresenta resultados negativos e, mais grave, os investimentos sofreram contração, cuja amplitude não está clara – as estimativas situam-se em um intervalo amplo, que vai desde a avaliação do BNDES que a formação de capital manter-se-ia estável em 19% do PIB em 2009, atingindo a meta de 21% em 2012, um atraso de dois anos em relação à meta do PAC (PUGA; BORCA JR., 2007), até estimativas de empresas de consultoria de que a taxa de formação de capital só voltará ao (baixo) nível de 2008 (19% do PIB) em 2012 ou 2013. Tendo em conta o peso dos investimentos atrelados ao mercado internacional, antes mostrado, tais resultados futuros dependem, naturalmente, da evolução da taxa de câmbio, que vem apresentando forte valorização, e da economia internacional, que, conforme já apontado, tem formato incerto.

A crise e as políticas adotadas para debelá-la têm repercussões sobre o debate sobre desenvolvimento.

Superadas a fase do descolamento e a retórica da “marola”, houve uma convergência entre as duas convenções, mantendo-se, de um lado, juros altos e, de outro, adotando medidas de cunho fiscal e de crédito para sair da crise.

Ou seja, a verificar-se o cenário otimista para as economias internacional e nacional, a tendência parece ser rumo a uma situação próxima à vigente antes da eclosão da crise, em que convivem duas convenções – a institucional restrita e a desenvolvimentista – sob a hegemonia da primeira. Nesse quadro, consistente com o diagnóstico de que o Brasil se desenvolvia adequadamente e a crise foi exógena, os interesses que formam a coalizão de suporte da segunda convenção têm liberdade de adotar as políticas pertinentes aos seus objetivos, desde que não firam os interesses da primeira coalizão, que detém, em última instância poder de veto sobre o desenrolar do desenvolvimento brasileiro.

Caso, porém, a demanda interna se amplie e as estimativas menos otimistas sobre o investimento se provem verazes, é provável que o Banco Central, mantendo a meta de inflação, volte a elevar os juros, sob a justificativa do estreitamento do hiato de produto e da ameaça que este representa para a “benignidade” do cenário inflacionário, mantendo, assim, a tendência à valorização do câmbio. Conforme argumentamos, essa combinação juros altos/câmbio valorizado desestimula os investimentos produtivos, gerando um círculo vicioso em que o capital financeiro é o principal beneficiário.

A expectativa do mercado financeiro, evidenciada por meio do Relatório de Mercado Focus, preparado pelo Bacen, é de que este voltará subir a Taxa Selic no próximo ano, mesmo que a taxa de inflação, medida pelo IPCA, se iguale ao centro da meta26 e a adoção de uma meta de crescimento de 4% a 5%, modesta, mas compatível com o suposto “produto potencial” – e com o poder do Banco Central –, sintetizam bem essa situação de convívio e dominação consentida. Em outros termos, nesse cenário não há histerese – a trajetória retoma seu curso anterior e a dependência em relação ao passado manifesta sua força.

No entanto, o período recente também evidenciou conflitos entre as duas convenções.

A estratégia defensiva do sistema financeiro, já descrita, foi duramente criticada pelo Ministro da Fazenda, que ameaçou o sistema privado com a perda de mercado para os bancos públicos e até pelo Presidente da República, que criticou pela mídia os altos spreads cobrados pelos bancos privados. Estes, após alguma tergiversação, preferiram não prosseguir no debate público, mas o governo vem mantendo a postura agressiva dos bancos públicos na oferta de crédito.

Ao lado da discussão sobre a força e a rapidez da recuperação, notadamente dos investimentos, dois temas vêm ocupando o debate macroeconômico: a tendência à redução do superávit primário, em função do aumento dos gastos correntes e da diminuição da receita, e a valorização do real frente ao dólar (28% no período janeiro/agosto do corrente ano).27 Em ambos os temas, notam-se posições distintas entre o Ministério da Fazenda, que vem adotando postura mais desenvolvimentista, e o Bacen, que segue apegado ao seu objetivo de conter a inflação próxima do centro da meta.

Quanto ao problema fiscal, enfatizado pela mídia, com o discreto apoio do Bacen, a posição do Ministério da Fazenda é a de que, apesar de terem aumentado, os gastos correntes estão sob controle e a receita aumentará com recuperação da economia. Vale notar que a parte principal do aumento dos gastos correntes é devida à expansão das transferências de renda às famílias28 e aos estados e aos municípios e, portanto, sua redução é, política e legalmente, muito difícil, exceto por improváveis reformas (política, fiscal e da Previdência) que, de todo modo, só terão efeitos a prazos mais longos. Ao mesmo tempo, o Ministério da Fazenda tem rejeitado qualquer ajuste fiscal via redução de investimentos, reiterando a disposição de manter os níveis previstos no PAC e sustentando, assim, um dos principais pilares da convenção desenvolvimentista.

A valorização do câmbio já vinha sendo denunciada como causa de “doença holandesa”, tornando a indústria localizada no país pouco competitiva no mercado externo e na competição contra importações e, no limite, ameaçando a economia brasileira de desindustrialização (BRESSER PEREIRA, 2008). A manter-se a valorização do câmbio, o estímulo a investimentos industriais no país seria reduzido, sendo mais rentável adquirir insumos, partes e componentes e, eventualmente, bens de capital no exterior, provocando a perda de densidade das cadeias produtivas, reduzindo os efeitos de encadeamento e sinergia e a capacidade de inovação associada às relações próximas entre vendedores e produtores.

A valorização está associada a movimentos da conta de capitais, alimentados pela alta taxa de juros brasileira e pela busca de aplicações rentáveis por investidores externos, estimulados pelo sucesso brasileiro em lidar com a crise, em comparação com outros países. Conta com a inequívoca simpatia do Bacen e dos atores no mercado de crédito e de capitais, que atribuem tal valorização às condições “estruturais” da economia brasileira. Não obstante, o Ministério da Fazenda, contrariando esses interesses, estabeleceu uma taxação sobre a entrada de capitais destinados a investimentos mobiliários. Medida semelhante havia sido tomada, em março de 2008, e eliminada alguns meses depois, após a quebra do Lehman Brothers. Embora sua eficácia para desvalorizar o real seja duvidosa,29 a medida tem inequívoco valor simbólico que pode indicar maior disposição do governo em intervir na conta de capitais, em favor da convenção desenvolvimentista.

É possível que o período eleitoral próximo venha a agravar as tensões entre as duas convenções, conferindo maior peso político à convenção desenvolvimentista. No entanto, a história recente do país apresenta farta evidência do poder, econômico e político, da coalizão de interesses que encontra sua expressão na convenção de desenvolvimento restrito, de modo que futura correlação de forças entre as duas convenções é altamente incerta.

4. Conclusão

Argumentamos anteriormente que o processo de desenvolvimento requer um dispositivo congnitivo coletivo, composto por conhecimentos codificados e tácitos, que permita hierarquizar problemas e soluções e facilitar a coordenação entre os atores sociais – uma convenção de desenvolvimento. Esta convenção reflete a distribuição de poder econômico e social na sociedade, constituindo, pois, um objeto de economia política.

Atualmente, após o fracasso das convenções desenvolvimentista e neoliberal, não há, internacionalmente, uma convenção de desenvolvimento firmemente constituída. Embora a crise em curso tenha servido a descartar alguns postulados anteriores, como a capacidade de autorregulação dos mercados, e tenha recolocado o Estado em um papel central, a indefinição quanto a uma convenção de desenvolvimento foi provavelmente ampliada. A saída mais rápida da crise nos países desenvolvidos atua a favor daquelas forças, notadamente o capital financeiro internacional, que têm interesse em minimizar as mudanças institucionais e em retornar, tanto quanto possível, ao status quo ante.

Argumentamos também que, no governo Lula, havia, desde o início, o reconhecimento da necessidade de nova convenção de desenvolvimento e que duas convenções disputavam a hegemonia. Parece-nos que a convenção que chamamos de “institucionalista restrita”, que privilegia a estabilidade de preços ao custo de um desenvolvimento também restrito, detém a hegemonia sobre a convenção neodesenvolvimentista, o que é explicado pela força da coalizão conservadora que sustenta a primeira e pela percepção de que os “pobres”, prioridade do governo, são os mais prejudicados pela alta inflação.

No entanto, esta ponte entre as duas convenções não implica a necessária adoção das metas de inflação e das políticas monetária e cambial praticadas pelo Bacen. Outras configurações de política macro podem conduzir à manutenção da estabilidade de preços. A análise dessas configurações alternativas foge ao escopo deste ensaio, mas cabe reiterar o peso econômico e político da coalizão de interesses que se expressa por meio da convenção de desenvolvimento restrito, cuja agenda positiva postula que a atual configuração de políticas é a mais “eficiente” do ponto de vista técnico, apagando com a retórica tecnocrática o debate político.

A crise internacional introduziu novos elementos de incerteza e perturbação no processo de desenvolvimento brasileiro. No entanto, com a retomada da atividade econômica, há forte tendência para a volta da correlação de forças entre as duas convenções, consistente com o diagnóstico de que a crise foi de natureza exógena e o desenvolvimento até então em curso era satisfatório.

Não obstante, a configuração das políticas anticíclicas e  seu resultado estabeleceram conflitos entre as duas convenções em relação ao equilíbrio fiscal e, especialmente, à valorização cambial e o correlato tratamento dos juros e do capital financeiro, nacional e internacional. A médio prazo, a contradição entre investimentos produtivos – cuja contração em função da crise ainda não está clara – e o aumento de juros/valorização do câmbio pode exacerbar os conflitos.

Como sabemos, economista é um profeta que olha para trás e o desdobramento destes conflitos, que tende a se acentuar em um período eleitoral, é imprevisível, dependendo da evolução da correlação de forças políticas e econômicas representadas pelas duas convenções de desenvolvimento.

Para concluir, chamamos atenção para o fato de que nenhuma das duas convenções em disputa enfrenta os problemas da transformação do Estado brasileiro, notadamente as reformas política, fiscal e administrativa, que, a nosso juízo, são essenciais para um processo de desenvolvimento alto e sustentável. Possivelmente, a explicação para este silêncio encontra suas raízes na governança que caracteriza o presidencialismo de coalizão brasileiro e que acaba por induzir a dependência em relação à trajetória passada e, assim, um forte viés conservador.

 

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lnnovation and the Development Convention...

1. lntroduction

From the beginning of the nineties to the present the Brazilian economy was ruled by a specific view of the process of economic development, which emphasized the role of technical progress as a means to achieving fast and stable...

lnnovation and the Development Convention in Brazil

Fabio S. Erber, Revista Brasileira de Inovação, Volume 3, Número 1, Janeiro / Junho 2004 – Paper written for the workshop “Tendências e Fronteiras do Desenvolvimento: Inovação e Políticas Tecnológicas”, IE/UFRJ, Centre for Research on Innovation and Competition – The Universty of Manchester, FINEP and British Council (RJ). Rio de Janeiro, September 2002.

From the beginning of the nineties the Brazilian economy was ruled by a specific view of the process of economic development, which emphasized the role of technical progress as a means to achieving fast and stable economic growth. Nonetheless, the degree of endogenous technical innovation in Brazil remains very low. This paper explores the conjecture that the latter result is a consequence of the hegemonic view of development. The first section presents some quantitative and qualitative data to support our assertion about the innovativeness of the Brazilian economy. The second section argues that the “view of development” may be profitably treated as a “convention”, a set of beliefs shared by decision-makers and used to identify the main issues which a development strategy has to tackle and the appropriate means to address such issues. A development convention contains also a “negative” agenda — issues and solutions which should be avoided. The same section then analyses the development convention which was hegemonic from the nineties to the date of the paper (2002) and the implications of its positive and negative agendas for technological development, assuming such convention had worked as its supporters supposed it would. It argues that the theoretical results are consistent with the facts described in the first section. The last section comments the actual working of the development convention, arguing that it stressed the main technological features present in the “pure form” of the convention and concludes with a brief discussion of the role of innovation in a new development convention which seemed to be arising at that time.

1. lntroduction

From the beginning of the nineties to the present the Brazilian economy was ruled by a specific view of the process of economic development, which emphasized the role of technical progress as a means to achieving fast and stable economic growth. Nonetheless, the degree of endogenous technical innovation in Brazil remains very low. This paper explores the conjecture that the latter result is a consequence of the hegemonic view of development.

The next section presents some quantitative and qualitative data to support our assertion about the innovativeness of the Brazilian economy. The third section argues that the “view of development” may be profitably treated as a “convention”, a set of beliefs shared by decision-makers and used to identify the main issues which a development strategy has to tackle and the appropriate means to address such issues. As discussed in more detail below, a development convention contains also a “negative” agenda — issues and solutions which should be avoided. The same section then analyses the development convention which was hegemonic from the nineties to date and the implications of its positive and negative agendas for technological development, assuming such convention had worked as its supporters supposed it would, it argues that the theoretical results are consistent with the facts described in the previous section. The last section comments the actual working of the development convention, arguing that it stressed the main technological features present in the “pure form” of the convention and concludes with a brief discussion of the role of innovation in a new development convention which seems to be arising.

2. The innovativeness of the Brazilian economy

Economists of every persuasion share now a consensus: technical innovation is one of the main drivers of development. The Brazilian economy is one of the largest in the world and faces enormous social and economic problems which place a large premium on growth and development. Therefore, technical innovation should be a strong priority in the country’s development strategy.

It is arguable that Brazil has some good conditions to attain a high level of innovativeness. For instance, its education system churns out a fairly high number of PhDs in science and engineering — higher, in fact, than those which graduate in South Korea, a country which can be used for the purposes of benchmarking in terms of technical innovation. The quality of such manpower is borne out by the number of indexed science and technology publications — again, comparable to the South Korean level, as shown in the first two lines of Table 1.

Maintaining and expanding the system of graduate education takes up a hefty share of Brazilian R&D expenditures (over 40%).1 Government funds also most scientific and technical research. Business accounts for only 36% of total R&D expenditures2 (0.33% of GDP), a share which is roughly half of the OECD average. The contrast with South Korea is strong, especially as regards business expenditures: in Korea, BERD´s share of GDP is five times greater than in Brazil. Since in the two countries Government invests a similar share of GDP in R&D (0.57% in Brazil and 0.7% in South Korea), business expenditures account for the great difference in the intensity of R&D expenditures between the two countries: 0.9% in Brazil and 2.5% in South Korea (see Table 1). The same difference is observed in terms of results: as shown in Table 1, during the period 1998/2000 the USPO registered an average of 3,500 South Korean patents per year, in contrast with a yearly average of 100 Brazilian patents.

Table 1: lnnovation in Brazil and South Korea at the End of The Nineties

Notes: (1) 1997; (2) 2000; (3) Brazil: 1999; South Korea: 1998;
(4) Average 1998/2000
Source: MCT (2001).

Qualitative information about R&D and other technological activities confirm this pattern of limited innovation. Patenting in Brazil is dominated by foreign holders, mostly affiliates of transnational firms (about 80% of patents). In their study of innovation in the State of São Paulo, Quadros et al. (1999) concluded that firms which are totally or partially foreign-controlled show a stronger propensity to introduce new products and processes as well as to employ more scientists and engineers for R&D activities than locally-owned firms. Similarly, SOBEET (2000) argues that foreign firms have a greater R&D intensity than local firms.

But, which type of R&D is conducted by these leading-edge innovators? Quadros et al. (1999) explain that “technologically new products and processes are originated in the industrialized countries, where transnational companies locate their major R&D centers. They transfer such innovations to the South American market by adapting new products and processes to the local market needs or to the technical constraints to the supply of materials and components” (p.7). SOBEET (2000), a study of TNC’s technological activities, confirms that “research on new products or processes are performed almost totally in the headquarters laboratories… Support activities and quality control are the [technological] activities most often performed in Brazil” (p.15). [my translation] Major adaptations are performed only when local idiosyncrasies come into play, such as the need to strengthen the suspension of cars because of the poor state of Brazilian roads.

Among locally-owned firms State enterprises used to rank highest in terms of R&D intensity (Erber & Amaral, 1995). The privatization process of the nineties led to substantial reductions of R&D in some sectors (petrochemicals, telecoms, electric power) although in other sectors (steel and airplanes) competition maintained the former trajectory of investment in R&D. Petrobras, the State energy company, is probably the enterprise with the highest R&D budget of the country, geared to its deep-water oil exploitation.

The limited R&D investment of enterprises located in Brazil finds its counterpart in technology imports, used for the introduction of new products and processes. Such imports, as it is well known, lead to added production capabilities but do not increase the capability to innovate. This process of uneven transfer of capabilities, well studied since the seventies,3 is borne out by the more recent evidence. As shown by the evolution of labor productivity (Carvalho, 2000) and by the qualitative analysis of Castro and Proença (2001), the Brazilian industry went through a process of modernization of production processes but, according to the latter authors, still sorely lags behind in innovation capability.

3. The development convention4

Conventions are sets of beliefs shared by a community for, among other purposes, problem-setting and problem-solving. They are a heuristic device for dealing with uncertainty. Conventions may stem from different sources: religion, myths, scientific theories, etc. Since the Enlightenment the prestige of science as a source of conventions has increased, albeit at the cost of dressing up other sources (such as myths) in the guise of scientific theories.

In order to perform their roles in terms of problem-setting and problem- solving, conventions must be discriminating: “anything goes” is not a helpful convention. Therefore, conventions embody a set of criteria which specify a “positive agenda”, the set of problems which should be tackled and a set of solutions which should be used to solve such problems. The criteria also specify a “negative agenda”, problems which are not relevant and solutions to (relevant) problems which should be avoided. The importance of clear- cut criteria increases in the measure of the complexity of the set of problems to be solved.

The strength of conventions depends on the adhesion of decision-makers and we may speak of hegemonic conventions in specific societies during some periods of time, as in the cases of absolute monarchy in XVIIIth Century France and of neo-liberalism during the nineties in Latin America. Nonetheless, complex problems may evoke different conventions to solve them, as shown by the persistence of upholders of monarchy. Moreover, disagreement about important criteria which structure the convention (e.g. ethical criteria) may lead to incompatible conventions which compete to gain the adherence of decision-makers.

Conventions evolve. By their nature of problem-solving, conventions are submitted to empirical tests — people may become disenchanted with an erstwhile strongly upheld convention if it does not solve the problems it intended to: witness the case of socialism in Eastern Europe. Alternatively, the criteria which structure the convention may loose legitimacy, as in the case of the divine right of monarchs.

Given those (possibly trite) comments on conventions in general, to be used later on, let us turn to “economic development of the less-developed countries”. As it is well known, the deliberate pursuit of this objective became an issue after the Second World War, in the course of the Cold War. Since then “development” has been distinguished from “growth” by the occurrence of structural change. Development was not simply a matter of having “more of the same”, it was about changing the composition of what we had.

Simplifying the debate and keeping the focus on Brazilian history, we may say that the convention about development which held the hegemony from the end of the War to the mid-eighties considered that the structural change that mattered was the change of the productive structure — industrialization, in short. The transformation of the productive structure would be achieved by institutional means: by the action of the State on the market.

This convention ascribed great importance to technical progress, putting the differences between center and periphery as regards the pace and appropriation of the results of technical progress at the heart of its justification of industrialization. Nonetheless, in its early stages this convention did not include in its positive agenda the development of a local innovation capability, relying on the imports of technology to bring about the desired technical progress, via direct foreign investment, technology licensing or embodied in capital goods. The positive agenda focused on the mastering of production capabilities.

However, in later stages, especially during the second half of the seventies, the innovation capability was included in the positive agenda, widening the concept of “local productive forces”. This was especially significant in the “high- tech” sectors, such as informatics, telecoms, aerospace and nuclear energy, where State intervention aimed not only at developing local innovation capability but also at establishing such capability in firms under national control.

During the early eighties the “productive structure” development convention begun to crumble as a consequence of the changes in the international credit market on which it had come to rely on. Such decay was compounded during the second half of the decade by its inability to deal with the issues of stability5 and the expectations arising from the end of the military regime. Such disrepute opened the gates for a new development convention.

At the time, the “neo-liberal convention” was already in full swing in the rest of the developing world, except for East Asia. The new convention rested not only on a well-developed critique of the failures of the preceding convention but also on a coherent set of principles and prescriptions which were capped by a teleological view of the world.

The theoretical underpinning of the reformers of the early nineties rested upon three pillars — the “rational expectations” neo-classical economics, the political science of public choice and coalitions theories and the historical approach of the “new institutional economics”. All three converged to praise the market and berate the State. The assumption that national societies tended to converge towards the same pattern — market-driven liberal democracies — provided a long-term perspective. Paving the way for such prospect, the Decalogue of the Washington Consensus (Structural Adjustment Programs in Africa) explained what should be done: open the economy in terms of trade, finance, direct investment and rights of property and reform the State by reducing regulation, privatization of State enterprises, fiscal equilibrium and efficient expenditures.

In our previous terms, the new convention provided a clear positive agen- da to the decision-makers.

The new development convention turned the old convention upside down, in at least four fundamental aspects. First, policy-makers intended to transform what was seen as an “organic” (corporative) fabric of relationships into a more individualistic society — a truly liberal intention.6 Second, by defining structural reform in institutional terms only. If the institutional structure was duly reformed, development would follow. Third, by defining that the market was the institution that mattered. More specifically, the international market. Fourth, institutional uniformity across nations was a desired goal. Given sound and efficient institutions and natural comparative advantages the productive structure would follow suit and become efficient too.

As a consequence of this change, everything which was identified with the old development convention became part of the new negative agenda.

In the view of policy-makers, the institutional reforms would lead to two entwined virtuous circles, from which economic development would result.7 The first circle was related to the process of globalization, defined as the growth of trade and investment above the growth of production and the elimination of distinctions between foreign and national capitals. Trade and foreign direct investment (FDI) would introduce competitive pressure into the erstwhile protected markets and bring in more modern machinery and inputs, increasing productivity. Trade and FDI are closely related: FDI requires freedom to import but, at the same time, has a greater propensity to export. In the long run such investment would lead to increases in productivity and hence to greater exports. It did not matter that a considerable part of FDI was directed to purchasing local (private and State-owned) firms, since this was a prelude to increases in productivity and greater exports. Therefore, the large deficit in the transactions account of the balance of payments was a temporary phenomenon as was the reliance on short-term international finance to fill in the foreign exchange gap. By the same token the very high interest rates required to attract financial capital would be short-lived.

The second virtuous circle was related to the internal market. Here, trade liberalization would lead to a progressive income distribution by acting as a brake on price increases by domestic producers and regional integration would enhance the domestic market further. Price stability would provide entrepreneurs with long term horizons. Privatization and de-regulation would coalesce with imports and FDI to increase competition. Wider markets, positive expectations and greater competition would lead to new investments and trade liberalization would allow the imports of new vintages of machinery and inputs and therefore to increases in productivity, exports and growth. Fiscal reform would support the decline of interest rates and more “flexible” labor legislation would reduce costs and increase international competitiveness. The adoption of an over-valued exchange rate strengthened the mechanisms of the two circles, linking further the stabilization and growth components of the strategy, but was not a necessary condition for their success.

Let us forget the failures of the market and suppose that the model had worked and high and sustained growth had been achieved in order to examine its consequences for scientific and technological activities (S&TA) of enterprises, since the latter were, by definition, the main actor of the model. To do this it is useful to take a “portfolio” approach, whereby the firm is seen as a bundle of assets organized by routines and conventions which distributes its expenditures on new assets according to their expected costs, revenues and uncertainties over time. According to such view, technological assets are just one of the many assets in which a firm may invest.8 Moreover, technology assets are a portfolio in themselves, with different expected costs, revenues, uncertainties and timing. The structure of the latter portfolio defines the “technological strategy” of the firm.

The amount a firm’ of investment in technological assets is conditioned by the technological opportunities and by the type of competition and user-producer relationships it faces in the sectors in which it operates, as well as by growth prospects, determined be macroeconomic conditions such as the rate of growth of the economy, the degree of international openness and income distribution. A crucial determinant of such investments is the national market for credit and capital, not only because it defines the availability of finance for technological assets but also because it defines the opportunity cost of technology investment (a feature normally overlooked in evolutionary analysis because it does not operate in the context of a “monetary economy” in the Keynesian sense).9 Obviously, the level of investment in technological assets is conditioned not only by macro and mesoeconomic factors: micro factors, such as the previous accumulation of technological assets by the firm and the routines and conventions attached to such history play an important role, as does the ownership and size of the firm and its financial capability to increase debt and/or run risks.

It is assumed here that, on the one hand, a firm has to maintain a minimal level of expenditures on technological assets to remain in business (e.g. for quality control and for minor product and process improvements). Such minimal level of expenditures is largely a consequence of the macro and mesoeconomic factors outlined above, such as the growth of the economy and the degree and type of competition prevailing in the market in which the firm operates. On the other hand, the increase in technological assets has limits too, given by a combination of meso and micro factors (e.g. the technological opportunities of the sector, the indebtedness capacity of the firm). In other words, firms invest in technology according to a floor and ceiling pattern.

Then, following the portfolio approach outlined above, what would have happened to the investment in technological assets had the reform development strategy performed according to plan? A higher and sustainable rate of growth combined with an increase in competition stemming from trade and investment liberalization and de-regulation would probably lead to higher investments in technology, reinforced by longer time horizons, lower interest rates and lower wage costs. The floor of the investment level in ST&A would probably be shifted upwards.

At the same time, trade liberalization would increase the competitive pressure on firms to use international process technologies and to supply products according to international standards. Globalization would also increase the time pressure to conform with international standards. Therefore imports of technology (embodied and disembodied) would become the most valuable asset in the technology portfolio. Although such imported assets require complementary local assets to be properly used (e.g. production engineering and detailed design skills) so as to adapt processes and products to local conditions, such local assets (many of which were already available in Brazil as a consequence of the previous period of industrialization) do not require a large deployment of resources and time to develop. Investment in non-incremental innovations locally developed, which would involve higher uncertainty and require longer time-horizons (i.e. lower time-discount rates) would be discouraged. Therefore the ceiling of the investment level would tend to be low.

Financial globalization, through the liberalization of the capital foreign exchange account imparted a further twist to the pattern outlined above. As mentioned, it was expected that finance capital would be needed to balance the expected current account deficit, filling in the gap left by FDI. In order to attract finance capital high internal interest rates would be necessary. However, high interest rates tend to shift the composition of the overall investment portfolio of firms towards financial assets, reducing the share of technological assets in the total portfolio. Moreover, high interest rates tend to shift the structure of the technology portfolio towards investments in assets with relatively short periods of maturity, such as local ST&A directed to changes in management organization and adaptations of products and processes. In this context, firms having access to international sources of finance (i.e. with lower interest rates and longer maturity) were better placed to invest in local ST&A.

Given the macroeconomic strategy outlined above, the role of FDI in the definition of investments in technology is critical. First, international firms are supposed to set the pace at which the economy is growing and, therefore, the intensity of technological efforts. Second, more directly, by their size and connections international firms are better placed to carry out more ambitious technological programs (if they are likely to carry them out is an issue discussed below). Third, they exert an important influence on the ST&A investments of their suppliers and customers, as well as of their local competitors. Fourth, FDI has transferred to foreign ownership some of the local firms which had developed significant technological assets, in the private sector (e.g. the leading auto parts producers) and privatized public companies (e.g. telecom). Finally, FDI dominates the sectors which are more technology- intensive within the productive structure of the country (especially in durable consumer goods and capital goods production).

It seems unlikely that firms which have easy access to technological assets already developed elsewhere (i.e. which are sunk costs from the point of view of the group as whole) will replicate such investment under conditions where there are less economies of scale and scope and less externalities deriving from a long-established national system of innovation. Under such circumstances, R&D facilities set up by the companies FDI purchased could easily become redundant.

It is nothing but rational behavior for subsidiaries of transnational companies to concentrate technology investments mainly on adaptations of products and processes developed elsewhere to specific local conditions, such as raw materials or income distribution. Such new products and processes will probably require innovations in production engineering in the plants of the TNCs subsidiaries and, via linkages of production and use, in their suppliers and customers. As a consequence the floor of S&T expenditures would be raised, but the effect on their ceiling would be very limited — the local chains of production dominated by TNCs subsidiaries would become efficient producers, efficient users of innovations developed elsewhere.

The establishment and operation of the two virtuous circles was fully entrusted to market mechanisms enhanced by State reform. If the latter had conformed to the intentions, fiscal constraints would be reduced and expenditures could be increased eventually. Here, however, the positive and negative agendas interacted strongly.

In the past, there was an apparently straightforward answer: the State should intervene where there were market failures in order to restore Pareto-efficiency. A complication arose when several market failures co-existed. If it is impossible to remove all failures simultaneously, welfare economics says that there is no a priori Paretian criterion to select which imperfection to remove first and no guarantee that an imperfect situation is better than another (Nath, 1969). Under such circumstances external criteria, deriving from other economic and political sources, must be used to select priorities, as Lall (1994) argues was done in Southeast Asia. Dealing with market failures through State intervention was further complicated by the introduction of State failures, in the aftermath of the neo-liberal revolution. In fact, for the reformers of the nineties, the problems caused by State intervention tended to outweigh the negative results of market failures and State intervention was placed at the top of their negative agenda. Given the analytical problems involved in comparing two imperfect situations, this was an a priori judgment, based on anti-State and pro-market biases. Possibly for such reasons decision-makers in Brazil remained divided about the relevance of market failures for State action.

The discussion of market and State failures was very important for the development of innovation capabilities, since it is generally recognized that the market fails considerably in areas such as human resources development, basic research and development projects which have more uncertain, long-term results, especially in contexts where the credit and capital markets are very incomplete and operate poorly.

Since the development convention offered mixed answers and opinions of the decision-makers diverged, a compromise solution was found: the existing State mechanisms for human resources development were maintained, but Federal funding of S&T did not increase and university research was geared as much as possible to the needs of enterprises. More recently, when the neo- liberal development convention was already showing strong signs of failure, the Ministry of Science and Technology was able to garner para-fiscal resources to increase its budget.

Human resources and educational and scientific institutions are necessary but not sufficient conditions for innovation. Enterprises provide the necessary complement, especially in a world where comparative advantages are constructed and managed by the cooperation between Government and private enterprises and where international trade grows faster in the more technology-intensive products. In other words: if S&T is to be efficacious to promote development, it must be integrated to industrial policy.

To the symbolic question “is there an intrinsic difference between potato chips and computer chips?” the neo-liberal convention answered categorically “no!”. If a country had given comparative advantages in potato chips, it should stick to them. Sector policies were the emblem of the abhorred past and occupied the highest rank in the negative agenda. Industrial policies with a strong local technological content having the objective of achieving greater autonomy of decisions were the worst of all.

The negative reply to the chips question implies that the issue of the productive structure is irrelevant. Therefore it misses a crucial aspect of development: sectors play different roles in the process of generation and diffusion of innovations. Since the First Industrial Revolution, a few sectors, science-based, have acted as engines of innovations, which are then absorbed by sectors which supply production goods to the rest of the economic system. The strength of the sectors which act as engines and transmitters of innovations within a productive structure go a long way to explain the dynamics of such structure by virtue of the creation and diffusion of innovations, economies of proximity, scope economies, transaction costs and international competitiveness. In short, the negative answer is wrong.

But chassez le naturel et il revient au galop: as shown in Table 2, the production and exports of manufactures in Brazil are concentrated on products of low and medium intensity of technology while imports are concentrated on products of high and medium intensity. As a consequence, imports tend to have a higher income elasticity than exports and trade deficits are a structural feature, raising Prebisch’s specter from his grave. In fact, high-tech products such as electronics, chemicals and the more complex capital goods account for the bulk of Brazil’s trade deficit. Exports of highly technology-intensive products consist mainly of products of the airplane industry, established, ironically, under the deprecated ancien régime.

Table 2: Structure of Brazilian lndustrial Production (Y); Exports (X) and lmports (M) According to Technology Level of Products as a Percentage of Total Value – 1998

Source: Moreira (1999). [my estimates]
Source: Moreira (1999). [my estimates]

The observation of the structural difference between imports and exports and of its implications for the foreign exchange constraint is not new. It goes back to the eighties, when the late Fernando Fajnzylber from ECLAC warned us about it. It is true that for a neo-liberal, ECLAC could be seen as a suspect source, but the warning was repeated in the early nineties by economists above suspicion, which became members of the Government, such as Baptista and Fritsch (1993). Nonetheless, the economic policy remained deaf to the need to change the productive structure — a testimony to the force of the negative agenda. The policies eventually directed to specific sectors had essentially a defensive nature, designed to compete with Argentina for foreign investment (e.g. automobiles) or to fight unfair foreign competition (e.g. shoes). Coherently with the neglect of the structural dimension, they did not encompass any view of the desired sector structure nor any specific incentives to foster local innovation. The Government put some incentives (mainly credit and fiscal) on its window-shop and enterprises came to get them, driven by the market. A far distance from the policies followed in China and in Southeast Asia.

The chapter on the “evils of picking the winners” of the negative agenda probably played another role: preventing negotiations with TNCs. Nothing was asked of such companies in exchange for the incentives they received (e.g. setting up facilities for technological development, fostering local suppliers, etc.). As shown by the recent Chinese experience, the greatest recipient of FDI, such negotiations are part of the market and can be profitably used by the recipient country to develop its technical resources.

To sum it up: the neo-liberal development convention through its two agendas, positive and negative, implied a modernization of the existing productive capacity, at the level of enterprises and of the economic structure, but it did not lead to an increase in the innovation capability of the economy, either at the micro level or at the level of the economy as a whole. Such results are consistent with the facts pointed out in the preceding section.

4. Conclusions

The record of neo-liberal convention is mixed. It did produce a great institutional change, increasing the role markets play in social and economic life and reducing the roles of the State. More specifically, it helped to consolidate a convention of stability, building upon the rejection of inflation which spread during the last stages of decay of the “developmental State”. Those are not mean achievements.

Nonetheless, its development record is poor. As a consequence of its two agendas, positive and negative, the virtuous circles became vicious circles. The positive agenda rested on macro and micro assumptions which were dubious at the time they were made and which were falsified empirically. This is the case of assumption that the financial market would continue to provide funds to “emerging markets”, which was maintained even after the Mexican and Asian crises had shown otherwise. It is also the case of the assumption that FDI would lead to great exports, notwithstanding the fact that a great part of such investment was directed to non-tradables and, in the case of tradables, to the internal market.10 The negative agenda prevented the inclusion of the change of the productive structure as an issue to be tackled.

The viciousness of the circles is shown by low and unstable rates of growth, very high rates of unemployment, rise of urban violence and by the present macro-economic trap. The latter has welded the foreign exchange and fiscal constraints via a monetary policy which maintains the highest interest rates of the world in order to attract an increasingly reticent foreign finance capital so as to close the current transactions deficit. It does so at the cost of increasing exponentially the public debt, which is increasingly foreign exchange-indexed. As a result of such dismal record, the neo-liberal convention has lost its  hold and now is challenged openly by the four candidates in the coming Presidential election. Although a new convention has not yet emerged, there is at least a consensus: all candidates agree on one point, the need to expand exports and to limit imports in order to reduce the current account deficit and thus the reliance on foreign finance, dismantling the vicious circle above described. Industrial policy is now part of the positive agenda again. But will it be a policy which emphasizes innovation?

I have argued in the two previous sections that the type of technological capability found in Brazilian industry is consistent with the results expected from the good working of the neo-liberal convention. The failure of the convention strengthened the features of the expected technological capabilities, augmenting the bias in favor of financial investment in the general portfolio of the firms and the bias in favor of projects with low uncertainty, short maturation period and few sunken costs within the technology portfolio. Innovation projects tended to fare worse in the actual working of the neo- liberal convention than in its theory.

Given the high elasticity of imports, a trade surplus can always be obtained by keeping growth rates curbed, as in the present. However, since resuming growth is one of the main objectives of all candidates, achieving a trade surplus can be obtained only by expanding exports substantially and by substituting local production for imports.

My conjecture, based on the arguments of the preceding section, is that such double movement can be achieved only if the composition of tradable goods is shifted towards more technology-intensive products. This implies two complementary strategies: increasing the technology content of the chains of production already existent and changing the structure of industry by the inclusion of the sectors which are the engines and transmitters of innovation, especially electronics and capital goods. Such strategies would lead to a substantial increase in the innovation capability of the Brazilian economy, making such capability an integral part of the positive agenda of the new development convention.

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The Political Economy of Technological Development:...

1. The BIP: a capsule chronology

Historical periodization of a policy necessarily involves a degree of arbitrariness because of the cumulative nature of the processes underlying the policy. As an example, it may be claimed that the origins of BIP lay in...

The Political Economy of Technological Development: The Case of the Brazilian Informatics Policy

Fabio S. Erber, M. I. Bastos; C. Cooper. (Org.). Politics of Technology in Latin America. 1ed. Londres: Routledge, 1995, v. 1

The paper is divided into three sections. In the first the history of the Brazilian Informatics Policy (BIP) is recounted, from its origins to its end, focusing on the evolution of its objectives, instruments and the political alliances which supported and opposed the policy. It is based on the literature (notedly, Bastos 1992; Dantas 1988; Gaio 1992, Piragibe 1985 and Schmitz and Hewitt 1992), on interviews with policy-makers and on first-hand experience. The second section is more analytical and tries to explain the fate of BIP. It begins by restating the "model" of BIP and then proceeds to discuss its assumptions, first the technical and economic assumptions and the problems it met in its attempt to manage the technological gap and then the values and interests at stake and how it failed to retain social support. The last section comments on some of the results of BIP.

1. The BIP: a capsule chronology

Historical periodization of a policy necessarily involves a degree of arbitrariness because of the cumulative nature of the processes underlying the policy. As an example, it may be claimed that the origins of BIP lay in early fifties, when the ITA (Instituto Tecnológico da Aeronáutica – Air Force Technology Institute) started its electronics engineering course, which provided a considerable part of the technical expertise upon which the Policy was grounded and where a significant number of cadres responsible for the Policy was formed. Because we are dealing with a policy under an evolutionary approach the main criteria adopted here were life-cycle and institutional.

Following such criteria, we may say that the BIP’s life-span covers twenty years: from the creation of the Special Working Group (GTE – Grupo de Trabalho Especial) jointly established by the Navy and the National Economic Development Bank (BNDE) in 1971 to the new Informatics Policy Law of 1991, which drew BIP to a close. Such history may be subdivided into three periods, detailed below:

1.1. Infancy: From the GTE to CAPRE – 1971/75

During the fifties and sixties the Brazilian State (mainly the Federal Government but also the State of São Paulo) fostered the development of technical and scientific capabilities in fields related to BIP by supporting local academic institutions and by providing training abroad. However such support lacked any specific industrial purpose – the use of the resources thus developed was left to the market. The demand for electronic equipment was supplied either by imports or by local production by subsidiaries of multinational companies. As a consequence, employment of skilled personnel was directed mainly to selling equipment and using it, with a minority being absorbed by the academia. State agencies were major users of such equipment.

One of the main souces of funding for graduate education and research was the BNDE, the main industrialization financial agency of the country. Although the Bank’s department for science and technology (FUNTEC) was marginal to the agency, institutionally and resource-wise, it became an important breeding-ground for science and technology policy-makers. In 1968 the department had floated the idea of developing a computer prototype in the local universities. Independently, the Navy had adopted in 1969 a policy of fostering the local production of electronics equipment used for its vessels and airplanes. The purchase of British frigates equipped with computers brought the two agencies together, under a Special Working Group (GTE 111) which led to a project aiming at designing, developing and producing computers for naval use. As a consequence, in 1974 a company (COBRA – Computadores Brasileiros S.A. – Brazilian Computers) was established to produce such equipment – a joint-venture between the Navy supplier of computers to its frigates (Ferranti), a local supplier of other electronic equipment to the Navy (Equipamentos Eletrônicos) and the Bank. A second company was planned, under the same tripartite model, to produce commercial equipment, but never took off. 

In the same period the tripartite model, combining Brazilian State and private capital and foreing enterprises, the latter acting mainly as suppliers of technology, was successfully used for the establishment of the petrochemical industry in the Northeast of the country. The model was conceived in order to ensure simultaneous private and national majority of the capital of the new enterprises, at the same time it provided the enterprises access to foreign technology.

Simultaneously, other electronic data processing equipments were developed by State agencies, mainly for processing fiscal data and for cryptogaphy, and by some universities, mainly for academic purposes. In 1971, the Planning Ministry revamped a small agency dedicated to financing pre-investment studies (FINEP – Financiadora de Estudos e Projetos – Financial Agency for Studies and Projects) as a development bank for science and technology, initially run by bureaucrats from BNDES’s FUNTEC. The support of graduate education and research in computing sciences and the supply of computing equipment to universities soon became a priority of FINEP. 

At the user-end, the Ministry for Planning and Coordination established in 1972 a Commission for Electronics Processing Activities (CAPRE – Comissão de Atividades de Processamento Eletrônico) in order to rationalize the use and purchase of computers by the Federal Government as well as the training of personnel. In 1975, following the severe foreing currency restrictions due to the oil shock, CAPRE was empowered to control imports of computers, parts and components, which had become a main import item, increasing 600% between 1969 and 1974 (Piragibe 1985).

CAPRE was staffed by technical cadres originated from the bureaucracy and from the academia. In turn, CAPRE officers helped to organize scientific societies and meetings related to computing and the associations of electronics data processing professionals (e.g. systems analysts, programmers, etc). The three groups – bureaucrats (civilian and military), academics and professionals – formed BIP’s hard-core, providing its concepts and political support. Given the authoritarian nature of the regime, the former were audible within the State only but the latter two were quite vocal publicly.

Although the First National Development Plan (1972/74) and the First Plan for Science and Technology (1973/74) listed the computer industry among their priorities, singling out minicomputers, and in spite of the initiatives mentioned above, there was not a policy for the sector nor an agency in charge of it. Nonetheless, the main political and institutional building blocks of BIP had been laid down. 

1.2. From youth to maturity under bureaucratic rule: from CAPRE to SEI – 1976/1983

The Brazilian economic history of the second half of the seventies is dominated by the Federal Government Second Development Plan – a major industrialization thrust aiming at, on the one hand, completing the Brazilian industrial structure by large investments in the industries producing intermediary products and capital goods and, on the other hand, changing the energy matrix, by replacing gasoline by alcohol and by complementing the large investments in hydro power with an ambitious nuclear power program, jointly developed with the Federal Republic of Germany.

Underlying the Plan was the idea that Brazil was an “emerging international power”. Altough the Plan was led by the State its aim was to strenghten the nationally-owned enterprises but avoiding as much as possible to antagonize the multinational companies, especially those already established in the country.

The development of a local technological capability, including innovation skills, was an important part of the Plan’s design, since imports were associated with the undevelopment of such capability. Accordingly, FINEP’s resources for developing the research and graduate education system and for granting subsidized loans to technology projects of national enterprises were expanded. State enterprises were instructed to favour locally designed products in their purchases and they greatly expanded their own R&D centres. At the same time, stricter rules for importing technology were adopted, often conditioning imports to local technological efforts.

Parallel to the main thrust of the Plan, which aimed at completing the structure of production of the Second Industrial Revolution, the Government policy-makers established a set of policies aiming at high-tech sectors, the vectors of the Third Industrial Revolution: telecommunications, aeronautics, armaments, nuclear power and, last but not least, informatics. Such sectoral policies has two elements in common: the emphasis on local technological capabilities (including innovation) and the control of the sector by national enterprises.

Within this context, in the begining of 1976 CAPRE was restructured. gaining a Council composed by high officers of several Ministries and empowered to define a national informatics policy. The policy, stated in the middle of the year, had five main objectives:

i) to achieve technological capability to design, develop and produce electronic equipment and software in the country;

ii) to ensure that national firms hold a proeminent position in the national market;

iii) to create opportunities for the development of the informatics parts and components industry;

iv) to create jobs and, especially, more qualified employment for national engineers and technicians;

v) to generate a favourable balance of payments for informatics products and services.

Retaining its power to control imports, which were necessary to manufacture computers in Brazil, CAPRE was also empowered to analyse local manufacturing projects. However, it lacked any positive inducement policy instrument, such as credits or fiscal incentives. 

Within the sector, the priority lay with the segment of small systems, mini and microcomputers and their peripherals, which were not yet produced in the country and to which the efforts to develop national technology should be directed, while for larger systems, locally produced by subsidiaries of multinational firms, especially IBM and Burroughs, the emphasis was laid on rationalizing the investments by using the resources available. 

Under the leadership of BNDE, the State took control of COBRA’s capital and the company was turned around to become a supplier of commercial equipment, mainly for the banking system. A consortium of private banks took an equity interest, followed by the two other main Federal State banks (Banco do Brasil and Caixa Econômica Federal). Although it used licensed technology to produce its banking automation equipment, COBRA continued to invest heavily in its own projects, developing the small-systems concepts originated from the GTE. However, an important by-product of this decision was the reduction of the Navy’s support of the policy.

Simultaneously, IBM anounced its intention to produce locally its minicomputer /32. It was widely recognized that such production would kill the policy. As a consequence, battle-lines were drawn: on the foreground, on one side IBM and other multinational subsidiaries and on the other the academia and professional communities. In the background, the Government was deeply divided and subject to strong internal and external pressures.

Such conflicts, which lasted throughout 1976 and 1977, led to a bid to manufacture minicomputers in Brazil. Projects were assessed by CAPRE according to five criteria: local content of manufacture in terms of components and employment; technological “openness”, giving higher priority to projects which involved greater disclosure of imported technology and greater local technological development; control of the internal market in order to avoid excessive concentration in the hands of a single firm; local equity control and, finally, balance of payments conditions. Implicit, there was a belief that the import of technology would be a once-for-all affair and that next generations of the same type of equipment could rely on locally developed technology. 

Fifteen projects were submitted to CAPRE, out of which three were selected at the end of 1977. All three were based on imported technology with the appropriate clauses of openness. None of the suppliers of technology were industry leaders. In fact, the latter, through their subsidiaries in Brazil (IBM, Burroughs, HP, NCR, Olivetti and TRW) chose to present themselves to the bidding without local partners and with scant attention to the other conditions of the bid. Out of the pressure of segments of the intelligentsia and the bureaucracy and of the rigidity of the multinational leading firms the market reserve was born.

The market reserve for locally-controlled firms was applied to minicomputers and smaller systems only. Combined to import restrictions it implied that the segment of larger systems was de facto reserved to the subsidiaries of multinational firms already established in Brazil – mainly IBM and Burroughs. Because of its product mix the other main foreing supplier, Olivetti, stood more to loose from the policy and eventually withdrew from the sector. Although they were barred from the fastest-growing market segment, the other two, and more clearly IBM, henceforth changed strategy, refraining from explicitly attacking the policy and attempting to circumvent it by playing upon the definition of the borders of the policy, producing computers of “medium” size. However, other U.S. companies, such as Data General, totally excluded from the Brazilian market, started pressing the U.S. Government to take action against the policy.

In 1979, with the change in Government, a new actor came to the fore in the informatics policy: the national security community. Since the mid-seventies the National Security Council and the Foreign Affairs Ministry had been involved with informatics projects related to cryptography, developing equipment and software locally, which led to the creation of a specialized firm. Such experience strenghtened their perception of the weakness of the Brazilian electronics industry. Considering electronics strategic for the objectives of national security, interpreted at the time in wide-embracing terms, they considered CAPRE’s policies weak and limited in terms of the range of electronic activities and they viewed with suspicion its involvement with the academia, a traditional focus of resistance to the military regime. 

Holding very strong powers within the Government, the Security Council, supported by the Foreign Affairs Ministry, sought the control of the informatics policy. Such bid was largely unopposed by the economic ministries, at the time concerned mainly with the foreign adjustment of the economy and with controlling inflation. As a result, CAPRE, where the majority of the Council was held by civilian ministries, was replaced by a Special Informatics Secretary (SEI – Secretaria Especial de Informática) attached to the National Security Council. 

SEI immediately laid down its Directives of the National Informatics Policy. Contrary to many expectations, the objectives of local technological and industrial development under national control were maintained. In fact, the Directives is one of the few official documents in which the market reserve for national firms is explicitly aknowledged. Moreover, the range of activities covered by the policy was broadened so as to include software, national networks for data communication and all components of informatics products and services. 

SEI had three instruments to implement its Directives: the control of imports, the granting of permission to local manufacture and the supervision of purchases by State enterprises and agencies. However, in the latter case it was never able to develop a comprehensive policy for the multifarious Brazilian State. In order to foster local technological development, SEI established at the end of 1982 a research centre (Centro Tecnológico para Informática – Technological Centre for Informatics) with four areas of concentration: computing, process automation, instrumentation and microelectronics.

Over the next three years, following its Directives, SEI defined through its Normative Acts policies and participants in the areas of computers and peripherals, industrial automation equipment, electronics instruments, microelectronic components and software. However, progress in the latter two, the top priority areas, was slow, albeit for different reasons. In microelectronics there were two large industrial groups interested but they demanded fiscal and credit incentives which laid outside the pail of SEI and which the economic ministries were unwilling to give. As a result, investments were procrastinated while, internationally, the minimum scale of plants grew by leaps and bounds. For software, although SEI imposed import controls and conditioned the approval of manufacturing projects for general-purpose microcomputers to the adoption of operating systems locally developed, such measures proved to be ineffective against copying and smuggling of imported software.

Moreover,SEI’s attempt to establish a coherent policy for the electronics complex was foiled at two strategic points – telecommunications and consumer electronics. The first sector was ruled by the Communications Ministry, which followed an independent policy, where products were manufactured by firms which were nationalized subsidiaries of multinational companies using either the technology supplied by the former parent companies or the technology developed by the National Telecomms Research Centre. The second sector was located in a Free Trade Zone in the Amazons region, under the auspices of the Interior Ministry and its firms operated mainly as users of foreign designs and assemblers of imported components, directing their products to the internal market only.

Lacking any positive inducement policy mechanism, the efficacy of SEI’s policies was further undermined by resistance of the economic Ministries (Planning and Treasury), where the objective of local technological development had become a remote priority, as witnessed by decline in the funding of FINEP and the reduction of BNDES’ support to the policy. The same applied to COBRA, the State Enterprise which had led the market technologically in minicomputers, and which was left to languish in terms of mission and resources. The lack of financial incentives to investments affected especially the development of the strategic industry of microelectronics components, the core of the electronics complex, signalling to the firms involved a limited commitment of the Government to the policy.

SEI’s policies were obviously supported by the many industrial firms which had entered the market. However, the policy inevitably brought it into conflict with foreign subsidiaries previously occupying the Brazilian market, which often opted to leave the country altogether or to supply it via local licensors. Users of equipment also often resented the restrictions imposed on the supply and the inevitable higher costs of infant products. Moreover, the military nature of the Secretary estranged the academic community and parts of the civil bureaucracy which had previously supported the policy. Even the main beneficiaries of the policy – the local companies arisen under the umbrella of the reserved market – often resented the restrictions to imports of components and the power wielded by the bureaucracy. Hard-core supporters of the policy also complained about the “laxity” of SEI’s criteria about technology imports, putting a negative premium on the firms which invested more on the local development of technology.

With the end of the military regime on sight, the civilian supporters of the policy, especially the academics, the professionals and the industrialists more deeply committed to local technological development, sought the backing of Congress to pass a law giving the policy appropriate political legitimacy. At the same time, concerned with international pressures and wishing to establish the policy on firmer ground, the military backers of the policy within the Government were also led to submit a Bill to Congress, refraining from using the power of the Executive to pass a decree. 

1.3. Maturity and decay under the law: from 1984 to 1990

In 1984 the Brazilian Congress passed by unanimous vote an Informatics Law. Simbolically, the date was the same in which thirty years before the law creating the oil monopoly had been voted – possibly the single major victory of the country’s nationalist faction.

In essence, the Law was a ratification of CAPRE’s and SEI’s policies. It confirmed the prime objective of industrialization-cum-local technological development and the priority given to locally controlled firms. In this latter aspect it went a step further and defined the “local control” so as to involve technology – a feature latter embedded in the definition of “national enterprise” of the Constitution of 1988. Similarly, the scope of the policy, stemming from the definition of “informatics”, covered the whole electronics complex.

Institutionally, however, the Law led to a break in the previous mold, in which the policy was defined by the Executive alone. Now Congress had to approve the three-years Informatics Plans (PLANIN) and the Council in charge of presenting the Plans to Congress and taking the main decisions regarding the implementation of the policy included a strong representation of the civilian institutions supporting the policy (CONIN – Conselho Nacional de Informática e Automação – National Council for Informatics and Automation). SEI was retained as the executive secretariat of the Council.

The instruments of BIP were also nominally increased, although no mention is made of a market reserve. SEI retained the power to control imports, albeit for a period of eight years and gained the management of some fiscal incentives, especially for microelectronics and software. The creation of a special fund for financing R&D expenditures was vetoed by the President but CTI was confirmed as a policy instrument under the jurisdiction of SEI. COBRA, however, was left under the control of the State banks, the private consortium having left some years before, as the banks which participated in it developed individual informatization strategies and acquired interests in other informatics companies or established subsidiaries to supply banking equipment. Although the importance of State purchasing power as an industrial and technological policy instrument was recognized, no mechanism of coordination was established. In practice, since the fiscal incentives were very limited, the instruments of the policy remained the same as before the Law.

A major effect of the Law was to impart a much stronger legitimacy to the policy, strenghtening its power. However, the unanimity of the last vote in Congress was deceptive. In fact, BIP’s two main attributes – development of a local innovation capability under control of national enterprises – made it intrinsically conflictive. 

The period of preparation of the Bill and the debates in Congress showed that the opposition to the policy was not exclusive to politicians traditionally aligned with foreign interests but came also from a wide range of actors which felt their beliefs and interests threatened. This arc encompassed from objectors to the principle of State intervention to multinational companies active in the electronics complex, with, in between, officers from the economic ministries, local enterprises operating essentially with imported technology and multinationals from other sectors, fearful of the extension of the informatics policy to other areas.

As a result, the final version of the Law contained several compromises, the most important being the limitation of SEI’s power to control imports to eight years. Nothing was said about what would happen the day after. Some interpreted the deadline as the end of the market reserve and others argued that the control could be taken over by another agency (CACEX), which controlled the rest of Brazilian imports. The press, which strongly opposed the policy, supported the first view, which tended to become dominant.

With the new civilian Government, come into power in 1985, the informatics policy was entrusted to the newly-created Ministry of Science and Technology but telecomms and consumer electronics remained under different Ministries. Moreover, the politicians in charge of the three Ministries held diametrally opposed views about the policy, reflected within CONIN. Policy coordination within the electronics complex was rendered all but impossible. Support from the economic ministries was, at best, lukewarm and the retrenchement of the military power implied a weakening of the policy. 

Outside the Government, there was a backlash of the 1984 decision: while the supporters of the Law demobilized their forces, the opposers strenghtened theirs with a mounting press campaign. Since BIP provided a model which could be used for other industrial sectors the trenches gained new participants, especially from other high-tech sectors still undeveloped in the country – biotechnology and fine chemicals. On both sides the participants had the same origins as in informatics, but since the strenght of opposers (e.g. multinational firms from the pharmaceutical industry) was much greater than the supporters’ (e.g. small Brazilian firms producing fine chemicals), the net result of the proposals to expand the scope of the policy to other sectors was to weaken it further. 

Against this background of internal forces came a strong external pressure: in September 1985 the US government announced the start of an investigation into the Brazilian Informatics Policy and the possibility of economic retaliation if discriminatory or unfair trade practices were found against US interests. The possibility of restricting Brazilian exports to the US market of sectors (e.g. orange juice producers) which had nothing to benefit from BIP incresed the private sector opposition to the policy. Within the Brazilian government, the coming of a conflict at a time of balance of payments restrictions and intricate foreign debt renegotiations was anything but welcome at the economic and Foreign Affairs ministries .

In spite of this mounting pressure the Brazilian Executive and Legislative refused to change the Informatics Law and, in order to stem criticisms, SEI was reorganized in 1986 so as to gain greater administrative efficiency. Nonetheless, an incremental process of deterioration of the policy got under way, especially from 1987 onwards, as the more nationalistic faction of the ruling party got weaker and the economic conditions of the country worsened.

Thus, CONIN gave way to US pressures in several instances of import restrictions and Congress passed a Software Bill which was a clear compromise with US demands. A major turning point in the policy, because of the growing importance of software for the sector, the Bill provided very limited protection to locally-developed software, undermining thus the core of BIP. Moreover, the President of the Republic stated to the press that informatics was a “special case”, killing the expansion of BIP to other sectors, and that he would not repeat the vote favourable to the Informatics Law he had given in 1984 as a Senator. Following this, the Presidency took several administrative measures, e.g. regarding the control by SEI of imports for the assembly of electronic products in the Amazon Free Trade Zone and the classification of enterprises as “national”, which gave clear signs that the Executive was withdrawing its support to the policy. 

Less obviously, but not less effectively, the Ministry of Finance put a low ceiling on SEI’s foreign exchange allowance. The imports of electronic products depended on such quota and were restricted accordingly, creating considerable strain between SEI and users of such products, with the former taking the blame. Moreover, a blind eye was turned on smuggling of electronic products, which reduced the market for locally produced goods and services and jeopardized the results of projects aiming at local technological development.

Possibly anticipating the demise of the policy, some of the leading Brazilian informatics firms strenghtened their technological links to foreign suppliers and laid the ground for future joint-ventures, at the same time they used smuggled components massively, undermining the core of BIP and making its end a self-fulfilling prophesy. Such strategies were deeply resented by the enterprises more deeply committed to the technological objective of the policy, causing a rift in the informatics entrepreneurial community.

Under such pressures BIP’s policy-making apparatus lost all initiative. SEI, accused of rigidity, ended up by condoning entrepreneurial strategies, such as those mentioned above, which run counter the heart of the policy and CONIN was unable to present Congress with a strong II Plan for the sector, leading to the extension of the First Plan. The absorption in 1989 of the Ministry of Science and Technology by the Ministry of Industry, then run by a notorious oponent of BIP, put an institutional lid on the policy.

Therefore, at the end of eighties, the Brazilian Informatics Policy in its pristine form was agonizing. However, it was not dead yet and, besides the entrepreneurs of the sector, it could still rally support from important segments of society, especially in the intelligentsia and the bureaucracy. Among such supporters there was a consensus, made explicit during the discussions preparatory of the II PLANIN, that the policy should and could be revived, albeit introducing major changes. Such modifications should lead to a greater product selectivity, restricting the range of products to which it should be applied. Local manufacture should embody an increase in the import content so as to better profit from external technological developments and should aim at cost reductions and at exports. It was hoped that if such changes were introduced, the policy could regain internal political legitimacy and retain its main pillars – the commitment to local technological development and the fostering of locally controlled firms.

However, the Presidential elections held at the end of 1989, when the economy was bordering hyperinflation and the State policy-making capability was reduced to a minimum, led to the victory of a candidate explicitly committed to a reduction in State intervention and an opening of economy to imports and foreign capital. 

The supporters of BIP, especially the academics, tried to rally public support to the policy, attempting to revive the Brazilian Informatics Movement (MBI) which had been the mainstay of the 1984 campaign, but with very little success. ABICOMP, the national producers association, preferred instead futile attempts to negotiate with the Executive, ignoring that the past alliance with the bureaucracy was dead. Committed to put an end to the policy, the Executive adopted in 1990 administrative and legal procedures to such purpose, such as withdrawing the II PLANIN from Congress, reducing the number of products subject to import controls and extinguishing SEI. Appropriately, the last battle was fought in Congress and a new Informatics Bill was passed in 1991, after a strong press campaign against the old policy, especially against Congressmen who supported it. 

The new Law changes the concept of “national enterprise”, reducing it to a majority of capital, which allows for joint-ventures in which technological control is in the hands of the foreign partner. CONIN was downgraded and its composition altered, reducing the weight of the groups previously supporting BIP in favour of its opponents. SEI was extinguished and replaced by a Department (DEPIN) of a new Ministry of Science and Technology, holding practically no powers. 

The Bill replaces import administrative controls by tariffs, which decline over time. By 1994 tariffs will range from 35% for finished goods to nil for components not produced in the country. As positive inducement mechanism the Law envisages fiscal incentives for local production and for R&D activities, as well as the use of the State purchasing power. However, none of such mechanisms was yet implemented.

Buffeted by the combination of general recession and policy changes, the industry went into a deep crisis, of which there is no end on sight: as compared to 1989, it is estimated by DEPIN that in 1992 the local industry had reduced net earnings, employment and R&D investment by, respectively, 47%, 60% and 69%. So far the worst affected were producers of components and peripherals. Suppliers of banking automation equipment and of computers have fared relatively better – the former because they have a leading edge on technology combined with a captive and rich market and the latter by virtue of associations with foreign companies. Such partnerships have led to the abandonment of all plans of local technological development and entail no small risks for the survival of the local firms when import liberalization will come into full stride. 

Although it is beyond the scope of this paper to develop more fully conjectures about the future of the electronics industry in Brazil, it is clear that a chapter of the country’s science and technology and industrial policy has come to an end.

2. Objectives, scope, instruments and social support

2.1. Objectives and scope

BIP was an ambitious project, to say the least. It aimed at creating a high-tech sector – first an industry and later the whole electronics complex – in a developing country, endowing such industry with the full range of technological capabilities – from research to marketing – under the control of national entrepreneurs. The two attributes – technological self-reliance and national enterprises – made up its diferentia specifica, carrying it a step further traditional import-substitution policies, which relied almost exclusively upon imports of technology, especially for innovation activies, and upon subsidiaries of international companies. 

The two attributes were organically linked: it was correctly assumed that the subsidiaries of multinational companies would not invest in research and development in Brazil, having the option to do so nearer their parent companies, in locations where they enjoyed strategic and systemic advantages. Therefore, only national companies would be a vehicle for a relative innovation capability. As shown by other sectoral experiences (e.g. petrochemicals), joint-ventures with international companies where the latter held the control of technology did not lead to the transfer of technological innovation capabilities to the local company. Therefore, wholly locally owned companies were necessary. If madness it was, there was method in it.

However, the two attributes were never unqualified. Technological self-reliance was never confused with autarchy: technology imports were always an important part of the strategy, as the starting point for local production, although it was assumed that, over time, they could be replaced by local alternatives. As originally envisaged, it was assumed that having mastered the innovation capability for a family of products (e.g. minicomputers), based on a combination of technology imports and endogeneous investments, the local firms would be able to prescind from further technology imports, being able to follow the international frontier.

This process would be “horizontally” repeated, for new product families (e.g. microcomputers), widening the scope of the policy, but it was understood that this scope was restricted by economic and technlogical factors – e.g. mainframes were excluded. Nonetheless, the technological interdepencies which are characteristic of electronics industries, making them an “industrial complex”, led to a substantial widening of the scope of the policy.

In other words, the objective of the policy, in its most radical version, was to close the technological gap over time for a selected but widening range of families of products. It was a process of import substitution in which local manufacturing and innovation capabilities were sequentially developed . Protection against imports – of products and of the design built-in into such products – was regarded as essential to such purpose. As originally envisaged, such protection should be coupled to positive incentives such as venture capital, credits, tax reductions and State procurement. Thus, to the risk-reduction imparted by import controls should be added other measures, which would reduce risks and costs and accelerate the catching up process. However, as already pointed out, the second part of the policy instruments was never fully set up, retarding the closing up of the technological gap.

The other attribute was qualified too: national enterprises were supposed to take over only the product fields not previously occupied by multinational subsidiaries. This strategy, designed to come to grips with economic and technical realities of the computer sector as well as to reduce the policy conflicts, was applied mainly during CAPRE’s rule. As the policy broadened its scope, the “empty space” approach become more difficult to follow, eventually leading to the exit of some multinational companies as producers in Brazil.

2.2. Managing the technological gap: resources, needs and time

An assumption was critical to BIP’s model: that the national enterprises would invest the necessary amounts to absorb the imported technology and develop their own technology. The amount of investment required was considerable, considering that the firms had no previous electronics experience. Such investment involved high risks too – technical, economic and financial – as well as a long time horizon.

BIP’s strategists clearly underestimated the speed and intensity of technological change in the electronics industry and, consequently, the threshold of resources necessary for catching up with the international technological frontier and remaining there, while, at the same time, absorbing the imported technology in other product ranges. 

The threshold was further raised and the nature of necessary technical resources revolutionized by the emergence of the microcomputer and the changes in microelectronics. At the begining of BIP, its policy-makers correctly identified the minicomputer as a window of opportunity and emphasized product-design skills. However, the coming of the microprocessor and of the microcomputer with open architecture transformed the fastest-growing product of the industry into a commodity, placing the emphasis on production and marketing skills. Moreover, such skills changed too. Production moved from batch-assembly to automated mass-production and the main users changed – from large and medium enterprises where purchases were made putting a premium on technical characteristics of the product, to small enterprises and households, where price and user-friendliness were the main considerations.

In other words, the international frontier had not only moved forward but it had also changed its shape and the gap had changed accordingly. However, BIP reacted slowly to this momentous transformation, retaining the emphasis on product-design and not paying enough attention to production techniques and economics and even less to marketing. This was one of the important causes of BIP’s downfall and, below, we return to some possible reasons for this slowness of reaction.

The fact that electronics is a fan-shaped industrial complex, composed by several industries catering for different markets (e.g. data-processing, telecomms, entertainement) but made interdependent by a common technological basis, provided by microelectronic componentes and software, raised the threshold above mentioned as well as the gap between resources and needs. 

SEI explicitly embedded the concept of the industrial complex into BIP but failed to gain control of the technology and industrial strategy of two industries which are critical for the electronics complex – telecomms and durable consumer goods. As a consequence, economies of scope across industries and economies of scale for components and software were reduced. As previously discussed, the insufficiency of BIP’s instruments (mainly import controls) contributed to stymie the development of software and components. As a result of this negative sinergy within the electronics complex, the industries under BIP’s aegis had their costs and risks augmented, especially when compared to other national industries, raising therefore the threshold of resources and the risk-propensity required for closing the gap.

There was very limited evidence of this Schumpeterian behaviour in Brazilian industry, where import substitution had established reliance on imported technology as a norm. The main exceptions to this norm came from State enterprises (e.g. in the oil, telecomms and aeronautics sectors), where there was a politically-driven motivation to technological autonomy and, more recently, from export-oriented private firms. It was no accident that COBRA, the State enterprise, was a leader in technology investments in the computer industry, but it was an outstanding achievement of BIP that the private informatics enterprises at the mid-eighties were investing between 8 and 10% of their sales on technological activities, in a country where, on average, manufacturing industries spent less than 1% of their sales on such activities. It is also noteworthy the fact that national informatics firms allotted about a fourth of their graduate employees to R&D activities, in contrast with their multinational competitiors, which allocated less than 6% of their graduate employees to such activities (Hewitt 1992). 

In order to understand the actual behaviour of the privately-owned electronics enterprises it is worth examining in some more detail the effects of BIP and other policies upon their investment rationale.

The undevelopment of the Brazilian science and technology system meant that local firms had to internalize costs and run risks that, elsewhere, were not privately borne, raising the threshold and risk levels of investment. The timing and intensity of policy instruments was critical. During the first half of the eighties, when the scope of BIP was broadened by SEI, public funding of science and technology declined sharply, cutting short the process of structuring the S&T electronics system started during the seventies. Although this was partially reversed by the Ministry of Science and Technology during its short life-span, when electronics was a priority area, it was not possible to create a critical mass of human and institutional resources. In fact, even top priority projects, such as CTI, were not properly funded. This lack of resources reflected not only budgetary constraints but also the lack of commitment to the policy from the economic ministries1.

The dearth of externalities was not restricted to the top end of technical skills. Although subsidiaries of multinational firms had been operating in the country for decades, staffed mainly with local personnel, the skills they developed was concentrated on marketing of mainframes, by and large inapproriate to the problems faced by local enterprises striving to desing, produce and market different types of products. 

The same limitation applied to the network of suppliers of parts and components, which was very rudimentary, since the subsidiaries were supplied mainly by imports. As already mentioned, the durable consumer goods industry, which in other countries provided a strong market for locally produced parts and components, was supplied mainly by imports thoroughout the duration of BIP. As a consequence, although imports allowances of CAPRE and SEI privileged parts and components, local firms were obliged to verticalize production, spreading their investments and incresing their costs. A side-effect was to increase the profitability of smuggling parts and components, enhanced by the lack of effective repression. In fact, the main deterrent to smuggling was the moral suasion of the informatics community, which, as previously mentioned, tended to decline over time. 

The same propensity to import, smuggling if necessary, apllied to software, where import controls were, at the same time, cumbersome and ineffective and incentives to local production were scarce. For both microcomponents and software the international standardization of products under way during the eighties led to an increasing pressure to import – legally or otherwise. As a consequence, the attractiveness of local investment in such activities, the core of the electronics complex was reduced.

In other words, differently from other countries, the development of the Brazilian electronics complex was plagued by a vicious circle of a cumulative nature, in which the industries which made up the shafts of the fan (e.g. computers, industrial automation) did not benefit from the economies of scale and scope arising from the hub of the fan (components and software). Such negative sinergy was internalized by the enterprises which, following the industrial complex approach, entered several industries of the complex and which were obliged to follow different and contradictory strategies in their product-divisions or subsidiaries.

To such external factors it should be added the fact that the local enterprises entering the electronics area had no previous experience of the field, suffering thus all the pains and errors of learning. Although most of them had technology licensing agreements, the knowledge imparted by the licensors was limited, restricted mainly to the provision of product designs and specs. In most cases, investing, manufacturing and selling was an on-the-job learning process with all its inherent mistakes. 

To counter the combined effect of such internal and external factors BIP had practically only one instrument – the control of imports. Fiscal incentives were almost negligible and the funding from public development banks was very limited, especially during the start-up phase of the industry, when it was most necessary. Moreover such funding was provided under the form of loans and not as risk capital. The undercapitalization of COBRA, where the technology ethos was strongest, was often remarked but never corrected by its owners, the State banks. State purchasing power, always present in BIP’s documents, as a main instrument for fostering the industry, was used haphazardly and discontinuously, depending on whims and political orientation of the managers of State agencies. Such weakness in terms of instruments and time-horizon was not accidental – it reflected the opposition BIP suffered within the State, which, in turn, reflected the conflicts it evoked in the Brazilian society

The paucity of instruments used by BIP stands in stark contrast with the wide array of policy instruments used in other countries, which ranged from State intensive and extensive funding of R&D and production to State procurement and support in the internal market and abroad. In such countries, the development of the electronics complex was stimulated by measures which, at the same time, reduced risks and costs. Moreover, in other countries the policies for the segments of the electronics complex were convergent and had a long, normally indeterminate, time horizon, reflecting a wider and more permanent social support2

It is true that the control of imports sheltered the local companies from price and perfomance competition and allowed them to reap considerable margins on the products they sold. If, on the one hand such margins could be justified on the grounds that, in the absence of alternative sources of funding, they were necessary to allow the firms to make their “primitive accumulation” to develop local technological and industrial capability, on the other hand, they attracted rent-seekers, aiming at making the highest possible short-term profits with very limited commitment to the development of local resources. The possibility of smuggling and the limited capability of SEI to control the implementation of the projects it approved (again because of “budgetary constraints”) facilitated the latter behaviour. 

In this context, the imposition of a time-limit to SEI’s power to control imports by the Informatics Law of 1984 probably played a contradictory role: it stimulated both learning and predatory behaviours. However, since the time period was established arbitrarily, as a political compromise between the supporters and opposers of the policy in Congress, bearing no relationship to learning curves, its net effect was probably tilted to making the best of the policy while it lasted.

The behaviour of entrepreneurs is obviously dependent on the development of the market they serve. BIP was predicated upon the assumption that the Brazilian market would provide a basis wide enough to develop the industry. The increasing role played by static scale economies in the more standardized industries was clearly underestimated by policy-makers. As suggested above, this may be partly explained by the technological emphasis on product design. However, political economy factors may have acted too, albeit sometimes unconsciously: if scale economies were a prime criterion for guiding SEI’s decisions to allow the local manufacture of a product, the agency would be led to restrict the number of local suppliers. As a consequence, it would have to meet an inner-circle hostility, from the frustrated newcomers, and more strident accusations from opposers of the policy that it was nurturing an exclusive set of enterprises. As it was, SEI could truthfully contend that it was fostering competition in the industry. 

In fact, a trait that distinguishes BIP from other countries’ informatics policies is the absence of “national champions”. From the outset of the policy, at the time of CAPRE’s market reserve decision, policy-makers were unwilling to commit resources to one or a few enterprises, which explains the fate of COBRA, an obvious candidate to be a national champion. As a consequence, the policy tended to follow a “product design” approach insted of focusing on enterprises and their economics. Such bias was reflected in the staffing of SEI, where there were very few economists and in the procedures of analysis, which priorized technical aspects.

Finally, it is also probable that the estrangement between SEI and the academic community, brought about by the “national security” origin of the former and the ruthless way in which it replaced CAPRE (where the relationship between bureaucracy and academia was very close) contributed to reducing SEI’s capability to properly assess the technical changes under way at the international level3.

Moreover, because of the levels of investment which were required and of the structure of funding of such investment, based mainly on retained earnings and very expensive short-term credit, the internal market had to grow fast – the enterprises being in the position of the cyclist which must keep pedalling in order to stand upright. Indeed, until 1987 the Brazilian market grew at spetacular rates, impervious to the crisis which affected the rest of the economy during the eighties. According to data from SEI, between 1980 and 1986 the earnings of national informatics firms grew 7.4 times – circa 40% yearly average. In 1987 the growth was 14% – a healthy rate for any industry. Nonetheless, as an indication of the financial fragility of the industry, such decline in growth provoked a serious crisis.

An export oriented strategy, eventually developed along selective lines, could have provided some solutions. However, pressures to export were applied only on the foreign subsidiaries, which complied in exchange for grater import flexibility. Although local firms did achieve some export successes in specific market niches (e.g. services automation) the strategy was very inward-looking. Only at the end, in the late eighties, BIP begun to consider exports as a priority, but without any policy instrument to back it up. 

The inwardness of the policy was the result of several, convergent factors. First, the very success of internal sales reduced the incentives to export. Second, the policy itself, by emphasizing local design of products and software reduced their tradability and contained no incentives to export. The scant attention paid to production technology and economics, especially to scale economies, as mentioned above, had important negative consequences for the international competitiveness of the products covered by BIP, especially after the microcomputer revolution made standardization and scale economies prime requisites to international trade. Finally, BIP was deprived of the export basis of other developing countries, especially of Southeast Asia: the durable consumer goods industry. While in the other countries such industry provided the experience of mass-production and international trading for exporting other electronic products, in Brazil the durable consumer goods industry produced limited quantities oriented to the internal market too and used mainly imported components. In this aspect too the sinergy of the Brazilian electronics complex was largely negative.

1987 was a watershed for BIP . In that year coincided a market slackening with the withdrawal of Government support, as shown above. The two events were closely connected. The diminished demand growth of 1987 was largely a result of the failure of the stabilization attempt of the year before (the Cruzado Plan), which led the Brazilian Government to declare a moratorium on external debt payments and to the weakening of the groups which were the strongest supporters of the policy within the Governement coalition. The stepping up of US pressures against BIP, with threats of export retaliations, could not have come at a worst time for BIP. Although BNDES stepped in, providing relief credit for some of the largest firms in dire straits, the support of BIP in the economic ministries and the Foreign Affairs Ministry – never enthusiastic – was then substantially reduced, as discussed above. The combination of macroeconomic foreign exchange restrictions with the low priority attached to the success of BIP led to the already mentioned greater import restrictions of parts and components, stimulating smuggling and undermining the competitiveness of enterprises which adhered to the policy. At the end of the day, macroeconomic interests reimposed their hegemony over sectoral rationale.

As the policy weakened under internal and external pressures, another cumulative process set in: reading a writing on the wall many firms reduced their commitment to BIP’s objectives and rules and started to negotiate partnerships with foreign companies (using as their main asset their hold on the Brazilian market), increased (legally and illegally) imported content, contained investments in R&D, etc. Such actions undermined BIP further and thus stimulated other firms to follow a similar course, straining the relationships between such enterprises and those which still adhered to the policy. As a result, when the tide of liberalization mounted in 1990 BIP was bereft of support even within the informatics entrepreneurial community, with the exception of a few stalwarts which still upheld the banner of technological autonomy. The latter presently have adapted to the new norm or are exploring small market niches.

The speed by which a substantial part of the informatics entrepreneurial community changed gears, throwing their lot with a reversal of BIP, may be viewed as a sign of entrepreneurial capability for interpreting market signals and adapting strategies accordingly. Another interpretation is that many of the entrepreneurs were never really committed to BIP’s objectives, having supported them as an ideological shield under which they were able to gain rents, which were good as they lasted. 

There is probably some truth in both interpretations. Undoubtedly there was a strong component of rent-seeking in the support given by entrepreneurs to the policy. Many paid only lip-service to BIP’s technological objectives, using them as beachead to enter the market. However, it must be recognized that the limited array of instruments BIP was able to muster and its fixed time-horizon were factors, internal to the policy, which stimulated such behaviour or, at least, led the entrepreneurs to keep in mind a policy reversal as a possible alternative. An exclusive commitment to BIP required a Faustian drive to local technological independence for which Brazilian entrepreneurs were never noted. Indeed, one of BIP’s achievements was to reveal that, even under unfavourable conditions, there were entrepreneurs capable of such commitment.

A policy of management of the technological gap using import controls is based not only on assumptions about the behaviour of entrepreneurs: it relies also on assumptions, explicit or implicit about consumers’s reactions. At the very least it must assume that the latter will bear, with grace or by force, the costs of the policy: the restriction of the range of products offered and the higher price/performance ratio of the goods actually supplied.

For the reasons above outlined, consumers, inequivocally and literally, footed the policy’s bill. Opposers of BIP inevitably pointed out consumers’ satisfaction as a main reason to scrape it and, therefore, it is worth considering the argument in more detail. Schmitz and Hewitt (1992) point out that “the diffusion of computers made by national firms has been rapid by any standards. The average annual growth rate of the Brazilian microcomputer market between 1984 and 1987 was the highest in the capitalist worls at 74 per cent” (p.31), showing that the policy, at the very least did not prevent diffusion. The same authors provide a good survey of the evidence on price differentials between Brazil and other markets at the end of the eighties, when the attack on the policy was at its peak: they show that the former were double the US prices and not higher than a fourth of the European prices. Over the eighties, according to the same source, the technological lag in terms of product-vintage between Brazilian and international supply had been reduced too, although it was still significant – at least two years. 

No matter how satisfactory such diffusion and learning performances were from a long-term industrial policy point of view, there was a shift from an attitude of cooperation and tolerance with BIP’s products to hostility and civil resistance, as expressed by the smuggling of finished goods or by purchases of products assembled with aknowledgedly smuggled in parts and components. Curiously, consumer disaffection increased with the shift from mini to microcomputers, although the purchasers of the former were probably better informed than the latter about price-performance characteristics of the international frontier. This is probably attributable to the greater commitment of the technical profession to the policy.

It is also important to notice that there was no noticeable difference in the performance of national firms and subsidiaries of multinational companies. Moreover, similar differentials of price and product vintages were observable in the segments of the electronics complex where BIP was not applicable, such as the consumer goods assembled in the Amazons Free Trade Zone, as well as in other industries structured by traditional import-substitution policies and dominated by multinational firms, such as the automobile and pharmaceuticals industries. Finally, a detailed study of the cost structure of informatics products showed that sourcing was a major cause of the Brazilian higher costs and that import-liberalization would not necessarily bring about a reduction of such costs (ibid.). 

In other words, although electronics did cost more in Brazil, it was not significantly different in this respect from the rest of the industry established in the country and its higher costs could not be ascribed to the specificities of BIP. Nonetheless, this was what precisely happened. The press played a major role in this process by carefully reporting all the inefficiencies of the industry and by, equally carefully, abstaining to report its achievements or to compare its performance to other industries and policies. To give an example, it is widely recognized that the automation of the Brazilian banking system is highly sucessful (Cassiolato 1992). Although millions use it, such success was never related to BIP .

In this way, consumer dissatisfaction, especially of householders, was nurtured, increasing the opposition to the policy. Such opposition, spreading by way of mouth, was probably crucial for the overthrow of the policy. The standards may have been double but they were inequivocally sucessful in depriving the policy of social support. After all, a well-known apothegm of Brazilian politics is that “facts do not count but versions of them”.

The same may be said about State intervention. In order to pay the external debt the other Brazilian industries were subject to import controls similar to those imposed on electronics, managed by another Government agency (CACEX) and it was never explained to the public that the import quota of SEI was not decided by it but by the Treasury. Other industries of the electronics complex, not subject to BIP, depended even more strongly than BIP’s on Government incentives, such as the fiscal exemptions of the Amazons Free Trade Zone or the procurement of telecomms equipment, which was coupled to transfers of technology from the State sectoral research centre. To other industries, dominated by multinational companies, such as the electric power equipment the role played by State intervention was not less important.

We have argued above that BIP’s strategists underestimated the problems facing the policy. Such problems would have been reduced by greater selectivity. For instance, by distinguishing between families of products that would have to be imported for the perceivable future, products that could be manufactured locally but with imported technology and, finally, products to which the policy of technology import-substitution could be applied4.

As shown above, BIP started selectively, by concentrating on small and medium computers but soon, driven by the logic of the industrial complex, the scope of the policy was broadened. However, since the policy did not gain the control of the complex, the losses were doubled: sinergy was negative and the available resources were spread too thinly. By the end of the eighties the need for greater selectivity was getting wider recognition – it was a recurrent theme during the preparation of the Second PLANIN. But it was not unanimous: there were those which considered introducing greater selectivity as caving it to the pressures of the US Government and internal opposers of BIP5. In fact, one of the results of the pressure under which BIP, in general, and SEI, in particular, were placed during the late eighties was to rigidify the stand of part of the policy supporters, preventing them from making major strategic changes. 

Probably, it was too late, anyway. As discussed in more detail en the following section, more was at stake with BIP than supply and consumption of electronic products and delenda BIP had become a symbol of modernity. Under the prevailing circumstances, no greater selectivity could have saved it.

2.3. Values, interests and social support 

A crucial aspect of BIP was its value content. The history of the policy may be seen as the apogee of a weltanschauung and its decline. BIP’s paradigmatic force, as a model applicable to other industries did not escape anyone – supporters and opposers alike, inside the country and abroad. Such attention was obviously reinforced by the strategic role played by electronics in the modern world. 

BIP strategists assumed that the notions of national autonomy and local creativity would be strong enough to warrant it social support, giving the industry enough time to proceed along learning curves and reach close to an international technical and economic efficiency frontier. Such support involved the legitimacy of the policy instruments – State intervention discriminating against imports and in favour of nationally owned enterprises and of local technological efforts and the social actors (scientists, engineers, etc) responsible for such activities. 

Although a considerable part of the debate surrounding the policy was conducted using “objective” arguments such as the performance and price of the products of BIP, the objectiveness was more apparent than real, since what was at stake in the economic and technical efficiency debate was an income distribution question – how costs and benefits of the policy would be distributed along different social groups over an imprecise time duration – a question which cannot be answered without resort to value judgements. Moreover, underneath such arguments laid unquantifiable values about creativity and power – of local versus foreign agents, of producers versus consumers and of the State versus the market. The fierceness of the debate, which often turned vicious, and the polarization of opinions is indicative of the indivisibility of such values, which rendered impossible a meaningful compromise. 

As shown above, the balance of forces shifted along time and it is worthwhile to try to identify the factors conditioning such movement. Let us begin with the contextual factors, since BIP was a sectoral expression of a pattern of development. As mentioned, at the inception of BIP a similar pattern was apllied to other sectors too. Expansive macroeconomic conditions, a strong State which led the economy and had an assertive international positioning, confidence about the future, supported the assumptions of BIP.

Although the macroeconomic conditions worsened considerably during the first years of the eighties, by 1984 an export-led recovery was under way, lending credence to the view that the crisis had been overcome and that the Brazilian economy was bound to return to its “natural” high-growth course. Optimism was greatly reinforced by the iminent end of the military regime. The approval of the Informatics Bill by Congress fits into this context.

In turn, the debate about the Bill contributed to make informatics a national issue and a symbol of State intervention, focusing the opposition to the latter on BIP. If at its inception the informatics policy was a kind of guerrilla warfare, as aptly described in the literature (Adler, 1986; Dantas, 1988), its institutionalization by Congress turned the conflict into a war of position, with the occupants of the trenches well defined in ideological terms. 

The debacle of the 1986 Cruzado stabilization plan put an end to optimism and the next year ushered in a period in which the Brazilian unatended structural problems claimed their price as an economic crisis still under way. The credibility of the Executive, wich was already weakened by successive and unsuccessful attempts to reduce public deficits, resulting only in a deterioration of the State apparatuses, was finally swept away as the economy bordered hyperinflation. This could not but affect the legitimacy of a policy, such as BIP, which hinged on State intervention. 

Nonetheless, the legitimacy of the values underlying BIP was still strong enough to lead Congress to enshrine in the 1988 Constitution a definition of “national enterprise” closely patterned upon BIP, a characterization of the Brazilian market as a “national asset” and to reserve to the State strategic sectors such as oil and telecomms. However, the same Congress established, against the strenuous efforts of BIP supporters, the maintenance of the privileges of the Amazon Free Trade Zone. In fact, the process of writing up the Constitution led to the consolidation of the conservative forces within Congress and the articles which supported BIP were a compromise with the waning nationalist faction. To all practical purposes, they were the latter’s swan song.

The disenchantment of public opinion with State intervention due to internal reasons was further enhanced by the international tidal wave of neoliberalism which swept the world during the eighties. The media, which had been strenuosly campaigning against State intervention since the late seventies rode high on the wave and singled out BIP as a prime target, inclusive for the conflicts with the U.S.

Much has been made of the US pressure against BIP as a cause of its demise, but its role and strength can be gauged only against the background above described, in which loomed the huge Brazilian external debt. As shown by the case of the nuclear policy during the second half of the seventies, different economic and political conditions made even stronger pressures sustainable by Brazilian Governments. Nonetheless, under the conditions prevailing at the end of the eighties, the US pressure played an important role in the reduction of the Government support to BIP, previously examined.

In short, during the second half of the eighties the macroeconomic and political conditions became highly unfavourable to BIP’s values. The latter were further undermined by the policy’s specific problems of managing the technological gap, previously commented. The behaviour of entrepreneurs and consumers shows that the mores of the Brazilian society were mismatched with BIP’s in at least three critical aspects. First, on the valuation of independence, technological and otherwise. Public opinion, as expressed by consumers, wanted Miami, not the Silicon Valley. Entrepreneurs were quite willing to parlay autonomy of decisions for a safer existence. Second, the time-horizon: although industries take as long as human beings to reach maturity, as shown by other international experiences (e.g. the Japanese car industry), in Brazil there was little patience with BIP. Third, a cavalier approach to the law, as witnessed by smuggling and other corner-cutting procedures. The latter points to a deeper problem, which lies at the heart of BIP – the lack of legitimacy of the State. 

As shown, throughout BIP’s life-span its supportive coalition remained essentially the same: academics, technicians and bureaucrats – social actors who had professions which led them to place high value on independence, especially technological independence. To such coalition were later added the entrepreneurs of the sector, with the misgivings already mentioned. Such alliance, which had to fight against a growing number of oppositors as BIP encroached on a broadening range of interests, could never convince public opinion that it was fighting for the common good. The media said and people believed that it was only a particularist policy – “for some colonels and a few inefficient entrepreneurs”6. It was not hard to believe, given the record of particularist policies of the Brazilian State, strongly reinforced during two decades of military regime. In fact, BIP was often branded as an exclusive product of the military, in spite of being one of the very few sectoral policies submitted to Congress. 

The fact that policies alternative to BIP served other particular interests was conveniently disregarded by its opposers. However, the important point is that BIP failed to capture the hearts and minds of the majority of those involved. Therefore, as a result of the general conditions and of its specific problems, at the end BIP was hollowed of most social support. Accordingly, it ended with a whimper, not with a bang. 

3. What is left

The metaphor of the half-full glass, which is also half-empty depending on who looks at it is well applicable to BIP as an industrial and technological policy. It produced a sizable industry with considerable technical capabilities, although far short of its ambitions. Its products, in terms of price, performance and updateness, are similar to those of industries spawned by the traditional import substitution model. It provided jobs which involved the use and development of technical skills wich other industries in the country did not foster but which they now can use. Moreover, it showed that under appropriate circumstances there are some Schumpeterian entrepreneurs in Brazil. 

However, as an ideological construct – as the proof that a more independent pattern of development was both desirable and feasible – in pragmatic terms BIP failed. At the end it had very little social support, no matter if justifiedly or not. As pointed out above, several lessons about the objectives and mores of the Brazilian society can be drawn from such experience, as well as about the relative weight of interests and how they operate, within and outside the State. As for the latter, it is a reminder of its limits and of the penalties attached to hubris.

At the same time, looking again at the glass, BIP was an example of audacity, hope, hard work and honesty – qualities that are not amiss in a society such as the Brazilian. Moreover, since the values which inspired it are not dead, they may find a different form of expression, eventually as a new policy. Opposers of the policy may read this as a threat and think of Dracula but its supporters may find relief and hope in the image of the Phoenix.

(*) Professor of the Faculdade de Economia e Administração of the Universidade Federal do Rio de Janeiro and Director of the Banco Nacional do Desenvolvimento Econômico e Social. This paper was prepared for the project on The Politics of Technology Policy Institutions in Latin America organized by the United Nations University Institute for New Technologies (UNU/INTECH) under the coordination of Dr. Maria-Inês Bastos. I thank Arthur Pereira Nunes, Ivan da Costa Marques and José Guaranys for the time they spent discussing and recollecting facts and ideas about the policy. The final version of the paper benefited from the careful reading by Wilson Suzigan of its first version, as well as from the comments of the participants of the seminar on The Politics of Science and Technology Institutions in Latin America, held at INTECH in April 1993. The usual disclaimer that the article represents strictly personal views obviously applies, but, since the policy was ladden with values, as argued in more detail in the text, it is convenient, from the begining, to “declare an interest”: in my double capacity, as a bureaucrat and academic, I was an active supporter of BIP. Since “objectivity” is not to be confused with “neutrality” I hope I have provided a balanced account of the policy but corrections are all the more welcome.

 

  • F.Erber, Professor of the Faculdade de Economia e Administração of the Universidade Federal do Rio de Janeiro and Director of the Banco Nacional do Desenvolvimento Econômico e Social. This paper was prepared for the project on The Politics of Technology Policy Institutions in Latin America organized by the United Nations University Institute for New Technologies (UNU/INTECH) under the coordination of Dr. Maria-Inês Bastos. I thank Arthur Pereira Nunes, Ivan da Costa Marques and José Guaranys for the time they spent discussing and recollecting facts and ideas about the policy. The  final version of the paper benefited from the careful reading by Wilson Suzigan of its first version, as well as from the comments of the participants of the seminar on The Politics of Science and Technology Institutions in Latin America, held at INTECH in April 1993. The usual disclaimer that the article represents strictly personal views obviously applies, but, since the policy was ladden with values, as argued in more detail in the text, it is convenient, from the begining, to “declare an interest”: in my double capacity, as a bureaucrat and academic, I was an active supporter of BIP. Since “objectivity” is not to be confused with “neutrality” I hope I have provided a balanced account of the policy but corrections are all the more welcome.

Referências Bibliográficas

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Bastos, M. I. (1992) State policies and private interests : the struggle over information technology policy in Brazil, in H. Schmitz and J. Cassiolato (ed.) , Hi-tech for industrial development : lessons from the Brazilian experience in electronics and automation, Routledge, London

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Dantas, V. (1988) Guerrilha tecnológica: a verdadeira história da política nacional de informática, Livros Técnicos e Científicos Editora Ltda

Erber. F. (1989) Política industrial nacional e política de informática nacional, Instituto de Economia, UNICAMP, mimeo

Evans, P. (1992) A informática no Brasil, India e Coréia na década de oitenta: uma análise comparativa da política e da organização industrial, in P. Evans, C. Frischtak and P. Tigre (ed.) Informática Brasileira em Transição: Política Governamental e Tendências Internacionais nos Anos 80, UFRJ/IEI, Rio de Janeiro

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Piragibe, C. (1985) Indústria de informática: desenvolvimento brasileiro e mundial, Editora Campus, Rio de Janeiro

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